La première réunion publique organisée par les salarié-e-s de la SEITA et leurs organisations syndicales s’est déroulée mercredi 21 décembre, salle Dumoulin à Riom.
La salle était comble, plus de 300 personnes ont répondu présent à l’appel. Parmi elles, une majorité des 239 salarié-e-s de l’usine, de nombreux élu-e-s locaux, des citoyen-ne-s, des sous-traitants de la SEITA et des militant-e-s qui faisaient face à la tribune.
Stéphane Allegre, secrétaire CGT du CE de la SEITA de Riom et du CCE, a présenté l’entreprise. Il est revenu sur les nombreuses réorganisations qu’a connus la SEITA depuis sa privatisation en 1995, jusqu’à son rachat par la multi nationale Imperial Tobacco en 2008. Depuis, les plans sociaux n’ont jamais cessé (effectifs divisés par 5) et l’augmentation des dividendes non plus. Le business du tabac est florissant.
Suite à une mauvaise gestion financière, l’entreprise Ecopla, unique fabricant français de barquettes alimentaires en aluminium, a été mise en liquidation judiciaire début 2016.
Les salarié-e-s d’Ecopla ont, alors, proposé de reprendre leur entreprise en Société coopérative et participative (Scop). Le Tribunal de Commerce de Grenoble a refusé leur proposition, préférant brader les machines au concurrent italien Cuki, sans préservation de l’activité et des emplois sur un territoire qui, depuis plusieurs années déjà, pâtit de fermetures régulières d’usines de production industrielle.
Les salarié-e-s de la SEITA sont loin d'être résigné-e-s !
Quinze jours après l'annonce d'Imperial Brands de leur intention de fermer l'usine de production de cigarettes SEITA à Riom, les salarié-e-s du site s'organisent. L'heure est au rassemblement pour défendre les emplois et l'industrie dans notre territoire.
Le site riomois compte 239 salarié-e-s, fait travailler de très nombreux prestataires (chauffage, restauration, entretien, sécurité, logistique...) et pèse énormément sur ses sous traitants, pour certains implantés également dans le secteur.
La direction a décidé de jouer à un jeu dangereux et de manière irrespectueuse envers les conducteurs.
Le 18/11/2016 en réunion du CE, celle ci a annoncé vouloir enlever les frais de déplacement supplémentaires acquis depuis très longtemps. (usage depuis plus de 20 ans), contrepartie chargement / déchargement effectué par le conducteur : pas d'arrêt le midi et le soir pour se restaurer (flux tendu).
La perte financière serait assez conséquente pour les conducteurs. D'après la direction « la société serait en difficulté ».
Communiqué du syndicat CGT Volvic, 13 décembre 2016
DANONE se fout de vous et de vos revendications et cela se confirme de réunion en réunion !
Après une première pseudo réunion de NAO d'où nous étions ressortis sans la moindre ébauche de proposition nous avions diffusé un tract afin d'avertir la direction qu'une Augmentation Générale de 1% serait inacceptable !
Suite à ce tract la direction a demandé à nous rencontrer pour faire un point sur nos revendications. Nous avons obtenu d'avancer la date de la réunion au 7 décembre et de revoir à la hausse l'AG. Voici les dernières propositions de la direction :
1,2% d'augmentation générale
30€ sur la prime de vacances, sachant que 1,2% représente déjà 12€
Passage de l'ancienneté à 19 ans contre 18 ans
0,2% de masse salariale reversée au CE, soit 90.000E à redistribuer aux salariés par le CE !
Communiqué de la CGT ITSRA du 13 décembre 2016, suite au rassemblement du 6 décembre pour la levée des sanctions disciplinaires
Le rassemblement organisé à l'ITSRA le 6 décembre a été un succès puisque il a réuni 200 personnes au moins dont de nombreux professionnels choqués par les sanctions disciplinaires et le licenciement de notre collègue Véronique Roy. Ces mêmes professionnels ont voulu marquer leur indignation face à des procédés qui bafouent les libertés démocratiques, le droit de grève etc.
Ce succès, on le doit avant tout au combat inlassable pour le front uni des organisations syndicales CGT FO SUD FSU UNEF contre l'arbitraire patronal et contre la remise en cause des libertés démocratiques.
C’est d’ailleurs dans ce sens que les manifestants ont adopté à l'unanimité une motion que nous avons porté à la préfecture dans le cadre de la manifestation, motion se prononçant pour la levée immédiate des sanctions.
Le Personnel des urgences du CHU de Clermont-Ferrand toujours en grève depuis le 27 octobre, a décidé d'une action appelée "action cimetière" vendredi 9 décembre au matin dans le hall du CHU Gabriel Montpied à 7 h 45.
Un soutien a été apporté par le Personnel de cardiologie en grève aussi depuis plusieurs semaines.
Communiqué de l’intersyndicale CGT, FO, CFDT et UNSA de l’AIA Clermont-Ferrand
Tous en grève vendredi 9 décembre pour nos statuts
La DRH-MD a convoqué un comité technique ministériel le 9 décembre avec à l’ordre du jour l’avenir du statut d’ouvrier de l’Etat. Plusieurs organisations syndicales ont décidé de boycotter ce CTM, d’abord parce que le contenu ne correspond pas aux revendications des personnels, notamment avec la fin des bordereaux de salaires indexés sur l’indice de la métallurgie parisienne, et ensuite au regard du mépris porté par l’administration aux organisations syndicales, puisque les ordres d’application de ces textes sont parvenus aux centres ministériels de gestion avant qu’ils ne soient votés par les syndicats. Pour nos organisations, ces pratiques sont inadmissibles. En conséquence, les syndicats CGT, FO, UNSA et CFDT de l’AIA appellent l’ensemble des personnels à une journée de grève et de manifestation vendredi 9 décembre pour exiger au préalable à toute négociation :
Clermont-Ferrand, le 07/12/16,Communiqué de presse du syndicat CGT des cheminots de Clermont-Ferrand
Depuis le vendredi 18 Novembre, les vendeurs de la gare de Clermont-Ferrand et des boutiques de ville sont en grève à près de 100%. La direction SNCF reste sourde à toutes les revendications alors qu’elle n’a aucun argument valable à opposer.
Les cheminots avec la CGT demandent :
La réouverture immédiate des boutiques de ville.
Les effectifs nécessaires permettant de réduire les immenses files d’attentes avec plus de guichetsouverts.
La direction, sous prétexte d’économies, supprime des emplois de façon aveugle. Les vendeurs SNCF sont les plus petits salaires de la SNCF, il n’y a donc pas d’économie à faire de ce côté là.