31ème Congrès de l'Union Départementale CGT du Puy de Dôme

 

Les 28 et 29 novembre 2023, se tiendra le 31ème Congrès de l’Union Départementale CGT du Puy de Dôme à Clermont-Ferrand. 

Le Congrès est un moment essentiel de la vie de notre structure territoriale CGT, il permet de répondre aux obligations statutaires mais aussi de tracer des perspectives pour définir notre stratégie et notre démarche syndicale pour le mandat à venir.

Il nous offre également l’opportunité de confronter nos contradictions, nos divergences et les difficultés auxquelles nous sommes toutes et tous confronté·es. Comme tous les congrès des organisations de la CGT, le congrès de l’UD Cgt 63 est un moment démocratique. Il permet de renouveler la direction départementale, mais aussi et surtout de faire le point sur la mise en œuvre des orientations, de réfléchir, de décider ensemble de nos résolutions pour les trois prochaines années. Le Congrès de l’Union Départementale CGT du Puy de Dôme est avant tout le congrès de l’ensemble des syndicats CGT du département.

La période depuis novembre 2019, date de notre dernier Congrès, a été parcourue de luttes importantes (les retraites, les libertés, l’emploi, les salaires, etc.). Elle a aussi été marquée par la crise sanitaire, la guerre sur le continent européen… Ces évènements ont accéléré les transformations du travail et ont permis de rendre visible des millions de personnes dont la fonction était jusqu’ici déconsidérée. Ces quatre années ont permis de mettre en lumière les questions de la reconnaissance, de l’organisation, de la maîtrise et du sens de son travail. Une situation qui a favorisé l’émergence de nouvelles exigences et notamment la volonté d’imposer un autre rapport au travail et aux questions sociales et environnementales.

Ce constat tranche avec la difficulté du syndicalisme, et du nôtre en particulier, à faire naître un mouvement capable de bousculer l’ordre établi. L’UD Cgt 63 peine à fédérer les luttes locales pour faire converger les revendications autour d’objectifs de progrès social commun. Les mobilisations qui se développent partout dans le pays dans les entreprises et services confirment que l’ancrage de l’activité syndicale en proximité, au plus près des réalités des salarié-es et agents, n’est pas discutable et est même une nécessité. Néanmoins, cette situation fait apparaître la difficulté de notre structure territoriale à articuler les mobilisations sur notre territoire et celles plus générales.

L’enjeu de ce congrès est bel et bien de questionner nos pratiques et notre fonctionnement pour répondre à l’ensemble de ces exigences nouvelles et réaffirmer le rôle fondamental de notre structure territoriale qui est de défendre et élargir les droits et intérêts professionnels, moraux et matériels, sociaux et économiques, individuels et collectifs de l’ensemble des travailleuses et travailleurs.

La priorité est bien de prendre soin de notre organisation syndicale, de notre structure départementale et cela passera par l’amélioration de notre culture d’organisation, que l'on nomme désormais la “qualité de vie syndicale”. Cette démarche a pour objectif de renforcer la CGT dans les urnes, condition essentielle et indispensable pour renforcer la CGT dans les mobilisations à venir… Condition essentielle pour contribuer à mobiliser la masse dans les combats de classe. Les futures orientations de l’UD Cgt 63 vont donc s’articuler autour de trois thématiques que sont la syndicalisation et le renforcement de la représentativité dans notre département, l’élévation du rapport de forces, la réponse aux enjeux revendicatifs en territoire, dans l’ensemble des secteurs d’activité, qu’ils soient d’ordre public ou privé. 

Cette démarche démocratique, proposée et portée avec les syndiqué-es, est une condition essentielle pour l’adhésion du plus grand nombre à nos revendications, mais aussi pour permettre, par les échanges et le débat, une expression et une adhésion la plus large, ceci dans le but de gagner. 

Retrouvez sur ce lien le document d'orientations qui sera soumis aux amendements et au vote des délégué-es

Et ses annexes sur ce lien

 

 

Rassemblement lundi 4 octobre 2021 devant le commissariat de Montluçon

Les Unions Départementales, les professions avec leur Comité Régional CGT seront une nouvelle fois présents pour soutenir notre camarade Laurent INDRUSIAK, ainsi que les camarades des Unions Locales de Commentry et de Montluçon, face au harcèlement dont ils font l’objet, le 4 octobre 2021, devant le Commissariat à 8h00 (41 Rue Joseph Chantemille – 03000 MONTLUCON)

Lire le communiqué de presse de l'Union Départementale CGT de l'Allier

Avec du son, des drapeaux et chasubles et par notre participation, nous serons des centaines pour exprimer notre solidarité et démontrer que nous ne sommes pas près d’accepter que l’on s’en prenne aux militants de la CGT, au droit d’expression et aux libertés syndicales.

Nous vous adressons Laurent, Caroline et Elena ainsi qu’à l’ensemble des camarades injustement incriminés notre fraternel et indéfectible soutien.

26 mars : en lutte contre les extrêmes droites et leurs idées

Une mouvance? Une idéologie? Un parti organisé? L’extrême droite est à la fois diffuse, protéiforme et tend à se normaliser, ce qui la rend extrêmement dangereuse. On assiste dans la période actuelle, avec l’arrivée d’un nouveau parti d’extrême droite en France piloté par Zemmour, à un retour sans précédent des tendances nationalistes, racistes et homophobes.

L’extrême droite n’est pas un phénomène politique et social nouveau. Elle est le fruit d’une tradition qui s’abreuve autant des tendances réactionnaires et conservatrices qu’à la figure fantasmée d’une supériorité raciale et culturelle qui serait comme l’étape ultime d’une révolution historique débarrassée de ses scories qui doivent autant aux contingences de l’immigration, des processus égalitaires et d’un progressisme qu’elle honnit de tout son être.

Elle est traversée de courants très divers qui s’y déploient, parmi lesquels les partis néo fascistes, néonazis mais également certains mouvements religieux traditionalistes, fondamentalistes ou au contraire paganistes, des partis populistes ou souverainistes, monarchistes ou encore nationalistes. La diversité des formes qu’elle revêt peut rendre difficile à appréhender. Quoi de commun en effet entre le populisme d’un Bolsonaro au Brésil et l’héritage néo nazi de l’AFD en Allemagne? Ou encore entre le RN en  France ou le parti au pouvoir en Pologne, Droit et Justice (PIS)?

Si l’extrême droite est multiple dans ses formes et dans ses expressions, elle connaît cependant un certains nombres de constantes et de traits communs qui peuvent nous aider à l’identifier et à ne pas la laisser se présenter, parfois, sous des attraits de respectabilité qu’elle cherche à obtenir afin de se hisser ou de se maintenir au pouvoir là où elle y est déjà parvenue. 

Ses discours sont souvent violents. L’extrême droite exprime de façon régulière un tropisme de la “décadence” actuelle qu’elle oppose à une sorte de nostalgie d’un âge d’or qu’il faudrait retrouver. Elle fait l’apologie des sociétés élitaires et de la force virile, elle diffuse la peur du métissage, elle appelle à la censure des mœurs, à l’oppression des femmes et au rejet des intellectuels. 

Souverainiste, populiste, sexiste, raciste, antisémite et xénophobe, l’extrême droite a certes plusieurs visages mais elle a souvent le même corps charpenté aux délires d’expressions de haine et de rejet. 

Son principal moteur, dans les dernières années, a été la crise migratoire. Selon les latitudes géographiques ce seront ici les juifs, là-bas les maghrébins ou encore les hispaniques qui seront pris pour cible. Par ailleurs et c’est d'actualité à la veille de la journée du 08 mars, lutter contre l’émancipation des femmes est une constante du discours et des pratiques des formations d’extrême droite. Partout dans le monde, les représentants de ce courant distillent la haine envers une catégorie de personnes pour dresser un écran de fumée masquant ses lacunes, puis elle organise le pillage au profit d’une caste quand elle a pris le pouvoir.

Ce samedi 26 mars, le collectif de luttes contre les idées d'extrêmes droites 63 (LCED 63), dont l'UD Cgt 63 fait parti, appelle à une manifestation à partir de 14h30 Place de la Victoire.

Le sentiment xénophobe n’a pas changé, il reste la même matrice première de tous ces mouvements. La nouveauté c’est sans doute qu’il s’est banalisé et qu’il est désormais suffisamment installé dans les sociétés et légitimé par les pouvoirs en place pour que l’essentiel du travail de propagande des extrêmes droites se porte ailleurs, notamment sur les questions sociales. C’est ce qui explique en partie ses succès et son audience auprès de populations abandonnées et livrées à une mondialisation libérale qui s'accommodent fort bien d’un pouvoir fasciste ou fascisant. C’est ce qui les rend tout particulièrement dangereuse.

Lire le tract d'appel du collectif LCED 63

Inadmissible condamnation du Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT de l’Allier

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L’Union Départementale CGT de l’Allier dénonce une condamnation politico-judiciaire de l’action syndicale.

Ce jour, le 16 septembre 2021, l’Union Départementale CGT de l’Allier au travers de son représentant légal, Laurent INDRUSIAK, Secrétaire Général, vient d’être condamnée :
➢ Au pénal à une amende délictuelle de 10.000 € avec sursis.

Cette attaque contre la CGT est une atteinte grave à l’action syndicale, au droit de manifester ! Il n’y a pas de conquête sociale sans liberté syndicale. Dans un contexte de forte contestation sociale, la justice devient le bras armé du gouvernement et s’applique à brimer toutes formes d’actions syndicales.

L’Union Départementale condamne cette décision de justice et continuera sans relâche son action syndicale dans l’intérêt des salariés et pour le progrès social.

Lire le communiqué de presse de l'UD Cgt 03