Soutien de la Cgt aux salarié-e-s de la clinique du Val d'Auzon
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- Catégorie : Luttes professionnelles
- Mis à jour : lundi 3 avril 2017 16:00
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Communiqué de l’Union Fédérale de l’Action Sociale et de l’Union Fédérale de la Santé Privée
Soutien unanime du congrès réuni à Ramatuelle le 31 mars 2017 aux salariés de la clinique de l’Auzon qui depuis le 29 mars 2017, 16 heures, sont en grève illimitée suite à la dénonciation des usages et des accords d’entreprises.
Le congrès dénonce l’attitude du Groupe RAMSAY GENERALE SANTE qui organise la dégradation des conditions de travail de ses salariés, particulièrement dans la branche psychiatrique malgré un redressement économique extraordinaire, et pratique une politique de terre brulée en balayant dans la brutalité tous les avantages acquis de longues dates par les salariés.
Le congrès exige la prise en compte immédiate de la souffrance des personnels et l’ouverture sans délais de négociations sincères et loyales.
Article de La Montagne, vendredi 31 mars 2017
« Une grande partie des salariés de la clinique de l’Auzon (98 % d’après les syndicats) à la Roche-Blanche est en grève pour une période illimitée depuis mercredi. Une partie des patients est évacuée ce vendredi matin.
Ce vendredi matin, les départs se font au compte-gouttes et en taxi ! En raison d’une grève de près de « 98 % du personnel soignant », la clinique de l’Auzon à La Roche-Blanche (Puy-de-Dôme) a pris la décision d’évacuer une partie des patients de l’établissement. Cette clinique fait partie du groupe Ramsay Générale de santé.
Ces patients sont dirigés vers leur domicile ou celui de leur famille, vers le Centre Hospitalier Sainte-Marie à Clermont-Ferrand ou le CHU. Mais également, à la demande des patients, vers des établissements privés, si des places sont disponibles.
Selon la directrice de la clinique Marlène Grand, « cette décision a été prise en accord avec l’ARS et la préfecture ».
L’objet de ce mouvement : les grévistes pointent du doigt les conditions de travail et réclament une revalorisation salariale. Les différends porteraient aussi sur la suppression d’une enveloppe à l’intéressement mais aussi en raison de modifications sur les modalités de prise des congés payés.
Ce matin, il était question d’évacuer plus d’une vingtaine de patients. Vers onze heures, deux représentantes syndicales se sont rendues à une réunion avec la direction locale de la clinique.
En fin d’après midi, la délégation départementale de l’ARS confirmait qu’une cinquantaine de patients avaient quitté la clinique vendredi. Une vingtaine a gagné d’autres sites de soins sur l’agglomération clermontoise, les autres ont regagné leur famille où ont été autorisés à rentrer chez eux pour le week-end ».