Au 28ème jour de grève à la Clinique psychiatrique de l'Auzon, à la Roche-Blanche (Puy de Dôme), les salarié-e-s réuni-e-s en AG ont décidé ce mardi 25/04 de reprendre le travail et de valider un protocole de fin de conflit.
Au terme d’une 3ème séance de négociation (seulement la 3ème, en 28 jours de grève !) menée lundi 24 avril, les représentant-e-s du personnel sont sorti-e-s avec les premières propositions. Pendant ces 28 jours de lutte, tout a été tenté par la direction pour casser le mouvement : embauche de contractuels pour remplacer les grévistes, réquisitions abusives, menace de liquidation de la clinique, ultimatum pour accepter des propositions inacceptables… Mais la pression mise sur la direction du site et sur le groupe par les salarié-e-s en grève, relayée par les médias locaux et coordonnée par l’Union Syndicale Départementale Cgt de la Santé et de l’action sociale 63 a finalement payé. Cette pression était indispensable pour aboutir à un dialogue avec le groupe mais un dialogue qui reste difficile.
Nous, élus CGT de La Châtaigneraie, tenons par la présente à manifester notre solidarité aux salariés de la clinique de l’Auzon, qui ont entamé leur 23ème jour de grève.
C’est encore une fois une clinique FHP (Fédération de l'Hospitalisation Privée), de la Santé Privée Lucrative, appartenant au groupe Ramsay-GDS où les salariés ont manifesté leur RAS-LE BOL de leurs conditions de travail sans cesse dégradées, de leur rémunération jamais revue à la hausse et de la dénonciation des avantages qu’ils avaient dans leur établissement.
Leurs revendications pourraient être celles des salariés de l’Hôpital Privé La Châtaigneraie et d’un grand nombre de cliniques FHP !
Cette note revient sur les chiffres de la représentativité syndicale publiés au Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) le 31 mars 2017.
La représentativité syndicale est régie par deux textes distincts, la loi de 2008 qui définit les règles de représentativité syndicale pour les salariés du privé, et les accords de Bercy pour la représentativité syndicale dans les trois versants de la fonction publique (fonction publique territoriale, santé, état).
Il n’existe pas d’un point de vue législatif de représentativité regroupant les deux audiences (public-privé), cependant par l’addition des deux résultats nous pouvons indiquer la réalité du paysage syndical sur l’ensemble du salariat.
Les critères d’audiences pour être représentatif sont distincts dans le secteur public et le secteur privé.
La CGT FAPT 63 a déposé des préavis de grève auprès de la Direction du Réseau des bureaux de poste pour s’opposer aux projets de casse du service public postal engagé depuis 2010.
Tout d’abord le projet d’accord national « Moyens de Remplacement en bureau » actuellement en cours de négociation, est l’occasion pour La Poste d’un grand transfert et de suppression d’emplois. La poste refuse de chiffrer le nombre de guichetiers qui seraient concernés, pourtant selon nos estimations, ce seraient au moins 3000 emplois concernés au national. Ce projet acte également en l’état, la suppression des indemnités de remplacement existantes pour des indemnités au rabais, ainsi que le recours massif au travail précaire (CDD, intérimaires, sous-traitance …) et aux heures supplémentaires.
les salarié-e-s en sont aujourd'hui au 20ème jour de grève. L'Union Départementale Cgt appelle au soutien des salarié-e-s de la Clinique de l'Auzon, nous vous transmettrons les rendez-vous de mobilisation. Nous appelons aussi au soutien financier pour ces salarié-e-s en grève depuis le 29 mars.
Reportage de France 3 Auvergne du 13 avril dernier,
Suite au mouvement de grève des 7 et 8 avril derniers, suivi par 80 % des agents au sol et 60 % des hôtesses et stewards, les salariés de Hop! n’ont toujours pas d’assurance sur l’avenir de leur entreprise. La direction leur garantit l’emploi jusqu’en 2018 seulement et un plan de départ volontaire est à prévoir.
Selon Stéphane Chaussidon, secrétaire adjoint du syndicat Hop! CGT, sans réponse à leurs revendications, les grévistes entendent bien déposer un nouveau préavis de grève avant la fin du mois. Ce scénario est d’ailleurs de plus en plus probable... Face à de nombreuses mobilités internes, trois plans de restructuration, des salaires gelés depuis sept ans, et au suicide de deux de leurs collègues, « le personnel souffre beaucoup, les salariés sont abattus, c’est difficile », témoigne Stéphane Chaussidon.