Air France Un tissu social déchiré, des libertés syndicales entravées

Communiqué de la CGT Air-France

Partout en France, mobilisons-nous massivement le 27 mai 2016 en soutien aux salariés d’Air France, mais aussi à tous les syndicalistes injustement incriminés.

Le 27 mai 2016, 16 salariés d’Air France sont traînés devant le Tribunal de grande instance de Bobigny par la direction de l’entreprise. Onze seront jugés pour avoir forcé l’ouverture de la grille du siège et cinq pour faits de violence concernant l’affaire dite « de la chemise ».

Rappelez-vous, c’est le déclenchement du plan B, un plan de broyage de l’activité Air France avec plus de 2900 suppressions d’emplois à la clé qui a déclenché l’envahissement du CCE.

Plan abandonné par la suite.

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Pour le retrait du projet de loi travail, la lutte continu ! Amplifions les grèves

Communiqué des syndicats CGT et FO Simply Market Cournon

Le projet de loi El Khomri, dit « Loi Travail », est un véritable dynamitage du Code du Travail. 132 pages qui rebâtissent complètement le Code du Travail, répondent à toutes les demandes du patronat, détruisent des conquêtes qui datent parfois de plus d’un siècle.

Ce projet contient des régressions sans précédents, mais surtout il met en œuvre une logique qui détruit la colonne vertébrale de la législation du travail.

La hiérarchie des normes est en danger. Le Code du Travail et les conventions collectives ne deviendront plus la norme, le projet de loi El Khomri indique que les accords d’entreprises prévaudront et deviendront le niveau de droit commun. Chaque entreprise pourra fabriquer sa propre loi, selon la volonté de l’employeur !

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Grève à Centre Service Frais : une victoire remarquable !

Communiqué de la CGT Commerce 63 :  

Les NAO s’étaient soldées par un échec, la direction annonçant une augmentation de … 0,6% pour l’année 2016.

Mais c’était sans compter sur la détermination des salarié-e-s qui depuis des années voyaient leur salaire plafonner à proximité du SMIC. À l’appel de la CGT, majoritairement, ils votèrent la grève reconductible et, durant 6 jours s’affrontèrent à une direction inflexible.

Les revendications portaient sur les rémunérations et la création d’une prime d’ancienneté.

Face au blocage du dialogue, l’inspection du travail a été appelée en renfort et son action fut déterminante dans la dernière ligne droite des négociations.

Résultat :

  • 60 € net soit 3, 8% d’augmentation
  • 3 jours de grèves payés
  • Une prime d’ancienneté créée :
    • Entre 3 et 6 ans : 3%
    • Entre 6 et 9 ans : 6%
    • Entre 9 et 12 ans : 9%
    • Entre 12 et 15 ans : 12 %
    • Plus de 15 ans : 15%

La lutte a payé ! Bravo aux salariés et à la CGT !

Un nouveau souffle pour la ligne ferroviaire Clermont-Fd - Le Mont Dore - Ussel - Brive – Bordeaux

Communiqué des Cheminot-e-s de Clermont-Fd :

À l'initiative du syndicat CGT des cheminots de Clermont-Fd, un comité de défense et de développement de la ligne ferroviaire dite « du Mont Dore » va voir le jour. L'objectif de ce comité est de rassembler élus, usagers, citoyens, cheminots et chargeurs FRET pour sauvegarder et redynamiser cette ligne historique aujourd'hui menacée de fermeture définitive par la SNCF.

Depuis novembre 2015, la SNCF a décidé de supprimer l'unique aller-retour « voyageur » restant sur la ligne après avoir dégradé l’offre d’année en année. Seul subsisterait un trafic FRET avec deux trains par semaine permettant de relier Clermont-Fd et l'usine SMDA des eaux du Mont Dore. Un train lui aussi menacé.

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Appel à la grève : Convention collective de branche Salaires/emplois. Unir, peser, tenir et gagner !

Alors que les négociations avec l’UTP (le patronat des transports) sur la CCN ferroviaire et avec la Direction SNCF sur l’accord d’entreprise, vont se poursuivre jusqu’à début juin, nous faisons face à de véritables provocations.

Pour affronter le coup de force patronal, il est indispensable de lui opposer une mobilisation de très haut niveau de l’ensemble du corps social et d’élever le ton dans la forme de l’action.

  • L’UTP annonce être « au bout de son mandat », donc ne plus avoir de marge de négociation sur les revendications portées unitairement par les organisations syndicales.
  • La Direction SNCF propose un chantage inacceptable « repos contre flexibilité » (taquets du RH, amplitude, durée journalière, forfait jour, etc…) qui devrait être sa ligne de conduite dans les prochaines tables rondes.

La situation est sérieuse et les enjeux sont lourds.

Si les négociations de la branche ferroviaire ne répondent pas aux propositions syndicales unitaires, le niveau de la CCN restera extrêmement faible. Il n’y aura donc pas de progrès social pour les cheminots des entreprises ferroviaires privées et le dumping social sera renforcé. Même si un accord d’entreprise venait à élever le niveau pour les cheminots de la SNCF, cet accord ne tiendrait pas longtemps face au jeu de la concurrence, de la sous-traitance et de la filialisation. L’exemple du Fret nous le confirme. Nos conditions de vie et de travail, mais également l’entreprise publique et le service public, sont menacés très directement par cette situation. Cette analyse se vérifie par l’absence de réponse de la Direction sur les revendications concernant l’emploi, l’avenir des métiers, l’arrêt des restructurations et l’augmentation des salaires et pensions à la SNCF.

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Solidarité avec les salarié-e-s de Centre Service Frais

Les salarié-e-s de Centre Service Frais (CSF) sont en grève depuis mardi 10 mai, pour obtenir une augmentation de leurs salaires. Cette grève est massivement suivie par les salarié-e-s de la production. Elle fait suite à la demande d’ouverture de négociations salariales la semaine passée par la CGT, qui a immédiatement été rejetée par la direction.

Jeudi 12 mai, lors d’une réunion de CHSCT, le directeur a exigé que les salarié-e-s reprennent le travail avant d’envisager toute négociation. Les élu-e-s CGT lui ont clairement fait comprendre que ce n’était pas comme cela que ça allait se passer, exigent la tenue de négociations sérieuses sur la base de leurs revendications et ont appelé à poursuivre la grève, aujourd’hui vendredi 13 mai.

Il faut rappeler à ce patron les bonnes manières, il faut dire que les salarié-e-s de CSF en grève sont tou-te-s rémunéré-e-s autour du SMIC et n’ont pas connu d’augmentation de salaire depuis près de 10 ans !!!

C’est pourquoi les salarié-e-s en lutte appellent les militant-e-s CGT à la solidarité. L’Union Départementale vous propose de participer à une caisse de grève et d’aller leur rendre visite sur le piquet de grève, ce vendredi. L’entreprise se situe à Aulnat, ZAC de la Ronzière, rue Henri Pourrat. Une motion de soutien est également à faire signer par vos organisations.

La lutte payera pour ces salarié-e-s et la solidarité interprofessionnelle va continuer à s’exprimer !

Téléchargez la motion de soutien, à renvoyer à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les salarié-e-s de Sainte Marie se mobilisent pour l'augmentation des salaires

Communiqué de presse du 14 avril 2016 du syndicat CGT de l’Association Hospitalière Sainte Marie 

L’Association Hospitalière Sainte-Marie (AHSM) regroupe cinq établissements psychiatriques : Clermont (63), Le Puy (43), Nice (06), Privas (07) et Rodez (12) et emploie environ 5.000 salariés.

Depuis décembre 2010 la valeur du point n’a pas augmenté. Notre chambre patronale, la FEHAP, n’accorde aucune importance à l’augmentation de nos salaires en ne faisant aucune demande franche auprès du ministère de la santé, seule autorité pouvant agréer un tel accord.

À ce jour 42 métiers, soit 3 coefficients de référence de notre Convention Collective Nationale (CCN 1951) sont passés en dessous du SMIC.

Plus de 15% de nos personnels sont au salaire minimum conventionnel (1472€ brut), qui n’a que quelques euros de différence avec le SMIC.

Pour exemple : un aide-soignant débutant touche 73€ brut de plus que le salaire minimum conventionnel.

C’est pourquoi le 14 avril 2016, jour des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), la CGT Ste-Marie a appelé à une action sous la forme d’un rassemblement devant le Centre Hospitalier Sainte Marie Clermont-Ferrand (33 rue Gabriel Péri) puis une montée en manifestation au siège social, rue de l’Hermitage à Chamalières (63400).

La paupérisation des personnels de santé démontre la maladie de notre système.

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