Position de la CGT Michelin sur les restructurations à Clermont-Fd

La santé financière de Michelin est parfaite et cela se fait au détriment de l'emploi et grâce à de nombreux financements publics entre autres...

Lire l'article "Plan de suppression d'emplois" dans le journal de la CGT Michelin "L'Action"

Lire l'expression politique dans le journal l'Humanité 

Le 20 juillet dernier le Comité Central d’Entreprise était réuni pour donner un avis sur les restructurations voulues par la direction, et qui entrainent la suppression de près de 500 emplois chez Michelin.

A l’ordre du jour :

1) Avis du CCE de la MFPM sur le projet de réorganisation de l'Entreprise comportant

- le projet d'arrêt de l'activité rechapage Poids Lourd du site de la Combaude

- et le projet de réorganisation de la fonction ingénierie procédé à Clermont-Ferrand.

2) Avis du CCE de la MFPM

- sur le projet d'accord portant sur le contenu du plan de sauvegarde de l'emploi établi dans le cadre du projet d'arrêt de l'activité rechapage Poids Lourd du site de la Combaude et le projet de réorganisation de la fonction ingénierie procédé à Clermont-Ferrand

- et sur le périmètre d'application des critères de licenciement.

Nous rappelons que l’avis des organisations syndicales n’est que consultatif et non décisionnel pour la restructuration.

La direction recherche l’aval, voir le soutient des organisations syndicales pour justifier ces suppressions d’emplois.

Malgré l’intervention devant ce même comité du directeur des usines France qui déclarait « quand je suis arrivé il y a deux ans, j’ai fait le constat suivant : les productions ne cessent de baisser, on ne cesse de fermer les sites et je n’ai qu’une envie, c’est que cela cesse ! »,on voit le sens qui est pris.

Pour la Cgt, si Michelin veut abandonner l’activité de rechapage à Clermont, ce qui de notre point de vue est un non-sens, au regard de la protection de l’environnement, dont la direction fait un axe prioritaire dans sa communication. Michelin doit la remplacer par une autre pour préserver tous les emplois industriels. C’est de cela que la Cgt était et reste prête à discuter.

La Cgt demande également depuis de nombreuses années que les conditions de travail pénibles soient reconnues et permettent des départs anticipés dès l’âge de 55 ans avec embauches de jeunes. Mais également que ces conditions de travail difficiles soient améliorées. Il est anormal de voir sa santé altérée et son espérance de vie diminuée à cause du travail. Ce sont ces même salariés qui ont une durée mensuelle de travail la plus longue.

La direction refuse de prendre en compte ce sujet malgré la forte demande des salariés et de la Cgt.

La Cgt s’est fortement investie dans la négociation du PSE, comme elle le fait dans toutes négociations, pour porter au plus haut les revendications du personnel. Signer l’accord serait cautionner la restructuration et la suppression de 1500 à 2000 emplois sur le bassin Clermontois. La Cgt reste cohérente et a voté contre les 2 avis demandés.

Les autres OS ont voté contre la fermeture et pour le plan d’accompagnement de ces suppressions d’emplois.

Télécharger le tract et la déclaration faite lors du CCE