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Catégorie : Expressions Interprofessionnelles
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Mis à jour : lundi 19 octobre 2015 10:45
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Le Medef impose un report du départ en retraite d’un an par rapport à l’âge du taux plein.
Les salariés qui ne pourraient différer leur départ subiraient les trois premières années de retraite un abattement de 10 % : une double peine pour les 56 % de salariés qui ne sont plus en emploi et pour les femmes dont la pension est déjà en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes et de 60 % pour les femmes cadres.
Les jeunes générations verraient le niveau de leurs futures pensions diminuer de 8,5 % supplémentaires.
Les retraités essuieraient de nouvelles baisses de leur pouvoir d’achat pendant trois années supplémentaires, outre le report au 1er novembre de la revalorisation de leurs pensions.
Au total la contribution des salariés actifs et retraités s’établirait à 95 % du besoin de financement contre 5 % pour le Medef : soit 5,7 milliards à la charge des salariés et retraités contre 300 millions pour le patronat.
Pour autant les régimes ARRCO et AGIRC ne seraient pas équilibrés. Le Medef propose donc de mutualiser les réserves des régimes. Il s’ensuivrait un épuisement anticipé de quatre années des réserves de l’ARRCO qui induirait à terme une baisse du niveau des pensions pour tous.
De surcroît, l’accord troque l’existence du régime complémentaire AGIRC contre un engagement à ouvrir une négociation interprofessionnelle sur la notion d’encadrement.
Un marché de dupes très lucratif pour le Medef !
Nouvelle preuve en est que le dialogue social nécessite l’intervention des salariés sur tous les sujets qui les concerne pour être efficace.
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Catégorie : Luttes professionnelles
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Mis à jour : jeudi 15 octobre 2015 18:28
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Les hommes et les femmes des services douaniers, pour l'année 2014, ont contribué à :
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Catégorie : Luttes professionnelles
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Mis à jour : mercredi 14 octobre 2015 14:30
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Par le Collectif Liberté, Égalité, Justice.
A midi ce 14 octobre, les sirènes des syndicats de policiers ont hurlé sous les fenêtres du ministère de la Justice et devant les palais de justice pour demander plus de moyens, une légitime défense de principe et dénoncer « une rupture » avec la justice, fantasme né du prétendu « laxisme » de la politique pénale.
Face à l’extrême violence exercée contre un policier dans l’exercice de ses fonctions le 5 octobre, l’émotion est légitime. Son instrumentalisation ne l’est pas, pas plus que l’empressement d’un gouvernement à répondre à l’emballement médiatique. Autant d’errements que l’on croyait révolus.
Les syndicats de policiers font le choix de la démonstration de force et prétendent répondre au malaise réel de leur profession en profitant de ce fait dramatique pour accuser la Justice, sa ministre de tutelle et ses acteurs.
C’est par un raccourci relevant de la manipulation qu’ils tentent d’attribuer à l’institution judiciaire la responsabilité du geste d’un individu. Cette récupération corporatiste incriminant une politique pénale laxiste et une justice hors des réalités ne résiste pas à l’analyse.
Lire la suite : Refuser les permissions de sortir, c’est vouloir maintenir les personnes détenues en dehors de la...
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Catégorie : Luttes professionnelles
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Mis à jour : mercredi 14 octobre 2015 14:26
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Communiqué du syndicat CGT Air France :
Six de nos collègues, salariés Air France, viennent d'être interpelés ce matin à l'aurore. Ils feront la une des journaux tels de véritables ennemis publics. Ils voudront les sacrifier sous l'injonction du Premier Ministre, faisant de la répression militante et syndicale son nouveau cheval de bataille.
Ces manœuvres ne nous détourneront pas de notre objectif principal : aucun licenciement à Air France !
Sous son impulsion, le gouvernement soit disant de « gauche » oublie définitivement la courbe du chômage et va même jusqu'à l’encourager en validant les 2900 suppressions d'emplois ainsi que plus de 5000 qui suivront si nous laissons faire.
Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de la situation du transport aérien français, de notre entreprise qui navigue à vue ? Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de ces milliers d’emplois détruits ?
Lire la suite : Six arrestations, plus de 8000 emplois menacés et devinez pourquoi on fait la Une ?
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Catégorie : Luttes professionnelles
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Mis à jour : mercredi 14 octobre 2015 09:09
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Les Organisations syndicales CGT, CFDT et FO du Centre Hospitalier Guy Thomas de Riom appellent depuis le 6 octobre 2015 à un mouvement de grève reconductible.
A l’occasion de la présentation par la Direction d’un projet de restructuration des services EHPAD (Les jardin, Pasteur 2 et Pasteur 3), les agents ont appris la suppression de poste et la modification pour certain de leur poste et de leur compétence.
Outre le non-respect des métiers de la santé, les organisations syndicales et les agents déplorent que la restructuration dégrade la qualité de soins et soit au détriment des résidents.
Mercredi 14 octobre, jour du début de la grève, les agents des EHPAD de l’hôpital de Riom se mobilisent à l’unanimité. Il n’y aura pas d’accord possible sur une suppression de poste dans un secteur qui subit déjà les aléas d’un effectif restreint et aux conditions de travail souvent dégradées, avant même la mise en place de cette restructuration.
Les organisations syndicales en appellent à la Direction pour que cette restructuration soit ni plus ni moins qu’abandonnée.
Voir le tract
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Catégorie : Palestine
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Mis à jour : mardi 13 octobre 2015 15:37
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Communiqué de l'Association France Palestine Solidarité 63 :
RASSEMBLEMENT DU JEUDI 15 OCTOBRE A 18h,
devant les locaux de Radio Bleue Pays d'Auvergne, bd François Mitterrand à Clermont-Ferrand
PROTÉGEONS LE PEUPLE PALESTINIEN !
RÉCLAMONS DES SANCTIONS CONTRE L’ÉTAT D’ISRAËL !
Depuis plusieurs semaines, les violences entre l’État d’Israël et les résistants palestiniens s’intensifient à Jérusalem et dans toute la Cisjordanie. Parallèlement des bombardements réguliers continuent sur la population de Gaza victime du blocus (700 attaques israéliennes sur Gaza depuis le « cessez le feu » de 2014).
La politique israélienne visant à détruire la résistance palestinienne est bien calculée, rien n’est laissé au hasard. Le partage criminel des rôles entre les colons israéliens et les représentants du gouvernement israélien, est bien huilé.
Une nouvelle génération de résistants palestiniens, des jeunes qui n’ont connu d’Israël que les forces militaires et les colons, se lève, mains nues et avec pour seules armes des pierres ou des cocktails Molotov. Constamment humiliée, sans espoir à l’égard d’une « autorité » palestinienne muselée par l’occupant, elle n’a plus rien à perdre. Sa résistance est un droit, un droit inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme de décembre 1948.
Lire la suite : Manifestation de soutien aux Palestiniens
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Catégorie : Expressions Interprofessionnelles
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Mis à jour : lundi 12 octobre 2015 20:11
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Expression de l'Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens CGT :
Non au report de l’âge de départ en retraite.
Le 16 octobre prochain aura lieu la dernière séance de négociation AGIRC-ARRCO. L’enjeu est de taille puisque l’AGIRC compte pour l’essentiel de la retraite complémentaire des cadres et assimilés, et qu’il s’agit de rétablir les équilibres financiers de l’AGIRC et de l’ARRCO.
Pour se constituer leur retraite, les cadres et assimilés cotisent, sur la partie de leur salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale, à un régime de base (CNAV ou MSA) ainsi qu’à l’ARRCO, le régime complémentaire de l’ensemble des salariés du privé.
Au-dessus de ce seuil, ils cotisent exclusivement à l’AGIRC, le régime complémentaire des cadres.
Les retraites complémentaires AGIRC et ARRCO représentent 30 à 56 % du montant de la pension des salariés du privé.
Les négociations de 2015 ont pour objectif de rétablir les équilibres financiers de l’AGIRC et de l’ARRCO, ébranlés par le chômage, l’austérité salariale et le refus de mettre les revenus financiers à contribution. À ceci s’ajoute le refus persistant du Medef d’accroître les ressources des régimes à hauteur des besoins.
Dans cette négociation, le débat se polarise autour de deux possibilités :
- baisser les retraites et leur montant, comme le veut le MEDEF,
- augmenter les ressources, pour financer des retraites de qualité comme le proposent les syndicats et notamment la CGT.
Lire la suite : AGIRC ARRCO : financer les retraites, c'est possible !