- Détails
-
Catégorie : Expressions Interprofessionnelles
-
Mis à jour : mardi 15 décembre 2015 17:06
-
Affichages : 9044
Communiqué Intersyndical et associatif, premiers signataires :
LDH (Ligue des Droits de l'Homme), SAF (Syndicat des Avocats de France), Syndicat de la Magistrature, Union Syndicale Solidaires Auvergne, AFPS 63 (association France Palestine Solidarité), UNEF Auvergne, CGT 63, FSU 63, ATTAC 63, Chom'actif
Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité.
Nous nous devons de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes.
C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et des assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et finit par perdre les deux » Benjamin Franklin.
Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.
Rien ne doit nous faire sortir de l’état de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.
Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés au prétexte de lutter contre le terrorisme, s'empilent.. Avant de modifier la loi et de conférer à l’État des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination.
Lire la suite : La paix entre les peuples, l’égalité sociale, la liberté d’expression et de manifestation sont...