53 articles, 7 titres, 131 pages où tout y passe, où tout est cassé :
- À la protection des salariés c’est désormais la prise en compte des intérêts financiers du patronat et des actionnaires qui sera privilégié,
- Les « 35 heures » seront rendues obsolètes : non seulement les heures supplémentaires ne seront pratiquement plus payées, mais le temps de travail pourra aussi être modulé sans aucune contrepartie salariale !
- La primauté sera donnée à l’accord d’entreprise permettant la remise en cause des garanties fixées par la loi et les conventions collectives de branche,
- La mise en œuvre du « référendum – chantage » d’entreprise pour faire accepter des accords minoritaires régressifs, en lieu et place de la consultation des salariés à partir de leurs revendications et de leurs exigences,
- Le plafonnement des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif à des niveaux particulièrement bas, au détriment du principe de la réparation intégrale du préjudice et instaurant ainsi une « autorisation de licencier sans motif »,
- L’élargissement de la définition du licenciement économique facilitant la rupture du contrat même si l’entreprise ou le groupe ne connait pas de difficultés économiques sérieuses ou déguise des baisses d’activité,
- L’élargissement des forfaits-jours décidés unilatéralement par l’employeur,
- La modification forcée du contrat de travail en cas d’accord d’entreprise portant sur l’emploi.
Pas étonnant que le Medef applaudisse des deux mains !
Lire la suite : Projet de loi sur le travail : Tout bénéf pour le MEDEF !
- Détails
-
Catégorie : Union syndicale des Retraités
-
Mis à jour : vendredi 19 février 2016 11:20
-
Affichages : 3568
Nous sommes seize millions de retraités Gouvernement et patronat s’en inquiètent. Ils prennent prétexte de ce progrès pour reculer l’âge donnant droit à la retraite, faisant mine d’ignorer que si l’on vit plus vieux c’est surtout parce que l’on travaille moins longtemps et moins durement.
Il fut un temps où l’âge de la retraite était proche de la fin de vie. C’était avant le Front populaire, le Conseil national de la Résistance et les luttes sociales qui ont parcouru le 20ème siècle. Il faudrait aujourd’hui renoncer à ces conquêtes et adhérer aux logiques de l’austérité.
Un bilan qui condamne l’austérité
Mais l’austérité a-t-elle favorisé l’investissement dans l’économie du pays et résorbé le chômage? Amélioré les conditions de vie et de travail dans les villes et les campagnes ? Désendetté la France ?
Non. Après des années de privations au nom de la compétitivité, les fermetures d’entreprise se multiplient, le chômage augmente malgré les radiations, la pauvreté s’étend et atteint 14,2 % de la population, la dette de la France a doublé en 10 ans. A l’inverse, et ceci explique cela, les profits des sociétés du CAC 40 ont fait un bond de 38 % au premier semestre 2015 alors que leur chiffre d’affaires n’augmente que de 3 %. En 30 ans, le total des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par 20 quand la masse salariale ne l’était que par 4,5
Des revendications légitimes et utiles
C’est cette spirale qu’il faut inverser. Défendre les revendications des retraités est non seulement indispensable pour eux-mêmes mais également pour redresser l’économie et restaurer la confiance. Car les retraités contribuent au développement de la société comme consommateurs et au travers de multiples activités d’intérêt général et social indispensables. Cela va de la garde des petits enfants, à l’aide aux devoirs mais aussi de l’engagement dans des associations, les syndicats, les conseils municipaux... 4 millions de retraités sont des aidants.
Lire la suite : Manifestation des retraité-e-s le 10 mars prochain
- Détails
-
Catégorie : Expressions Interprofessionnelles
-
Mis à jour : vendredi 19 février 2016 11:20
-
Affichages : 9542
Le contexte économique et social pèse sur l’ensemble des salarié-e-s, les enjeux sont immenses et plus encore pour une organisation comme la nôtre, qui vise la transformation sociale.
Le monde du travail dans son ensemble est touché : Fermetures d’entreprises, plans sociaux, chômage partiel sont devenus le quotidien de dizaines de milliers de salarié-e-s.
La radicalisation du Medef, avec un gouvernement très à l’écoute, fait que nous assistons à une dégradation de la qualité de vie de l’ensemble des salarié-e-s, quel que soit le secteur d’activité, privé ou public, salarié-e-s à statut, privé-e-s d’emploi ou retraité-e-s.
Nous le savons, seul le rapport de force peut inverser la donne. Tel est le sens de notre consultation des salarié-e-s et de notre proposition d’actions interprofessionnelles dans la 2ème quinzaine de mars.
C’est bien ce qui gênent tant le MEDEF que le gouvernement, d’où les attaques actuelles contre notre organisation syndicale et le droit des salarié-e-s à revendiquer, à manifester, à faire grève.
Lire la suite : Motion de soutien aux Camarades d'Air France
- Détails
-
Catégorie : Luttes professionnelles
-
Mis à jour : jeudi 11 février 2016 14:36
-
Affichages : 14360
"Monsieur le Maire,
A votre initiative, le foyer Home dôme est mort le 31 janvier 2016. C’est plus de 40 ans de service social qui s’arrête. Nous dirions même que vous l’avez assassiné en juillet 2015 avant même que l’Assemblée Générale, chambre d’enregistrement des décisions du maire, ne l’ait validée.
Les résidents, faisant partie de vos priorités ont tous été relogés grâce au travail des salariés, des bailleurs sociaux, des FJT et du CROUS.
Nous, les 26 salariés, qui étions soi-disant votre première priorité, sommes laissés sur le carreau.
Reconnaissant la responsabilité de la municipalité, décideur essentiel des orientations passées et actuelles de Home dôme, vous avez fait des promesses, notamment de reclassements sérieux lors du conseil municipal du 25/09/2015.
Lire la suite : Lettre ouverte des salarié-e-s du Foyer Home Dôme à Olivier Bianchi