200 agents départementaux réunis en assemblée générale le lundi 2 novembre 2015 se sont mis en grève reconductible à partir de 12h.
Le lundi 2 novembre après-midi les personnels mobilisés sont entrés dans l’hémicyclique départemental. Malgré la demande du Président du Conseil départemental aux conseillers départementaux d’aller siéger en commission, 53 conseillers généraux sont restés discuter avec les personnels.
Un certain nombre de grévistes ont ensuite passé la nuit dans les locaux départementaux contrairement aux fausses déclarations du Président à la radio qui a affirmé à tort que personne n’était resté sur place.
Le 3 novembre matin 200 agents départementaux, en grève, sont remontés dans les couloirs de l’assemblée départementale et ont accompagné les représentants de l’intersyndicale CGT, FO, SUD qui ont été reçus par le Président Gouttebel, Alexandre Pourchon, Pierrette Daffix-Ray, Jean-Luc Coupat et le DGS, le DGRH, le DGRM et le DGSAS. Le Président n’a fait aucune concession sur nos revendications. Il a seulement annoncé un Comité technique extraordinaire le 24 novembre 2015 à 9 h.
Violences contre les femmes au travail comme dans la vie ! stop !
Les violences contre les femmes nous concernent toutes et tous. Elles ont lieu dans tous les milieux sociaux, dans tous les territoires, dans tous les pays.
Le 25 novembre est la «journée internationale de lutte pour l’élimination des violences à l’égard des femmes». Les chiffres connus sur les réalités des violences subies par les femmes attestent que nous sommes face à un phénomène social qui a des conséquences sur la société et sur la vie au travail.
C’est aussi un système qui trouve son ancrage dans l’ensemble des inégalités des rapports sociaux de sexe allant des inégalités professionnelles (temps partiels, écarts salariales…) à une vision dévalorisante du corps des femmes jusqu’à la prostitution.
Les conséquences de ces violences sont accrues dans un contexte économique et social dégradé où il est très difficile de trouver du travail, une formation, ou de se loger, et où les politiques d’austérité fragilisent les services publics.
La violence n’est pas une fatalité et construire une société égalitaire, non violente et non sexiste est possible dès à présent ! Pour cela il faut agir dans les lieux de travail et dans la société.
Les salarié-e-s de l'ADAPEI sont en grève depuis lundi 19 octobre.
Ils dénoncent le choix au rabais fait par la direction, concernant leur complémentaire santé.
Le choix patronal d'une complémentaire santé financée à moitié par les salarié-e-s et l'employeur est issu de l'ANI 2013 ; lire le tract de l'UGICT CGT. Les employeurs sont exonérés de leurs cotisations sur ces mutuelles et les salarié-e-s doivent déclarer aux impôts la part financée par les employeurs comme avantage en nature. Il s'agissait d'un cadeau aux patrons, au détriment de la Sécu et des salarié-e-s, issu de l'Accord National Interprofessionnel de janvier 2013 que la CGT n'avait pas signé à l'époque ; nous dénoncions des accords de flexi-précarité à ce moment là.
Dans le cas des ADAPEI, le choix de la mutuelle ramène les prestations à peine au niveau des prestations de la CMU et chaque option coûtera très cher aux salarié-e-s.
Les manques de moyens dans les structures sociales et de santé se font dangereusement sentir ; dangereusement pour les usagers ainsi que pour les agents et salarié-e-s...
Cette somme représente plus que la future construction de la Comédie (30 M€), deux fois la réfection de l'Opéra Municipal ou soixante années de tarif solidaire pour les bus et le tram (600 000 euros).La Ville de Clermont-Ferrand, Clermont-Communauté et le SMTC se voient réclamer plus de 40 millions d'euros de pénalités pour des emprunts contractés avec la banque DEXIA dont la faillite a été prise en charge par l’État.
Ce sont les habitant-e-s de l'agglomération qui pendant vingt ans paieront la facture avec leurs impôts locaux.
L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme organise un bus pour aller soutenir les salarié-e-s d'Air France incriminé-e-s.
Le bus partira à 05h00 du parking Auchan Nord, devant la médiathèque de Clermont-Neyrat (voir le plan). Il reste quelques places (vous inscrire ici). Nous aurons ainsi assez de temps pour rejoindre l'Assemblée Nationale (dans le 7ème arrondissement, proche de la place de la Concorde) où le rendez-vous a été donné par les Camarades d'Air France de 13h à 15h. Au programme des prises de paroles et des concerts. L'horaire de retour sur Clermont-Fd est prévu autour de minuit.
Au même moment, nous organisons une mobilisation de soutien devant l'aéroport de Clermont-Fd Aulnat.
Dans beaucoup de département, les aéroports seront aussi le rendez-vous de toutes et tous les militant-e-s qui refusent la criminalisation de l'action syndicale et se lèvent contre l'austérité et ses effets sur nos emplois et sur nos vies. Les aéroports de Nantes, Montpellier, Toulouse, Strasbourg, pour ne citer qu'eux, seront également dans l'action.
Rendez-vous de 11h à 14h30 devant l'aéroport d'Aulnat.
Les entreprises du secteur porteront leurs revendications :
HOP victime de restructurations,
L'AIA, où le statut de travailleurs de l'État est menacé,
L'aéroport VINCI de Clermont, où le délégué du personnel CGT Arnaud, subit de la discrimination anti-syndicale ;lire le tract.
Le Medef impose un report du départ en retraite d’un an par rapport à l’âge du taux plein.
Les salariés qui ne pourraient différer leur départ subiraient les trois premières années de retraite un abattement de 10 % : une double peine pour les 56 % de salariés qui ne sont plus en emploi et pour les femmes dont la pension est déjà en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes et de 60 % pour les femmes cadres.
Les jeunes générations verraient le niveau de leurs futures pensions diminuer de 8,5 % supplémentaires.
Les retraités essuieraient de nouvelles baisses de leur pouvoir d’achat pendant trois années supplémentaires, outre le report au 1er novembre de la revalorisation de leurs pensions.
Au total la contribution des salariés actifs et retraités s’établirait à 95 % du besoin de financement contre 5 % pour le Medef : soit 5,7 milliards à la charge des salariés et retraités contre 300 millions pour le patronat.
Pour autant les régimes ARRCO et AGIRC ne seraient pas équilibrés. Le Medef propose donc de mutualiser les réserves des régimes. Il s’ensuivrait un épuisement anticipé de quatre années des réserves de l’ARRCO qui induirait à terme une baisse du niveau des pensions pour tous.
De surcroît, l’accord troque l’existence du régime complémentaire AGIRC contre un engagement à ouvrir une négociation interprofessionnelle sur la notion d’encadrement.
Un marché de dupes très lucratif pour le Medef !
Nouvelle preuve en est que le dialogue social nécessite l’intervention des salariés sur tous les sujets qui les concerne pour être efficace.
Les hommes et les femmes des services douaniers, pour l'année 2014, ont contribué à :
Saisir 2,6 millions d'articles de médicaments dont un certain nombre peut porter atteinte à la santé et dont la majorité est considérée dangereuse selon la définition de l'agence de contrôle du médicament,
Intercepter 198,4 tonnes de produits stupéfiants dont 6,6 tonnes de cocaïne et 157,3 tonnes de cannabis,
Empêcher l'entrée sur le territoire national et communautaire de 8,8 millions de marchandises contrefaites. Les produits contrefaits touchent tous les secteurs d'activité en France (luxe, bâtiment, pièces détachées et parties de véhicules, agro-alimentaire, cosmétique,...etc...),
Contrôler 6,6 millions de jouets dont un million d'entre eux sont non-conformes (soit une augmentation de 500 % par rapport aux années précédentes),
Collecter 69 milliards d'euros soit 17 % des recettes budgétaires totales de l’État,
Récupérer 33,7 millions d'euros d'avoirs criminels dans le cadre de la fraude fiscale et financière estimée à près de 80 milliards d'euros selon un rapport parlementaire,
Sauvegarder les espèces de la flore et de la faune menacées d'extinction et qui constituent le patrimoine mondial de l'humanité,
Accompagner les entreprises dans leurs démarches douanières,
Protéger les populations dans le cadre de la lutte anti-terroriste.