Le 23 septembre sera une journée confédérale d'actions et d'informations contre la criminalisation anti-syndicale. La CGT est particulièrement visée et les militant-e-s CGT trop souvent victimes de discrimination. Toute l'info confédérale à ce lien.
Notre région n'est pas épargnée par cette volonté du gouvernement et des patrons de criminaliser presque systématiquement chaque opposition manifestée par la CGT. Nous avons soutenu cette année :
Éric, secrétaire de l'UL de Moulins,
Les cheminot-e-s dicriminé-e-s suite au mouvement de mai 2014,
Nicolas, DS chez Maxi-Toys,
Maryline, secrétaire de CHSCT à Orange,
La direction du Comité Régional CGT de l'UD 03 et de l'UL de Montluçon dans l'affaire Environnement Recycling.
Et tant d'autres Camarades à la FAPT, Michelin, la liste est très loin d'être exhaustive.
"Syndicalistes, pas voyous", participons nombreuses et nombreux à la journée d'étude organisée par le Comité Régional CGT le 23 septembre prochain.
Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire en suivant ce lien.
Chrystelle MARCHAND, représentante du personnel élue à la Banque Populaire du Massif Central (BPMC), membre du CHSCT et de la Commission Exécutive de l’Union Locale de Tulle (Corrèze), fait l’objet d’une procédure de licenciement.
C'est le dernier épisode du scandaleux feuilleton de l’été où notre collègue serait la victime de la discrimination syndicale (la vraie vedette du film…).
Jugez plutôt :
Après avoir vainement tenté de convoquer un Comité d’Entreprise Extraordinaire un 30 juillet (…), la Direction a dû repousser la date au 3 septembre prochain.
Convocation pendant ses congés, harcèlement téléphonique auprès de ses filles (seules présentes au domicile) pour signer le recommandé, visite du Directeur de Groupe pendant son absence pour les mêmes raisons, etc.
La forme est détestable.
Le fond ne vaut guère mieux puisque le dossier de la Direction s’appuie, entre autre, sur quelques lettres de réclamations clients. La BPMC, comme les autres Banques Populaires Régionales, en reçoit entre 1.500 et 2.000 par an sans déclencher systématiquement ni avertissement, encore moins de licenciement à l’encontre des salarié-e-s.
La SNCF a proposé aux ACC de prendre en charge les chantiers de démantèlement de vieux matériels. Cette proposition ne suffirait pas à donner de l'activité à l'ensemble des salarié-e-s.
Multiplier les pistes de travail et ne rien mettre de côté est la stratégie de la CGT ACC-IM. L'objectif est et reste de garder les 320 salarié-e-s sur le site.
Le motif réel et sérieux de ce projet tient en peu de mots : puisque le salaire est l’ennemi désigné de la sauvegarde des profits et des dividendes versés aux actionnaires, le droit syndical, instrument de défense de la rémunération du Travail doit être raboté, comme le Code du travail l’est par la loi Macron.
Évaluer la portée de cette loi, c’est d’abord éliminer la méthode consistant à se mettre en situation immédiate d’amendement a priori. Cette méthode dont abusent les négociateurs à l’insu de leurs mandataires, les salarié-e-s syndiqué-e-s, entraîne un suivisme à l’égard des revendications du Medef, avec les dégâts conséquents, visibles de tous. Par cette méthode oui-ouiste, seul le texte patronal est pris en compte, ce que pratique Rebsamen sans vergogne.
Les chiffres diffusés aujourd’hui par l’Insee confirment la gravité de la situation économique et sociale. Pour le deuxième trimestre consécutif, l’économie française fait du surplace, l’investissement des entreprises recule, la production industrielle continue de reculer pratiquement dans toutes les grandes branches, les exportations stagnent. Le seul facteur qui contribue positivement à l’activité économique, c’est la consommation, notamment celle des ménages. Mais ce facteur risque aussi de prendre un coup à la rentrée.
L’économie française, comme l’ensemble de la zone euro est menacée de déflation, une situation où l’anticipation de la baisse des prix alimente l’attentisme, réduit la consommation et la production et par voie de conséquence l’emploi et l’investissement.
Dans ce calme aoûtien, seule la CGT s'élevait contre la fermeture du foyer Home Dôme. Nous étions les seuls à avancer des arguments, entendons nous.
Depuis cette semaine, les résident-e-s se sont également emparé-e-s du sujet. Bien relayé-e-s par le Semeur Hebdo et NRJ, on a pu entendre tout ce que leur apporte cette structure sociale et leur inquiétude quant-à sa fermeture.