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Catégorie : Luttes professionnelles
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Mis à jour : mercredi 4 novembre 2015 09:28
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200 agents départementaux réunis en assemblée générale le lundi 2 novembre 2015 se sont mis en grève reconductible à partir de 12h.
Le lundi 2 novembre après-midi les personnels mobilisés sont entrés dans l’hémicyclique départemental. Malgré la demande du Président du Conseil départemental aux conseillers départementaux d’aller siéger en commission, 53 conseillers généraux sont restés discuter avec les personnels.
Un certain nombre de grévistes ont ensuite passé la nuit dans les locaux départementaux contrairement aux fausses déclarations du Président à la radio qui a affirmé à tort que personne n’était resté sur place.
Le 3 novembre matin 200 agents départementaux, en grève, sont remontés dans les couloirs de l’assemblée départementale et ont accompagné les représentants de l’intersyndicale CGT, FO, SUD qui ont été reçus par le Président Gouttebel, Alexandre Pourchon, Pierrette Daffix-Ray, Jean-Luc Coupat et le DGS, le DGRH, le DGRM et le DGSAS. Le Président n’a fait aucune concession sur nos revendications. Il a seulement annoncé un Comité technique extraordinaire le 24 novembre 2015 à 9 h.
Lire la suite : Plan social au conseil départemental du Puy de Dôme : Bilan de 2 jours de grève.
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Catégorie : Luttes professionnelles
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Mis à jour : mercredi 14 octobre 2015 14:30
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Par le Collectif Liberté, Égalité, Justice.
A midi ce 14 octobre, les sirènes des syndicats de policiers ont hurlé sous les fenêtres du ministère de la Justice et devant les palais de justice pour demander plus de moyens, une légitime défense de principe et dénoncer « une rupture » avec la justice, fantasme né du prétendu « laxisme » de la politique pénale.
Face à l’extrême violence exercée contre un policier dans l’exercice de ses fonctions le 5 octobre, l’émotion est légitime. Son instrumentalisation ne l’est pas, pas plus que l’empressement d’un gouvernement à répondre à l’emballement médiatique. Autant d’errements que l’on croyait révolus.
Les syndicats de policiers font le choix de la démonstration de force et prétendent répondre au malaise réel de leur profession en profitant de ce fait dramatique pour accuser la Justice, sa ministre de tutelle et ses acteurs.
C’est par un raccourci relevant de la manipulation qu’ils tentent d’attribuer à l’institution judiciaire la responsabilité du geste d’un individu. Cette récupération corporatiste incriminant une politique pénale laxiste et une justice hors des réalités ne résiste pas à l’analyse.
Lire la suite : Refuser les permissions de sortir, c’est vouloir maintenir les personnes détenues en dehors de la...