Luttes professionnelles

Plan social au conseil départemental du Puy de Dôme : Bilan de 2 jours de grève.

200 agents départementaux réunis en assemblée générale le lundi 2 novembre 2015 se sont mis en grève reconductible à partir de 12h.

Le lundi 2 novembre après-midi les personnels mobilisés sont entrés dans l’hémicyclique départemental. Malgré la demande du Président du Conseil départemental aux conseillers départementaux d’aller siéger en commission, 53 conseillers généraux sont restés discuter avec les personnels.

Un certain nombre de grévistes ont ensuite passé la nuit dans les locaux départementaux contrairement aux fausses déclarations du Président à la radio qui a affirmé à tort que personne n’était resté sur place.

Le 3 novembre matin 200 agents départementaux, en grève, sont remontés dans les couloirs de l’assemblée départementale et ont accompagné les représentants de l’intersyndicale CGT, FO, SUD qui ont été reçus par le Président Gouttebel, Alexandre Pourchon, Pierrette Daffix-Ray, Jean-Luc Coupat et le DGS, le DGRH, le DGRM et le DGSAS. Le Président n’a fait aucune concession sur nos revendications. Il a seulement annoncé un Comité technique extraordinaire le 24 novembre 2015 à 9 h.

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Journée douanes mortes en Auvergne, jeudi 15 octobre

Les hommes et les femmes des services douaniers, pour l'année 2014, ont contribué à :

  • Saisir 2,6 millions d'articles de médicaments dont un certain nombre peut porter atteinte à la santé et dont la majorité est considérée dangereuse selon la définition de l'agence de contrôle du médicament,
  • Intercepter 198,4 tonnes de produits stupéfiants dont 6,6 tonnes de cocaïne et 157,3 tonnes de cannabis,
  • Empêcher l'entrée sur le territoire national et communautaire de 8,8 millions de marchandises contrefaites. Les produits contrefaits touchent tous les secteurs d'activité en France (luxe, bâtiment, pièces détachées et parties de véhicules, agro-alimentaire, cosmétique,...etc...),
  • Contrôler 6,6 millions de jouets dont un million d'entre eux sont non-conformes (soit une augmentation de 500 % par rapport aux années précédentes),
  • Collecter 69 milliards d'euros soit 17 % des recettes budgétaires totales de l’État,
  • Récupérer 33,7 millions d'euros d'avoirs criminels dans le cadre de la fraude fiscale et financière estimée à près de 80 milliards d'euros selon un rapport parlementaire,
  • Sauvegarder les espèces de la flore et de la faune menacées d'extinction et qui constituent le patrimoine mondial de l'humanité,
  • Accompagner les entreprises dans leurs démarches douanières,
  • Protéger les populations dans le cadre de la lutte anti-terroriste.

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Six arrestations, plus de 8000 emplois menacés et devinez pourquoi on fait la Une ?

Communiqué du syndicat CGT Air France :

Six de nos collègues, salariés Air France, viennent d'être interpelés ce matin à l'aurore. Ils feront la une des journaux tels de véritables ennemis publics. Ils voudront les sacrifier sous l'injonction du Premier Ministre, faisant de la répression militante et syndicale son nouveau cheval de bataille.

Ces manœuvres ne nous détourneront pas de notre objectif principal : aucun licenciement à Air France !

Sous son impulsion, le gouvernement soit disant de « gauche » oublie définitivement la courbe du chômage et va même jusqu'à l’encourager en validant les 2900 suppressions d'emplois ainsi que plus de 5000 qui suivront si nous laissons faire.

Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de la situation du transport aérien français, de notre entreprise qui navigue à vue ? Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de ces milliers d’emplois détruits ?

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Refuser les permissions de sortir, c’est vouloir maintenir les personnes détenues en dehors de la société.

Par le Collectif Liberté, Égalité, Justice.

A midi ce 14 octobre, les sirènes des syndicats de policiers ont hurlé sous les fenêtres du ministère de la Justice et devant les palais de justice pour demander plus de moyens, une légitime défense de principe et dénoncer « une rupture » avec la justice, fantasme né du prétendu « laxisme » de la politique pénale.

Face à l’extrême violence exercée contre un policier dans l’exercice de ses fonctions le 5 octobre, l’émotion est légitime. Son instrumentalisation ne l’est pas, pas plus que l’empressement d’un gouvernement à répondre à l’emballement médiatique. Autant d’errements que l’on croyait révolus.

Les syndicats de policiers font le choix de la démonstration de force et prétendent répondre au malaise réel de leur profession en profitant de ce fait dramatique pour accuser la Justice, sa ministre de tutelle et ses acteurs.

C’est par un raccourci relevant de la manipulation qu’ils tentent d’attribuer à l’institution judiciaire la responsabilité du geste d’un individu. Cette récupération corporatiste incriminant une politique pénale laxiste et une justice hors des réalités ne résiste pas à l’analyse.

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Appelle à la grève du Centre Hospitalier Guy Thomas de Riom.

Les Organisations syndicales CGT, CFDT et FO du Centre Hospitalier Guy Thomas de Riom appellent depuis le 6 octobre 2015 à un mouvement de grève reconductible.

A l’occasion de la présentation par la Direction d’un projet de restructuration des services EHPAD (Les jardin, Pasteur 2 et Pasteur 3), les agents ont appris la suppression de poste et la modification pour certain de leur poste et de leur compétence.

Outre le non-respect des métiers de la santé, les organisations syndicales et les agents déplorent que la restructuration dégrade la qualité de soins et soit au détriment des résidents.

Mercredi 14 octobre, jour du début de la grève, les agents des EHPAD de l’hôpital de Riom se mobilisent à l’unanimité. Il n’y aura pas d’accord possible sur une suppression de poste dans un secteur qui subit déjà les aléas d’un effectif restreint et aux conditions de travail souvent dégradées, avant même la mise en place de cette restructuration.

Les organisations syndicales en appellent à la Direction pour que cette restructuration soit ni plus ni moins qu’abandonnée.

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