Constellium, fin des NAO
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- Catégorie : Luttes professionnelles
- Mis à jour : vendredi 22 décembre 2017 15:22
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Flash – NAO / N°3 du jeudi 21 décembre 2017, Syndicat Cgt Constellium Issoire
La troisième réunion sur la politique salariale 2018 entre la direction et les organisations syndicales, CGT/FO/CGC s'est soldée par les dernières propositions
suivantes :
Augmentation générale du salaire de base au 1, Janvier 2018 de 1,1 %. soit 18,50€ sur le minimum de la grille (c'est la seule augmentation qui profitera aux intérimaires).
> Augmentation individuelle 0,9 % au mérite sur l'ensemble de l'année.
> Augmentation de 6€ de la participation de l'employeur sur la mutuelle.
> Augmentation de 25€ de la prime vacances.
> Augmentation de 50€ de la prime mariage et PACS.
Face à ces dernières propositions, les organisations syndicales, à la demande des salarié-e-s en grève. ont fait une contre-proposition d'une augmentation générale de 1,2% avec un talon de 25€ mini et de 0,8% d'augmentation individuelle.
La balle était donc dans le camp de notre direction, elle n'a pas su la saisir, nous saurons lui faire payer la note sur toute l'année 2018.
Si ces dernières propositions, dans une usine qui a battu tous les records financiers en 2017, restent éloignées de la revendication des salarié-e-s grévistes d'une augmentation minimum de 50€ du salaire de base au 1er Janvier, ce sont les actions engagées depuis le mercredi 13 décembre, qui ont obligé nos dirigeants a revoir la copie des trois dernières années (0,5% d'augmentation du salaire de base).
Nous remercions les ouvriers, les ATAM qui se sont investi-e-s dans une lutte exemplaire, responsable et peu onéreuse pendant une semaine.
Nous avons retrouvé un rapport de force efficace qui a eu un impact incontestable.
Nous remercions notre encadrement, les collaborateurs du patronat qui profiteront le plus de notre grève. Eux qui ont mis à longueur de journée la pression sur les grévistes (tentative d'intimidation, lettres recommandées, flicage, etc.). Ils ont même été jusqu'à tenter de nous faire croire que la fumée des pétards était plus incommodante pour le personnel que celle des laminoirs, de la fonderie, des chariots ou les conditions de travail des salariés du LITHIUM : méprisant et honteux.
Bravo aux grévistes pour cette belle lutte !