Expressions Interprofessionnelles

Plus 0,93% pour le Smic, plus 20% pour les dirigeants des entreprises ! On accentue les inégalités sociales !

Montreuil, 19 décembre 2016

Comme cela aura été le cas durant tout le quinquennat de François Hollande, le Gouvernement refuse cette année encore tout coup de pouce à l’augmentation du Smic, après 54 mois de blocage des pensions de retraite.

Le Smic horaire sera donc augmenté de quelques centimes, pas même de quoi couvrir les hausses du prix du gaz et de l’essence déjà programmées pour janvier.
Cette politique d’austérité ne sert que les intérêts financiers du patronat et conduit à l’explosion des inégalités et de la pauvreté.
C’est aussi un frein aux négociations salariales (NAO) dans les entreprises et les branches professionnelles.

Cette politique d’austérité est inefficace économiquement : un million de chômeurs de plus en cinq ans et l’explosion des contrats courts et des temps partiels.

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Courrier de l'Avocate de l'ex-salarié de l'élu J.P. Bacquet

Courrier de Éliane PITAUD QUINTIN, Avocate de l’ex-salarié chauffeur du Député Maire de Coudes, à la rédaction de France 3, le 17 mai 2016

Objet : Réponse à l'article mis en ligne le 14/05/2016 à 11h10

Sur le site france3-regions.francetvinfo.fr

Article intitulé : « Condamné aux Prud'hommes, le député PS du Puy-de-Dôme Jean Paul Bacquet fait appel»

Madame, Monsieur,

En ma qualité d'Avocat et conseil de l'ex-chauffeur du député Jean-Paul BACQUET, je suis profondément exaspérée et écœurée par les déclarations de ce dernier que la Justice a condamné pour multiples violations au code du travail, et notamment pour travail dissimulé, licenciement sans cause réelle et sérieuse, travail de nuit, etc.

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Fiction ou réalité ?

Billet d'humeur de nos Camarades du syndicat CGT de la verrerie OI de Puy-Guillaume, le 30/11/2016

"2020, tu te lèves pour aller travailler et mener tes enfants à l'école. Ta femme est déjà partie, avec la suppression des 35h et les nouveaux accords d'entreprise elle travaille 42h par semaine. Elle a bien voulu protester mais les procédures de licenciement ont été facilitées et vous avez besoin de ce travail.

Toi tu fais 39h maintenant. Tu les faisais déjà avant mais tu perds toutes les heures supplémentaires. Ça ne vous arrange pas parce qu'avant tu pouvais aller chercher les enfants à la sortie de l'école mais maintenant il faut payer une garde. Et jusqu'à 19h. À la maison c'est l'enfer.

Ben oui, vous n'avez pas vraiment eu le choix. Tu t'es retrouvé au chômage et avec la dégressivité des allocations tu as été obligé d'accepter un travail à 50km de chez toi. C'est pas dans ta branche, ça fait des frais énormes mais c'était ça ou le RSA.

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Prise de position syndicale concernant les sanctions prises à l'encontre de nos collègues ITSRA

Lettre ouverte de l'intersyndicale de l'ITSRA au syndicat CFDT ITSRA.

L'inter syndicale CGT FO SUD de l'Itsra exprime son désarroi face à l'absence de prise de position de la CFDT, concernant les sanctions prises à l'encontre de nos collègues à l'occasion du mouvement de grève qui a lieu à l'ITSRA.

Au sein même de l'institut, la section CFDT s'est jusqu'alors refusée à prendre position pour la levée des sanctions. Or il s'agit ni plus ni moins que de la répression contre les salariés qui se mobilisent pour la défense de leurs conditions de travail. Il est de la responsabilité des syndicats de se mobiliser dans l'unité quand les salariés sont victimes de la répression pour fait de grève. On ne peut transiger avec les libertés démocratiques et syndicales.

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Le revenu de base n’aura pas lieu

En tout cas, pas tout de suite… Par bien des aspects, le débat sur le revenu de base rappelle celui sur la «flexicurité» qui avait marqué la campagne présidentielle de 2007. En effet, ce qui est au centre du débat, c’est une expression, un mot,plus qu’un dispositif précis.

Pour ne donner qu’une idée de son indéfinition : selon les versions sont envisagés des montants variant de 500 à 1500€ ; certains envisagent le redéploiement de budgets sociaux existants, tandis que d’autres envisagent une augmentation substantielle du niveau des dépenses sociales (et donc des «prélèvements obligatoires») ; enfin, les projets divergent selon qu’ils recommandent de substituer le revenu de base à tout ou partie des dispositifs existants (chômage, assurance maladie, salaire minimum…).

Il va sans dire que selon la réponse à chacun de ces aspects, cela n’a rien à voir : un abandon du système d’assurance chômage - et comme l’avancent certains, du système d’assurance maladie - remplacé par un revenu minimal, constituerait un démantèlement fort de l’État social, et un dégagement complet pour les entreprises de leur responsabilité sociale. À l’inverse, un revenu à 1500 € pour tous les individus, sans remise en cause des dispositifs existants (maladie, retraite, dépendance, voire chômage) serait une avancée considérable qui n’a rien de techniquement impossible, mais qu’on a du mal à envisager sans une modification considérable du rapport de force social, à la fois national et international.

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