Luttes professionnelles

LE JOUR D’APRÈS...

 L’ETAT DOIT EMPECHER LES LICENCIEMENTS ET LES FERMETURES DE NOS USINES.

Nous sommes la CGT de CARGILL Haubourdin, MICHELIN La Roche-sur-Yon, GÉNÉRAL ÉLECTRIC Villeurbanne, LUXFER Gerzat, FAMAR Lyon et BOSCH Rodez. Ça y est nous sommes le jour d’après.
Les multinationales qui nous licencient ont des centaines de milliards d’euros en réserve. Certains groupes qui annoncent des milliers de licenciements à cause du COVID_19 ont encore plus de profit en stock !

Dans la situation actuelle l’État doit les contraindre à utiliser ces moyens pour que nos activités se poursuivent ou reprennent et empêcher nos licenciements.

Nous pouvons tous exiger en signant cette pétition et en écrivant aux Conseils Régionaux pour qu’ils votent la motion que nous proposons SUR CE LIEN

Merci de faire suivre à vos contacts et de signer la pétition en ligne.

Et retrouvez le documentaire de la chaîne LCP en suivant ce lien

Sauvez l'outil de Travail et les emplois des salarié-e-s de Luxfer

 

A Gerzat, commune limitrophe de Clermont-Ferrand, après 14 mois de lutte pour sauver leurs emplois et l'outil industriel face « à une multinationale crapuleuse » et dans l'immédiat, empêcher la destruction des installations, « une soixantaine de salariés-e- et ex-salarié-e-s  de l'usine Luxfer se relaient jour et nuit pour occuper le site ». Leur objectif est clair : «  Tant que l'usine ne sera pas placée sous tutelle de l'Etat pour être mise à disposition d'un repreneur. Tant que le Ministère du Travail n'aura pas invalidé le motif économique de ces licenciements. Et tant qu'une aide plus poussée sur les reclassements des salarié-e-s ne soit mise en place. » Le tout, sous la menace d'intervention musclée de milices privées ou policières et d'engins de destruction.

 

Un reportage à Gerzat (par Georges André) pour la manifestation et le déjeuner sur le rond-point avec l'histoire des ces 14 mois de lutte, de mépris et de non-réponse. Une déclaration du porte-parole qui dit tout de cette épreuve.

 

Soutenez cette lutte en signant LA PETITION 

LUXFER : L’ÉTAT COMPLICE DU CARNAGE INDUSTRIEL

À Gerzat, un combat oublié des politiques et des grands médias...

 « On occupe l’usine jour et nuit pour empêcher notre patron de péter les machines ! » En quelques mots, Axel Peronczyk a tout résumé du drame absurde et violent qui se joue dans un petit coin de France oublié de nos dirigeants politiques et des grands médias.

 

Loin d’être résignés, les Luxfer espèrent la création d’une coopérative ouvrière ou l’arrivée d’un repreneur industriel.

Retrouvez les reportages du média : "Là-bas si j'y suis" :

https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/luxfer-l-etat-complice-du-carnage-industriel

https://la-bas.org/la-bas-magazine/la-bas-express/luxfer-le-ministere-du-travail-autorise-le-licenciement-des-10-syndicalistes

 

LUXFER : réquisition du site contre destruction

La semaine dernière la direction de LUXFER a décidé de faire détruire une partie des outils de travail pour se dédouaner de leurs obligations de revitalisation.
LUXFER c’est 136 licenciements, la fermeture définitive d’un fleuron industriel français, la suppression de l’unique activité mondiale de bouteille de gaz haute pression en aluminium de haute qualité. Ceci, afin de se servir de sa position de monopole pour baisser la qualité des produits et augmenter ces prix de vente, afin d’augmenter les profits des actionnaires.

Hier matin, la direction de LUXFER a encore franchi un cap en envoyant des engins de chantier pour détruire le parc machines illégalement sous le regard passif de l’état. Les salariés de LUXFER ont donc pris la décision d’occuper le site de Gerzat.

Pourtant des solutions existent, un projet de revitalisation viable et construit porté par les salariés n’attend plus que LUXFER respecte ces engagements. Celui-ci rentre dans les critères fixés par LUXFER en préfecture.

Ayant déjà fait toute la chaine hiérarchique du Ministère, les salariés attendent donc une médiation avec les plus hauts fonctionnaires de l’état, M. Lemaire et M. Macron.

Les salariés demandent :
- Que la destruction illégale de l’outil de travail soit arrêtée,
- Que l’état prenne ses responsabilités en usant de leur outil juridique pour forcer LUXFER à respecter ces obligations de revitalisation,
- Que le Ministère du Travail statut sur le motif économique qui ne peut être qu’infondé,
- Avec seulement 15% de salariés reclassés au bout de 8 mois dont la moitié en contrat précaire, une aide de l’état est nécessaire.

Le site est donc occupé 24h/24 jusqu’à nouvel ordre.

Tout renfort est le bienvenu.

Lire le tract intersyndical Luxfer

 

Une conférence de presse est organisée mercredi 22 Janvier à partir de 14h00. Soyons nombreuses et nombreux à soutenir nos camarades!

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