Luttes interprofessionnelles

Hôpital de Riom en danger : des vies menacées !

Contrairement aux espoirs nés de la première alerte en octobre, la situation de la cardiologie ne s'est pas améliorée. Le syndicat CGT du CH de Riom avait anticipé cet échec lors de la mobilisation du 17 octobre dernier. 

La cheffe de service a démissionné, suite au non-respect des engagements de la Direction Générale du CHU de Clermont-Ferrand. Son départ effectif est le 21 novembre. Son remplacement est assuré uniquement jusqu'au 28 novembre (période de congés initialement prévue).

Cette démission menace l'intégralité de la filière cardiologique pour les bassins de Riom et des Combrailles.

Face à cette crise, le syndicat CGT du CH de Riom a :

  • Multiplié les actions auprès des élu-es et des tutelles depuis jeudi dernier.

  • Préparé une campagne d'information pour le grand public.

  • Réuni le personnel en Assemblée Générale (AG) aujourd'hui, aboutissant au vote d'une mobilisation générale des services et à l'organisation d'une réunion publique (lire l'affiche).

En parallèle, l'Union Locale CGT de Riom organise un rassemblement de soutien le mardi 25 novembre 2025 à partir de 14h00 devant l'Agence Régionale de Santé au 60 avenue de l'Union Soviétique à Clermont Ferrand. 
 
L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle l'ensemble des syndicats CGT du Puy de Dôme à se joindre à l'initiative de l'UL Cgt de Riom. Il en va de l'avenir de l'hôpital de Riom.

6 novembre 2025 : actifs-ves et retraité-es, toutes et tous mobilisé-es contre l'austérité !

Invitée de RTL Matin ce jeudi 30 octobre, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, s'est exprimée sur la dégradation des conditions de travail, la situation catastrophique de l'emploi, alarmant sur la désindustrialisation du pays. Elle dénonce un « budget injuste », et violent notamment pour les retraité-es, et réaffirme la nécessité d'un changement de cap en matière de politique sociale et économique du gouvernement.
Réagissant à une déclaration du nouveau ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, Sophie Binet estime que “les conditions de travail sont devenues intenables”. L'explosion des accidents et des morts au travail, ainsi qu’une perte de sens généralisée dans les métiers du lien humain “qu’on veut automatiser à coups de tableurs Excel” en attestent.
Interrogée sur la participation de la CGT à la future conférence sur le travail et les retraites annoncée par le gouvernement, elle a rappelé que cette conférence ne devrait pas être "un outil de communication comme l'a été le conclave”, conditionnant toute participation de la CGT pour y porter ses revendications au vote préalable d’un “budget socialement juste”.
Si ce projet de budget est adopté, les retraité-es en seront les premières victimes, avec l’explosion des frais de santé liée au doublement des franchises médicales, auxquels s'ajoutent les dépassement d'honoraires et l'augmentation des frais de mutuelles; et aussi la désindexation des pensions prévue jusqu’en 2030.
 
C'est pourquoi l'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle l'ensemble de syndicats à manifester aux côtés des retraité-es le 6 novembre à 10h30 Place de Jaude pour dénoncer “ce budget d'une violence inédite notamment pour les retraité-es”, et exiger un budget de justice sociale et fiscale.

22 novembre : agir toutes et tous ensemble contre les violences faites aux femmes !

Les femmes subissent des violences sexistes et sexuelles (VSS) tout au long de leur vie, qui forment un continuum rythmant – voire organisant – la vie des femmes. Il est pourtant possible d’agir pour endiguer ces violences.
À l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes, la CGT appelle à se mobiliser massivement dans la rue et sur les lieux de travail pour obtenir la mise en place immédiate de mesures efficaces contre les violences sexistes et sexuelles:
  • sanctionner les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention des VSS;
  • imposer la sensibilisation annuelle du personnel aux VSS sur les lieux de travail et la formation des encadrant-es, des représentant-es du personnel et de la médecine du travail ;
  • octroyer aux référent-es violences et harcèlement les moyens de jouer leur rôle;
  • permettre aux victimes de VSS sans représentation du personnel d’être défendues par un syndicat face à l’employeur;
  • faire prendre en charge par l’employeur l’ensemble des frais pour les faits de VSS subis en lien, à l’occasion ou du fait du travail ;
  • garantir aux victimes de VSS – au travail ou non – un certain nombre de droits permettant de protéger leur droit au travail : interdiction des
    sanctions, réaménagement du temps et de l’espace de travail, mobilité géographique, jours de congé spécifiques, etc.
Dans le cadre de l'appel national à manifester, le Collectif Départemental du 8 mars toute l'année appelle à une grande manifestation le samedi 22 novembre à partir de 14h00 au départ du parvis de l'école de droit - arrêt campus centre à Clermont-Ferrand.