Luttes interprofessionnelles

1er Mai : pour la paix juste et durable, pour nos retraites et nos salaires !

Le 1er Mai est l’héritage forgé dans le feu des luttes ouvrières, souvent au prix de leur vie, pour obtenir des droits fondamentaux tels que la journée de travail de huit heures, des salaires décents et le respect de la condition humaine.
Le 1er mai 1886 à Chicago, les syndicats étasuniens revendiquaient la journée de 8 heures. Cette revendication a été le catalyseur d'une grève qui a débouché le 3 mai sur des affrontements sanglants à Haymarket Squarales.
Les répressions policières font 3 morts du côté des ouvrier-es, le 4 mai, 15 mort-es dans les rangs de la police après l’explosion d'un bombe.
En France, c'est la première fois que les ouvrier-es, triangle rouge à la boutonnière, défilent en France un 1er mai pour la journée de 8 heures de sommeil.
Dans le nord de la France à Fourmies, le 1er mai 1891 l'infanterie tire sur les ouvrier-es et fait neuf mort-es. Cet épisode dramatique ancre le 1er mai en France et en Europe comme journée de luttes pour les droits des travailleuses et des travailleurs. Ce sera 29 ans après le 1er mai 1890, en 1919 que la loi légalise la réduction du temps de travail à huit heures par jour.
En 1942, un certain gouvernement de Vichy récupère le 1er mai pour en faire, cette année-là, une journée chômée payée à la gloire du travail. Plus tard, en 1945, le gouvernement français interdit les rassemblements du 1er mai pour étouffer toute contestation liée à la guerre d'Algérie. Ce n'est qu'en 1968 que les travailleuses et travailleurs ont pu retrouver leur droit de manifester.
 
Le 1er Mai est donc un jour de résistance et de manifestations où les travailleuses et travailleurs se rassemblent pour revendiquer leurs droits, dénoncer et vaincre les injustices que nous subissons.
 
Les Unions Locales CGT du Puy de Dôme organisent des initiatives partout sur le territoire en ce 1er Mai 2025.
 

Manifestation 3 avril 2025 : mobilisons-nous pour nos services publics, nos salaires et nos retraites

L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme a décidé de se mobiliser pour empêcher le gouvernement et le patronat d’enterrer la question des retraites. À peine appliquée, la réforme des retraites fait déjà des ravages : chômage des seniors en hausse, départs retardés pour les femmes, absence de prise en compte de la pénibilité…
Le premier ministre a trahi ses engagements en affirmant que les « concertations » ne pourraient pas revenir sur les 64 ans. La majorité de la population et des parlementaires exigent l’abrogation de la réforme des retraites : la démocratie doit parler.
 
La CGT du Puy de Dôme appelle tous les salarié-es à rejoindre les fonctionnaires et les agent-es publics, y compris par la grève ce jeudi 3 avril 2025 à partir de 10h00 Place du 1er Mai à Clermont-Ferrand, pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires. 
 
Un cortège se lancera en passant place Delille pour rejoindre la place de Jaude (par la rue Montlosier et la Place Gaillard) afin de rejoindre les organisations syndicales FSU, Solidaires et Unsa pour un grand rassemblement à partir de 12h00. 
 
Sous prétexte d’économie de guerre, gouvernement et patronat veulent nous faire travailler toujours plus et envisagent de nouvelles régressions dans les écoles, les hôpitaux, les universités, la culture, les collectivités locales, les tribunaux. Au contraire, défendons la paix et la coopération entre les peuples, la justice sociale et environnementale : plus que jamais ces combats sont liés.
Pour se soigner, pour répondre aux besoins en matière de transports, de logement, d’éducation et de formation, de recherche, de culture, d’information, de sport pour toutes et tous, d’environnement, et pour lutter contre l’obscurantisme, le 3 avril la CGT du Puy de Dôme appelle aussi à renforcer et développer les services publics. 
 

20 mars 2025 : pour la sécurité sociale, le droit à la retraite et la revalorisation des pensions.

En ce 20 mars 2025, l'USR Cgt 63 et l'UD Cgt 63 appellent à une grande manifestation intergénérationnelle pour la reconquête de la sécurité sociale et pour abroger la réforme des retraites 2023 dans le cadre des concertations organisées par Bayrou entre organisations patronales et syndicales. 
Il est temps de répartir les richesses dans le bon sens, vers celles et ceux qui produisent c'est à dire les travailleurs-ses : pour vivre de son travail, pour des services publics de qualité et pour notre protection sociale qui répond aux besoins de la population, à commencer par le droit à retraite en bonne santé.
 
Rendez-vous le 20 mars 2025 à partir de 14h00 Place Delille à Clermont-Ferrand avec les organisations de retraité-es pour dénoncer les attaques contre les retraité-es portées par le patronat et le gouvernement et défendre leur droit à la santé. 

22 mars : lutte pour l’égalité des droits - Né-es ici ou venu-es d’ailleurs, uni-es contre le racisme !

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée à l’initiative de l’ONU chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre la politique d’apartheid.
Aujourd’hui, le temps n’est pas à commémorer, mais à se mobiliser, à refuser les discours et les pratiques racistes qui s’étendent sur tous les continents – mais aussi en France – et de défendre l’égalité des droits et la démocratie.
La porosité entre l’extrême droite et le sommet de l’État est manifeste, il n’est question que de «  submersion migratoire », de remise en cause du droit du sol, et de politiques contre les travailleur-ses étranger-es avec ou sans papiers. Face à ces représentations xénophobes et racistes, la CGT réaffirme que ce n’est pas l’immigration qui crée le dumping social mais l’absence de droits. Les travailleur-ses font partie intégrante de la classe ouvrière de notre pays et ils et elles doivent bénéficier de l’égalité des droits.
Le climat lourd de menace contre les étranger-es est une porte d’entrée à la remise en cause de l’État de droit et menace toutes les libertés fondamentales de toutes et tous. Les discours de ministres, des dirigeant-es du Rassemblement national alimentaient encore récemment la décomplexation de la violence des militant-es d’extrême droite contre des militant-es à Paris et à Lyon, et les menaces contre les avocat-es et les juges.
 
Ne nous laissons pas intimider, à l'appel du "Collectif Nous aussi" rassemblons-nous samedi 22 mars à partir de 18h30 Place de Jaude à Clermont-Ferrand pour l’unité des travailleur-ses, pour l’égalité des droits et la défense des libertés.

15 mars 2025 : NON à la guerre aux migrant-es.

Depuis des mois, le ministre de l’intérieur, Retailleau, multiplie les déclarations visant à supprimer les possibilités d’accueil et de régularisation des personnes migrantes. Sur fond de racisme décomplexé inspiré par l’extrême droite, le ministre donne aux préfets des consignes fermes de non-régularisation des personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour. A Clermont-Ferrand, le zèle préfectoral ne se fait pas attendre. Maintenir cette politique de stigmatisation des étranger-es, c’est laisser croire à la population qu’une immigration zéro est possible. C’est par là même désigner encore et toujours des boucs émissaires pour saper toute contestation des politiques libérales. Ce ne sont pas les sans-papiers qui provoquent la fermeture de Auchan, des usines Michelin, des classes dans les écoles ou la casse des services publics...
 
RESF 63 organise une manifestation ce 15 mars contre la circulaire Retailleau et plus généralement la politique anti-migrant-es du gouvernement Bayrou Retailleau Darmanin. L'UD Cgt 63, aux côtés d'autres organisations syndicales, associatives et politiques est signataire de cet appel. Rendez-vous samedi 15 mars Place de Jaude à Clermont-Ferrand à partir de 15h00.