9 octobre réussi... Et maintenant ?
- Détails
- Catégorie : Luttes interprofessionnelles
- Mis à jour : jeudi 11 octobre 2018 16:29
- Affichages : 11022
L'intersyndicale nationale se réunira le lundi 15 octobre 2018. Nous avons proposé à l'intersyndicale 63 une rencontre mercredi 17 octobre.
Communiqué de l’Union Départementale CGT du Puy de Dôme - 11 octobre 2018
Issu-e-s du public ou du privé, jeunes comme retraité-e-s pour porter ensemble leurs revendications, les grévistes et manifestant-e-s du 9 octobre 2018 ont répondu nombreux aux appels des syndicats CGT du département et de l’intersyndicale. Il s’agissait d’une journée d’action interprofessionnelle et intergénérationnelles de convergence.
Le cortège long, parfois très animé, de 3.000 personnes dont près des 2/3 dans les rangs de la Cgt, était revendicatif et coloré de son début jusqu’à sa fin. Les dizaines de banderoles déployées prouvent, s’il le fallait, la force des revendications portées et le ras le bol qui s’installe dans notre pays.
Le gouvernement met le feu partout et continue, avec le mépris le plus total envers nous toutes et tous, la démolition du modèle social français et de notre protection sociale. Depuis sa création en 1945, les financiers et capitalistes n’ont pas eu d’autre objectif que de « défaire méthodiquement » les conquis des travailleurs et la Sécurité Sociale en première cible. Avec Macron au pouvoir, ils sont en passe de réussir : individualisation des retraites à venir, conditionnement des pensions chômage, destruction du code du travail et spoliation des cotisations sociales, réformes territoriales, privatisation des biens publics…
Face à ce pillage voulu et organisé par des dirigeants et banquiers qui vivent largement, eux, de notre argent public, la prise de conscience collective se développe ; des foyers de résistance continuent de se mobiliser, chez les Cheminots, dans les Services Publics, l’Énergie, l’AFPA, l’Inspection du Travail, la Métallurgie...
Partout ailleurs, la Cgt est prête pour organiser les salarié-e-s, retraité-e-s et privé-e-s d’emplois, celles et ceux qui subissent violement la dégradation de leurs conditions de vie, de travail et de vivre ensemble ; celles et ceux qui attendent le « ruissèlement » mensonger.
Alors nous appelons le plus grand nombre à rejoindre le mouvement de résistance aux réformes antisociales menées tambour battant. De nombreuses mobilisations vont avoir lieu dans les semaines à venir. Toutes seront l’occasion de se mettre en grève, de manifester et d’agir contre Macron et son monde au pouvoir.
La stratégie est simple : elle appartient aux salarié-e-s. Dans tous les secteurs d’activité, les revendications devront être construites et portées au cœur des entreprises jusqu’au niveau interprofessionnel ; celui-ci redeviendra audible quand les salarié-e-s pèseront sur l’économie, par l’arrêt de leurs productions et la mise en grève reconductible dans leurs secteurs d’activité.
Que ce soit le 13 octobre lors des marches pour le climat, le 18 octobre aux côtés des retraité-e-s, le 19 octobre contre le Bastion Social, le 12 novembre avec les enseignant-e-s, le 25 novembre lors de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le 1 décembre avec la manifestation nationale des chômeurs et précaires ou tous les jours aux côtés des réfugié-e-s, les dates et initiatives de mobilisations existent et tout est possible. La convergence doit se faire, elle se fera.
Nous signalons également l’importance du 5 novembre 2018, journée de lutte pour les libertés syndicales. C’est à cette date qu’est personnellement convoqué au tribunal le Secrétaire Général de la Cgt du Puy de Dôme, pour une initiative déclarée de distribution de tracts en intersyndicale, au péage de Gerzat durant l’été 2016. Pas de conquêtes sociales, sans libertés syndicales !
Pour bien vivre de son travail, la Cgt portent les revendications pour une autre société, dans laquelle l’avis des salarié-e-s, retraité-e-s et privé-e-s d’emplois serait respecté, et pas une fois tous les 5 ans.
Pour une autre redistribution des richesses produite, dans l’intérêt général et pour la prospérité de notre société, exigeons le progrès social avec un salaire minimum à 1.700€ nets, un temps de travail hebdomadaire à 32h, des retraites solidaires à 60 ans prenant en compte la pénibilité et avec un socle à 1.200€, pour une sécurité sociale intégrale, nous appelons les salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d’emploi à agir avec la Cgt, à intervenir dans leur intérêt. C’est le but de notre syndicalisme.
Rejoindre la Cgt ; voter pour la Cgt, notamment lors des élections dans les fonctions publiques le 6 décembre ou tous les jours dans vos entreprises lors de la mise en place des Conseils Économiques et Sociaux ; les moyens d’agir existent et sont à la portée de toutes et tous pour reprendre nos affaires en main, pour le progrès social.