Le combat pour les droits sociaux est constitué d’étapes. Certaines sont décourageantes et d’autres ouvrent des perspectives possibles. La dernière journée des tables de concertation du 17 décembre a été consacrée au chiffrage par l’Unedic des propositions alternatives de la CGT, du Syndeac et de la CIP.
Pour rappel, c’est la première fois que nous avons la possibilité de faire chiffrer nos modèles d’indemnisation. Jusqu’à présent, nous avancions que ces alternatives étaient crédibles. Mais les chiffrages que nous avions étaient tous réalisés à partir des données de la caisse des congés spectacle et étaient pour le moins contestés par nos « adversaires ».
Aujourd’hui, ce débat est clos. L’Unedic admet que nos propositions ne sont pas plus couteuses que la réforme imposée depuis 2003. Le retour à la date anniversaire sur 12 mois évaluée à 35 millions d’euros supplémentaires est largement compensé par un plafonnement des hauts revenus. Il augmenterait le nombre d’allocataires de 3000 personnes jusqu’à présent exclues. Et il éviterait beaucoup de ruptures de droits temporaires chez les actuels ayant droits. Cela conduirait à une bien plus grande continuité de revenu.