Communiqué des syndicats CGT du Puy de Dôme

Communiqué départemental issu de l’Assemblée Générale des Syndicats Cgt du Puy de Dôme, réunie le 29 mars après-midi, à Clermont-Fd.

La loi Travail doit être retirée définitivement !

Près d’une centaine d’appels à la grève sont recensés à ce jour sur le département pour le jeudi 31 mars ; des entreprises et services sont annoncés “à l’arrêt”.

L’Union Départementale Cgt 63 confirme que la journée d’actions et de grève interprofessionnelles du 31 mars sera d’une rare ampleur, notamment à travers la manifestation proposée à Clermont-Fd, par l’intersyndicale Cgt, FO, Solidaires, FSU et UNEF, pour le retrait de la Loi El Khomri.

Le gouvernement entêté et inféodé au MEDEF, doit retirer sa copie et entendre nos revendications. Ce projet de loi a été voulu et écrit pour le patronat, par le patronat. C’est une trahison qui ne peut que nourrir toujours plus la désespérance sociale, alimenter les idéologies de haine. Ce gouvernement fait le lit du pire à venir.

D’ores et déjà, l’Union Départementale et les syndicats Cgt du Puy de Dôme décident de s’engager dans la suite de cette mobilisation, notamment le mardi 5 avril, avec une nouvelle journée nationale de grève et d’actions revendicatives et le samedi 9 pour des manifestations sur le département.

La multiplication des actions interprofessionnelles et dans les entreprise est indispensable pour la poursuite et l’amplification de la mobilisation jusqu’au retrait du projet de loi El Khomri.

La Cgt se déclare disponible auprès de l’ensemble des salarié-e-s, précaires, retraité-e-s, et auprès de la jeunesse. Quoi qu’il arrive, le 1er mai 2016 sera une étape supplémentaire de la lutte.

Dans la période, les militant-e-s syndicaux doivent agir auprès du plus grand nombre de salarié-e-s, par la diffusion, les discussions, réunions ou assemblées. Nos revendications doivent être portées au débat, expliquant et renforçant notre opposition à cette loi régressive. Le renforcement du syndicalisme est également un enjeu pour gagner, par la syndicalisation et la création de syndicats dans les entreprises.

Sans attendre, les syndicats sont appelés à multiplier les Assemblées Générales dans les entreprises, avec la grève, les actions et la reconduction des mouvements à l’ordre du jour.

Là ou ce n’est pas encore fait, les dispositions doivent être prises pour qu’aucun-e salarié-e ne soit empêché-e d’agir. Les contraintes imposées, impactant le droit de grève des salarié-e-s, nécessitent le dépôt de préavis adéquats selon les secteurs, pour couvrir l’action rapidement et dans la durée.

Enfin, la vigilance collective est de rigueur face à la répression anti-syndicale. Défendre ses droits ou son emploi n’est pas un crime, pourtant des militant-e-s et salarié-e-s subissent chaque jour des attaques ou des pressions. Il n’y aura pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales.

La loi Travail doit être retirée définitivement.

Les propositions de la Cgt, pour construire le Code du travail du 21ème siècle, augmenter les salaires, réduire le temps de travail, etc., permettent de répondre aux besoins sociaux, aux problématiques du travail, de l’économie et de l’environnement.

Retrouvez les tracts départementaux, nationaux et les outils disponibles.

Consultez le plan de la manifestation du 31 mars