La CGT, ses structures professionnelles et en territoire alertent et dénoncent la situation de l’entreprise de LUXFER et de ses salarié.es

La seule usine d’Europe à produire des bouteilles d’oxygène médical se situe à Gerzat et se trouve depuis plusieurs mois à l’arrêt. La raison, c’est que le groupe LUXFER qui la détient, a décidé en 2018 de licencier tous les effectifs de l’entreprise provoquant ainsi la fin de la production de bouteilles de gaz respiratoire pour créer une pénurie, forçant ainsi ses clients à acheter des produits de plus basse qualité à un prix plus élevé.

Cette usine a enregistré cette même année des bénéfices en hausse de + 55 % par rapport à l’année précédente. Pour améliorer ses profits, LUXFER ne s’est pas contenté de spéculer en créant cette pénurie, il a mis en danger la sécurité de l’approvisionnement des systèmes de santé mondiaux.

Les ex-salariés dénoncent depuis plusieurs mois le risque que fait courir LUXFER à la filière oxygène respiratoire, car la production de l’usine de Gerzat n’a pas été délocalisée sur de nouvelles lignes de production, mais supprimée ou intégrée dans les lignes d’autres usines déjà saturées.

Il est dans l’intérêt général de garder sur le territoire national la maîtrise de nos productions d’équipement de sécurité (pompier et médical).

En "temps de guerre", une situation exceptionnelle exige des moyens exceptionnels. Il en va de la santé, de la sécurité et de la survie des citoyen.nes.

Lire le communiqué de presse de la CGT Luxfer