Constellium : Un nouveau conflit qui s'imposait

L’ensemble des organisations syndicales CGT, FO, CFE-CGC, l’ensemble des ouvriers, des ATAM et des cadres rejettent en bloc les propositions de nos dirigeants sur la politique salariale 2016.

Certaines et certains se sont mobilisés depuis le 10 Décembre, mais d’autres encore trop nombreux le pensent sans pour autant s’engager dans la bataille.

Le conflit s’imposait face à cette direction méprisante, car à Constellium comme ailleurs, l’augmentation des salaires devient une urgence économique et sociale.

Ce n’est pas l’état d'urgence que notre gouvernement aurait du décréter pour mettre les syndicalistes, les salariés en prison, mais l’urgence d'augmenter les salaires !

Diminuer les capacités du plus grand nombre à consommer en nous proposant des augmentations de salaires de misère (0,5%) sur les deux dernières années, va plonger les salariés d’Issoire dans la récession.

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Hommage aux salarié-e-s mort-e-s au travail : Projet Stèle

La Fédération Nationale des salarié-e-s de la Construction du Bois et de l’Ameublement lance le projet Stèle. Il s’agit de la création d’un monument en hommage aux salarié-e-s, mort-e-s au travail.

“Une pierre, un instant, un silence, pour que tous les salariés sachent que l'on ne meurt pas au travail dans l'anonymat et l'indifférence.

La mise en œuvre du projet Stèle ne peut être le fait que d'une Fédération Syndicale, c'est un projet commun à tous les salariés, à tous ceux qui sont persuadés que nous avons un devoir de mémoire collectif envers les morts au travail.

Au-delà, c'est aussi un message revendicatif fort pour que le travail soit un endroit d'échange, d'écoute et de solidarité.

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L’énergie en grève le 21 janvier

Les salariés contribuant à la production, au transport, à la distribution et au commerce des 152 entreprises de l’électricité et du gaz sont appelés, par la FNME CGT et en intersyndicale dans certaines entreprises ou sites, à cesser le travail et à se rassembler pour dénoncer les mauvais choix industriels et économiques mis en œuvre de façon zélée par le gouvernement sous le regard de l’Europe.

Ce 21 janvier, par l’occupation des sites et les rassemblements locaux ou régionaux organisés par les salariés en grève, de nombreuses perturbations sont à prévoir pour les usagers.

Par l’intervention concertée des salariés de la production des barrages hydrauliques, et de celle des salariés de la production thermique à flamme sur leur outil de travail, le réseau électrique risque d’être « tendu » dans cette période où le froid s’installe sur la France.

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Communiqué de la Fédération Mines Énergies

Depuis plusieurs années maintenant, le secteur de l’énergie vit des transformations considérables.

Privatisations, dérèglementation, casse du service public de l’électricité et du gaz, déstructuration des entreprises historiques et attaques contre les garanties collectives des salariés sont les maux que nous combattons depuis fort longtemps.

Depuis quelques mois, une nouvelle étape est franchie, alliant loi sur la transition énergétique et  injonction de Bruxelles sur le renouvellement des concessions hydrauliques, introduisant concurrence et attaques ciblées sur le modèle intégré EDF.

Cela avec l’assentiment silencieux du gouvernement.

La FNME-CGT a engagé avec ses syndicats un processus de mobilisations autour du triptyque, avenir industriel des entreprises, emplois et garanties collectives/salaires et pensions/salaire « différé » finançant les activités sociales (1%).

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Les Camarades de la Verrerie de Puy Guillaume à la télé "Perdre sa vie à la gagner"

Mardi 26 janvier à 20h40 sur France 5, regardez le reportage « Perdre sa vie à la gagner ». Après le scandale de l'amiante, documentaire sur les produits cancérogènes utilisés dans l'industrie. De très nombreux salariés continuent d'être exposés à des produits toxiques. Liza Fanjeaux mène l'enquête chez les verriers de Givors (Rhône) et Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme), ainsi que chez les dockers de Nantes et Saint-Nazaire sur une menace invisible qui mobilise les salariés, retraités et leurs familles. Suivi à 21h35 d'un débat.

Résumé : Chaque jour, en France, entre 6 et 10 personnes meurent de maladies professionnelles. Malgré le scandale de l'amiante et les progrès de la technologie, plus de deux millions de salariés français continuent d'être régulièrement exposés à des cancérogènes sur leur lieu de travail. La crise économique que connaît le pays, ces dernières années, n'a fait qu'accentuer cette réalité. Ouvriers précaires, recours à la sous-traitance, pression de l'emploi : beaucoup de travailleurs doivent choisir entre «le salaire d'aujourd'hui» et la «santé de demain». Ce film raconte le combat de ces hommes qui, derrière les portes d'usines et au sein d'associations, dénoncent cette épidémie invisible.

Liza Fanjeaux Auteur / Réalisateur

Réouverture d'un site GRDF ERDF à Issoire

Communiqué de la CGT FNME du Puy de Dôme :

Voilà 5 ans, la direction d’ERDF-GRDF prenait la décision de fermer le site d’exploitation d’Issoire avec les encouragements de certaines organisations syndicales en comité d’établissement se félicitant même de faire des économies immobilières !

Avec les conséquences qu’on lui connait, ce dossier a institué le mal être auprès des agents se traduisant notamment par de nombreux arrêts de travail sans parler de la dégradation du service public !

Depuis ce jour, seule la CGT est au côté des salariés et porte haut et fort la réouverture de cette agence.

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De l'argent il y en a pour les patrons !

Communiqué du syndicat CGT Michelin

56 milliards pour 2014, c’est le montant des sommes versées aux actionnaires des 40 premières entreprises françaises (CAC 40).

Ce chiffre fantastique représente l’argent que sortiraient 35 distributeurs de banques s’ils crachaient 24h/24 un billet de 50 euros chaque seconde de l’année. Ces 56 milliards égalent presque le record de 2007 juste avant la crise financière. Si l’on élargit le périmètre à la totalité des entreprises françaises (hors secteur financier). On arrive au montant faramineux de 179 milliards d'euros de dividendes pour 2014.

Combien faut-il de distributeurs de billets dans ce cas ?

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