Prise de position syndicale concernant les sanctions prises à l'encontre de nos collègues ITSRA

Lettre ouverte de l'intersyndicale de l'ITSRA au syndicat CFDT ITSRA.

L'inter syndicale CGT FO SUD de l'Itsra exprime son désarroi face à l'absence de prise de position de la CFDT, concernant les sanctions prises à l'encontre de nos collègues à l'occasion du mouvement de grève qui a lieu à l'ITSRA.

Au sein même de l'institut, la section CFDT s'est jusqu'alors refusée à prendre position pour la levée des sanctions. Or il s'agit ni plus ni moins que de la répression contre les salariés qui se mobilisent pour la défense de leurs conditions de travail. Il est de la responsabilité des syndicats de se mobiliser dans l'unité quand les salariés sont victimes de la répression pour fait de grève. On ne peut transiger avec les libertés démocratiques et syndicales.

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Fiction ou réalité ?

Billet d'humeur de nos Camarades du syndicat CGT de la verrerie OI de Puy-Guillaume, le 30/11/2016

"2020, tu te lèves pour aller travailler et mener tes enfants à l'école. Ta femme est déjà partie, avec la suppression des 35h et les nouveaux accords d'entreprise elle travaille 42h par semaine. Elle a bien voulu protester mais les procédures de licenciement ont été facilitées et vous avez besoin de ce travail.

Toi tu fais 39h maintenant. Tu les faisais déjà avant mais tu perds toutes les heures supplémentaires. Ça ne vous arrange pas parce qu'avant tu pouvais aller chercher les enfants à la sortie de l'école mais maintenant il faut payer une garde. Et jusqu'à 19h. À la maison c'est l'enfer.

Ben oui, vous n'avez pas vraiment eu le choix. Tu t'es retrouvé au chômage et avec la dégressivité des allocations tu as été obligé d'accepter un travail à 50km de chez toi. C'est pas dans ta branche, ça fait des frais énormes mais c'était ça ou le RSA.

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Le revenu de base n’aura pas lieu

En tout cas, pas tout de suite… Par bien des aspects, le débat sur le revenu de base rappelle celui sur la «flexicurité» qui avait marqué la campagne présidentielle de 2007. En effet, ce qui est au centre du débat, c’est une expression, un mot,plus qu’un dispositif précis.

Pour ne donner qu’une idée de son indéfinition : selon les versions sont envisagés des montants variant de 500 à 1500€ ; certains envisagent le redéploiement de budgets sociaux existants, tandis que d’autres envisagent une augmentation substantielle du niveau des dépenses sociales (et donc des «prélèvements obligatoires») ; enfin, les projets divergent selon qu’ils recommandent de substituer le revenu de base à tout ou partie des dispositifs existants (chômage, assurance maladie, salaire minimum…).

Il va sans dire que selon la réponse à chacun de ces aspects, cela n’a rien à voir : un abandon du système d’assurance chômage - et comme l’avancent certains, du système d’assurance maladie - remplacé par un revenu minimal, constituerait un démantèlement fort de l’État social, et un dégagement complet pour les entreprises de leur responsabilité sociale. À l’inverse, un revenu à 1500 € pour tous les individus, sans remise en cause des dispositifs existants (maladie, retraite, dépendance, voire chômage) serait une avancée considérable qui n’a rien de techniquement impossible, mais qu’on a du mal à envisager sans une modification considérable du rapport de force social, à la fois national et international.

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La SEITA menacée, communiqué de l'UD.

Communiqué de l'Union Départementale CGT du Puy de Dôme, 2 décembre 2016.

Mardi 29 novembre 2016, l’annonce a été faite aux salarié-e-s lors du Comité Central d’Entreprise : Imperial Brands veut fermer l’usine SEITA de Riom, la dernière de fabrication de cigarettes sur le sol français.

Ses 239 salarié-e-s et les 87 de Fleury les Aubrais sont aujourd’hui grandement menacé-e-s de rejoindre les 6 millions de privé-e-s d’emploi en France.

L’arrêt de la production de certains produits et la généralisation du paquet neutre ont certes entraîné une baisse de production, mais rien ne laissait présager d’une telle annonce.

Imperial Brands, propriétaire de la SEITA, est en effet un solide groupe industrialo-financier multinational : 4ème producteur mondial de tabac, 2 milliards d’euros de bénéfices en 2015 et des aides publiques dans les pays où ils sont implantés. En France, c’est près 700.000 euros qui sont reversés au titre du Crédit d’Impôts Compétitivité Emplois, tous les ans depuis 2013, soit 2 millions d’euros.

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Intervention de l’Union Départementale CGT, anniversaire des statuts dans la fonction publique

Retrouvez la prise de parole de Julien Pauliac, lors de l’action menée à la fédération du Parti Socialiste 63 le 19 octobre 2016.

« Bonsoir à toutes et tous.

Nous venons de déposer ensemble, en Préfecture, une motion pour la défense de nos libertés syndicales… Nous ne disposons pas encore des informations concernant le procès en appel des 8 camarades de Goodyear qui s’est ouvert à Amiens ce matin et qui se poursuivra demain.

Mais nous allons remettre copie de cette motion aux dirigeants locaux du Parti Socialiste, parti de la majorité de l’actuel gouvernement, gouvernement actuel qui ne recule devant rien pour attaquer celles et ceux qui lutent, celles et ceux qui défendent leurs emplois, celles et ceux qui portent leurs exigences sociales, économique ou environnementales.

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Les salariés ciblés sous prétexte de lutte contre le terrorisme

Montreuil le 14 novembre 2016

Un projet de décret d’application de la Loi du 22 mars 2016 relative « à la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et contre les actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs » est soumis à la Commission Nationale de la Négociation Collective.

À l’instar des excès constatés dans l’application de l’état d’urgence, le texte projeté renferme un nombre conséquent de dangers pour les salariés :

  • Les nombreuses imprécisions rédactionnelles seraient sources de dérives et d’interprétations ;
  • Le risque est patent pour le salarié de se voir confronté à l’arbitraire patronal ou du ministre de l’Intérieur ;
  • La menace d’un refus d’embauche ou d’une perte d’emploi serait fondée sur des « doutes » de l’employeur et un simple avis du ministre, alors même que la loi ne l’envisageait pas ;
  • L’office du juge judiciaire serait neutralisé par l’avis de l’autorité administrative.

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Expression de l'Union Locale de Clermont-Fd

À Clermont-Fd, le 28 novembre 2016

Le vent ultra-libéral qui souffle sur le pays en ce moment n’augure pas des perspectives très encourageantes pour les salariés, loin s’en faut. Le programme d’austérité du gouvernement en place et celui des républicains, largement plébiscité par une droite sans complexe, donne la part belle aux puissants et au patronat, ces mêmes qui ont vu leurs dividendes progresser en 2015. Cette situation est indécente et intolérable. Pire encore, sous le poids des lobbies, les plus hauts responsables de l’état, soi-disant garants du droit et de l’équité, s’en prennent frontalement aux intérêts des salariés. Pour exemple, la première présidente de la Cour d’Appel du département annule purement et simplement 2 ordonnances de référé du conseil de Prud’homme de Clermont-Fd. On peut légitimement s’interroger sur ce qu’auraient pu promettre Michelin et Orange pour pouvoir bénéficier de telles largesses !

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