À Sainte-Marie aussi, le personnel trinque.

Alors que des grèves touchent des établissements de soin publics (Billom), ou des centres privés (EHPAD de Rochefort Montagne, Pôle Santé République, La Châtaigneraie), le troisième "versant" des centres de soins, à savoir les associatifs, est également touché par un mouvement social. Les salarié-e-s de l'hôpital Ste-Marie de Clermont Ferrand seront dans la grève jeudi 26 juin prochain.

Les conditions de travail s'y durcissent là aussi :

  • Pénalisation des arrêts de travail pour maladie
  • Différence de traitement entre les salarié-e-s selon leur statut
  • Flicage non avoué des temps de pause
  • Droit syndical attaqué
  • ...

Autant de difficultés supplémentaires pour les salarié-e-s de cet établissement, où la direction n'a de cesse de tout gérer dans le seul but de l'optimisation financière. L'exemple du traitement infligé aux salarié-e-s des prestataires sur le site est aberrant.

La nécessité de se mobiliser est forte dans tous les versants des fonctions hospitalières. Partout on y subit du management déshumanisé, voir violent dans certains services. Et si les personnels souffrent dans des établissements de soins, comment peut-on envisager de s'y faire soigner correctement ? On parle là encore de service public sacrifié. 

Nous tous, salarié-e-s et usager-e-s, devons défendre l'emploi et le service public hospitalier. En effet avec la "gâteau" que représente la Sécurité Sociale et les milliards que les vautours des assurances privées veulent se partager, il y a malheureusement fort à parier que ces manœuvres continuent bon train.

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