Les liaisons dangereuses de banques françaises avec la colonisation Israélienne !

Initiative pour sensibiliser les sociétaires de la Banque Populaire :

Mardi 29 mai 2018 - 16h30 - Espace Cosmo Society - Clermont-Fd

Consulter le tract qui sera distribué

Consulter le tract des Organisations qui appellent

Initiative AFPS, CCFD, CGT, FIDH, AL-HAQ, LDH, Solidaires

La colonisation israélienne est l’obstacle majeur à la paix et à la création de l’État palestinien.

Le système bancaire israélien constitue un outil essentiel de la politique de colonisation, comme certaines grandes entreprises qui fournissent les services aux colonies dans les territoires palestiniens occupés.

Des banques et assurances françaises ont des liens financiers – des participations directes ou par le biais de fonds d’investissement –  avec ces banques et entreprises israéliennes.

Ces banques Israéliennes acteurs de la colonisation… en lien avec des banques française.

La colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés viole le droit international (4e convention de Genève) : elle est condamnée par l’ensemble de la communauté internationale.

Elle perpétue l’occupation, bloque toute solution politique de paix juste et durable, et entrave tout développement économique palestinien.

Ces banques israéliennes* :

  • Financent des programmes de construction de logements dans les colonies des territoires palestiniens occupés : la banque Hapoalim finance les programmes de Shikun & Binui – Housing and construction dans les colonies de Har Homa, Modi’in Illit, ..
  • Accordent des crédits aux entreprises présentes dans les colonies : les banques Leumi et Hapoalim financent le tramway de Jérusalem qui dessert les colonies de Jérusalem-Est.
  • Implantent des agences dans les colonies : la banque Leumi est présente dans les colonies d’Ariel, Maale Adumim, Pisgat Zeev; la banque Mizrahi Tefahot dans la colonie de Ramat Eshkol…

De grandes entreprises israéliennes construisent les infrastructures et fournissent à ces colonies les services de base : eau, électricité, télécommunications…

*Hapoalim, Leumi, First International Bank of Israel, Israel Discount Bank, Mizrahi Tefahot Bank… Pour plus de détails sur les activités de chacune de ces banques, consulter le site du centre de recherche israélien Who Profits www.whoprofits.org/content/financing-israeli-occupation

Ayant constaté cette violation du droit international, nombre de fonds de pension et banques, européens et américains, tels PGGM aux Pays-Bas, FDC au Luxembourg, Storebrand en Norvège, United Methodist Church aux États-Unis, Danske Bank au Danemark… ont retiré leurs actifs des banques israéliennes concernées.

Et pourtant des banques et assurances françaises continuent à avoir des liens financiers, ou gérer des participations financières dans ces banques et entreprises israéliennes, acteurs de la colonisation.

  • Crédit Agricole : notamment par le biais du fond d’investissement AMUNDI
  • Société Générale : notamment par le biais du fond d’investissement LYXOR
  • Banques Populaires – Caisses d’Épargne : notamment par le biais de NATIXIS et HARRIS
  • AXA : par des participations directes et par le biais d’AXA IM et AB
  • BNP-Paribas : par le biais de THEAM

La liste ci-dessus correspond aux participations identifiées au 30 mars 2016 ; ces informations sont par nature très fluctuantes dans le temps.

Agir – Dénoncer – Se mobiliser

Par cette campagne en direction de banques et assurances françaises, il s’agit de faire pression pour qu’elles mettent fin à tout lien financier avec ces banques et entreprises israéliennes acteurs de la colonisation, comme l’ont fait nombre de fonds de pension et banques européens, et contribuer ainsi à mettre en cause la politique israélienne de colonisation.

En France, les campagnes de dénonciation/mobilisation menées dernièrement, visant

  • Orange, pour son partenariat avec la société israélienne Partner, présente dans les colonies,
  • Veolia, pour sa participation au « tramway colonial » de Jérusalem, et la gestion des déchets dans la vallée du Jourdain,
  • Safège, pour sa participation au projet de téléphérique vers le Mont des Oliviers, et beaucoup d’autres campagnes menées au niveau mondial ont montré que la pression de la société civile est efficace : ces entreprises se sont désengagées de ces « liaisons dangereuses avec la colonisation » conformément aux « recommandations » du ministère des Affaires étrangères publiées en juin 2014.

Comment faire ?

  • Faites connaitre cette campagne auprès des citoyens, des élus, des médias : tracts et cartes postales sont à votre disposition.
  • Écrivez aux banques et assurances visées par la campagne : une lettre type à votre agence bancaire vous est proposée.
  • Faites le savoir aux actionnaires de ces établissements : intervenez dans les assemblées générales, notamment pour les banques mutualistes.

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