Mouvement de grève du chu Clermont Ferrand

Les personnels du CHU de Clermont-Ferrand sont également en grève ! Ce mouvement s’inscrit contre la volonté de la Direction Générale d’imposer des cycles et trames de travail aux personnels contre eux. Sous couvert de vouloir respecter la réglementation, la Direction Générale impose des règles institutionnelles (traduction de ce qu’elle a décidé sur le coin d’une table avec le DRH) qui impose plus de contrainte que n’en prévoit la réglementation. Pour éviter une convergence de tous-tes les mécontent-es, tous les services ne sont pas au courant de ce que seront leurs trames et cycle de travail. Suite à la demande du syndicat CGT du CHU 63, un courrier de soutien de 3 députés NFP du Puy de Dôme a été envoyé à la direction de l'établissement et une rencontre est prévue avec la Sénatrice Marion CANALES.

Une pétition a été mise en ligne. En moins de 72h, c'est plus de 1300 signatures qui ont été récoltées. 

Nous vous invitons à signer et faire signer massivement cette pétition en pièce jointe ou à l'aide du lien ci-dessous : 

https://www.change.org/p/soutenir-les-personnels-en-gr%C3%A8ve-du-chu-de-clermont-ferrand-contre-les-changements-de-rythmes-de-travail

Les personnels du CHU seront de nouveau en grève et rassemblé-es mardi 12 novembre à partir de 14h00 devant le parvis de l'hôpital d'Estaing au 1 Rue Lucie et Raymond Aubrac, 63100 Clermont-Ferrand. L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle à soutenir les personnels et à rejoindre le rassemblement. 

104 lumières vont s'éteindre à Saint Georges de Mons dans l'indifférence totale !

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Le 13 juin 2024, le tribunal de commerce a annoncé la liquidation judiciaire de La Manufacture des Lumières. 

Depuis 40 ans, l’entreprise produisait et développait, en France à  Saint-Georges-de-Mons, des appareils d’éclairage professionnels destinés à tous les espaces publics.

Aujourd'hui, 104 familles sont concernées par cette liquidation brutale. Les salarié-es peuvent compter sur notre organisation syndicale pour les accompagner dans cette épreuve. Le vendredi 21 juin 2024 dès 9h du matin, les salarié-es et la CGT organiseront une journée d’action pour dénoncer cette situation inextricable. À l’aube des élections législatives, il sera intéressant d’entendre comment agissent sur le terrain des circonscriptions les acteurs politiques locaux pour pérenniser les emplois dans notre département.

Le 25 juin 2020, nous étions 1000 devant l'entreprise LUXFER pour réclamer la RÉOUVERTURE et la NATIONALISATION du dernier fabricant européen de bouteilles d’oxygène médical, l'état avait s'en état d'âme apporter aucune aide pour tenter de sauver cette entreprise. 4 ans plus tard, notre territoire est de nouveau touché par ce nouveau drame sur notre département. Quoi qu’il en soit nous allons passer à l'étape suivante avec la mise en place du Village syndical CGT, , podium-média et tour de table avec différents intervention.
 
L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle l'ensemble des syndicats CGT du Puy de Dôme à venir soutenir les salarié-es de la Manufacture des Lumières et à montrer la présence d'une CGT forte, unie et déterminée sur l'avenir des emplois industriels dans le Puy de Dôme.

18 Juin : Rassemblement FRET. Tous présent !

Peu importe les aberrations sociales, environnementales, industrielles ou économiques, gouvernement et direction ont décidé de mettre un coup fatal au transport de marchandises public par rail. Le mot d'ordre est clair au FRET SNCF : Suppressions !
 
- 23 flux offerts à la concurrence
- Vente 40 % des actifs de Fret SNCF (terrains et locomotives)
- suppression de 453 emplois.
 
Nous ne pouvons laisser faire. Cela aura un impact sur tous les cheminots, directement ou indirectement.
 
Pour faire entendre notre voix : FRET SNCF DOIT VIVRE ET ÊTRE DÉCLARÉ D’UTILITÉ PUBLIQUE !
 
Rassemblement de défense du fret ferroviaire et de
FRET SNCF le mardi 18 juin à 10h30 au triage des gravanches, 11 route de Clermont 63360 GERZAT.

Grève et rassemblement de la Santé et l'Action Sociale CGT le 15 février

Cette journée spécifique action sociale, Alteris en première ligne, fait suite au décès, par négligence du gouvernement, d'une adolescente de 15 ans suivis par l'aide sociale à l'enfance et Alteris.
 
Cette journée ne montre que la partie immergée de l'iceberg, en effet, la loi Taquet qui pouvait être une avancée pour la prise en charge des mineurs, est restée sans suite par le gouvernement laxiste. A aucun moment, les enfants mineurs suivis par l'ASE ne doivent être placés seuls dans des Hôtels, ne laissant pas la place aux éducateurs-trices de faire leur travail dans de bonnes conditions. 

Ne laissons pas le gouvernement cliver les services, battons nous ensemble pour la défense de nos établissements qu'ils soient publics ou privés, battons nous ensemble pour faire en sorte que ces situations de détresses dramatiques ne se reproduisent pas. Les professionnels de ces établissements méritent de pouvoir prendre en charge ces enfants en respectant leurs valeurs et leurs qualifications.

L'ensemble des services des établissements de l'action sociale, du médico-social, de la santé sont en souffrance. La situation sanitaire et sociale de ces dernières années n'a fait que mettre en exergue ce que nous revendiquons tous depuis bien longtemps. 
 
Soyons donc nombreux et nombreuses le 15 février 2024 à 10h devant la Conseil départementale, 24 rue St Esprit à Clermont-Ferrand.
 

Salaires : les luttes continuent !

Les revendications en matière d'augmentation des salaires et des pensions sont légitimes surtout dans un contexte inflationniste avec une hausse des prix de 5,1% sur un an. La CGT est mobilisée pour revendiquer et gagner des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail et des emplois de qualité.
 
C'est dans ce cadre que cette semaine plusieurs syndicats CGT du Puy de Dôme organisent des initiatives sur le département que ce soit dans le cadre du maintien du service public, dans le cadre du maintien des emplois ou pour gagner des augmentations de salaires ou de meilleures conditions de travail. 
 
Mardi 20 juin : l'USD Cgt 63, aux côtés d'autres organisations syndicales, appelle à une mobilisation Place de Jaude à partir de 11h00 Place de Jaude pour obtenir des moyens suffisants pour les personnels de la santé et de l'action sociale afin de garantir aux usager-ers un accès aux soins et un accompagnement à la hauteur des besoins. 
 
Mardi 20 juin : une bataille politique oppose aujourd’hui le Conseil Régional AURA à l’État sur le financement du réseau ferroviaire en Auvergne ! Sans signature du CPER et sans accord pour le financement des travaux, 5 lignes sont menacées de fermeture dès l’année prochaine. Une véritable politique d’investissement pour le ferroviaire doit être engagée par le Gouvernement pour maintenir le réseau actuel, mais aussi pour développer celui de demain ! Rendez-vous le mardi 20 juin à 11h00 sur l'aire de repos du viaduc de Garabit le long de l’autoroute A75. Rassemblement avec les élu-es, la presse, les associations d’usager-ers et les citoyen-nes. A 12h, un second rassemblement à la gare de Saint-Flour. 
 
Mercredi 21 juin : validé en 2018 puis reporté à plusieurs reprises, le projet Refondation de modernisation de l’imprimerie de billets de la Banque de France, qui comprend le déménagement et la reconstruction à Vic le Comte de l’usine de Chamalières, a été une nouvelle fois suspendu par le Conseil Général de l’Institution, lors de sa réunion du 9 juin. La Direction communique que la cause de cette décision est la grève des imprimeur-ses du site, mobilisé-es depuis le 2 décembre pour leurs conditions de travail et le maintien de 18 postes. Le chantage de la Direction doit cesser vis-à-vis des salarié-es en grève, qui défendent légitimement leurs conditions de travail ! Les enjeux de souveraineté et de stabilité économiques sont cruciaux et ils doivent primer, pour financer ce projet indispensable à la Société pour une monnaie fiable et de qualité. Le syndicat CGT Banque de France organise un rassemblement devant les portes de l'imprimerie mercredi 21 juin à partir de 12h00 au 10 Bd Duclaux, 63400 Chamalières. 
 
L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle l'ensemble des ses syndicats et syndiqué-es à soutenir massivement l'ensemble de ces initiatives pour maintenir la pression face à ce gouvernement qui n'a plus ni majorité sociale ni majorité politique. Emmanuel Macron va devoir affronter durablement une défiance record. Il est minoritaire à l'Assemblée nationale et l'adoption de chaque projet de loi nécessitera un travail d'équilibriste à haut risque… 
 
Nous ne lâcherons rien et nous continuerons à maintenir la pression !

L’appel permanent à la grève chez Constellium conduit les salariés à la victoire !

L’entreprise Constellium basé à Issoire dans le département du Puy- de- Dôme est un leader mondial dans le développement, la fabrication et le recyclage de produits et de solutions en aluminium pour le transport, l’industrie et l’aéronautique. Airbus, est le client phare de l’entreprise.

Ce sont 1500 salariés en CDI et 200 intérimaires qui y travaillent en équipes, jour et nuit, la semaine ainsi que le week- end.

L’entreprise connait une belle croissance et des résultats records grâce au travail quotidien des salariés qui se mobilisent, pour fabriquer des produits à fortes valeurs ajoutées comme le LITHIUM, et satisfaire aux exigences de plus en plus fortes des clients. Au premier semestre 2022 le personnel du site d’Issoire a réalisé le résultat budgété de l’année entière. L’année 2022 va donc battre le record de 2019 qui était de 109 M€.

Cette réussite économique doit récompenser le fruit du travail des salariés en se traduisant par des hausses des salaires à la hauteur des besoins. C’est le sens de la lutte menée par les ouvriers, techniciens et cadres de l’entreprise depuis des mois.

Initiée depuis des années dans le cadre des NAO et dans les ateliers et bureaux, la question centrale des salaires devient immédiatement, la revendication incontournable de tous les salariés de l’usine d’Issoire.
Après l’échec des NAO 2021 et à la demande des femmes et des hommes qui créent les richesses de l’usine, le syndicat CGT décide donc d’innover dans la manière de porter la lutte, et met en place un préavis de grève permanent sur toute l’année 2022. Du 1er janvier au 31 décembre 2022 avec un seul mot d’ordre : la grève permanente pour l’augmentation du salaire de base.

Durant toute l’année, le personnel s’organise et désorganise la production, avec l’appel permanent « on fait grève quand on veut et comme on veut ». Surtout les jours ou l’on produit les commandes à forte valeur ajoutée.

Très rapidement, les travailleurs comprennent que la négociation des salaires avancée par la direction au 27 Octobre devra s’accompagner d’une véritable bataille sur le terrain. Dès lors, les salariés sont unis derrière la revendication portée par de la CGT avec 7% d’augmentation générale soit « un talon de 200 euros minimum pour les bas salaires ».

Les choses s’accélérèrent le 27 octobre, la direction semble enfin entendre les revendications portées et met 5 % sur la table.

Le 8 novembre date de la deuxième réunion des NAO sous la pression d’une grande partie du personnel en grève avec la seule CGT, la direction met 128 euros de talon sur la table, et 5,6 % pour les autres. Le talon représente 7 % d’augmentation du salaire pour les plus bas salaires, entre 500 € et 700 € pour le haut des grilles. Après consultation des grévistes, la CGT signe l’accord salarial.

Cet accord s’appliquera en partie (3%) sur la paie de novembre 2022 avec impact sur treizième mois, la prime d’ancienneté et les forfaits. On peut considérer ça comme un rattrapage pour 2022. 

Persuadés que la stratégie est la bonne, Le Syndicat CGT décide donc de renouveler son appel permanant à la grève jusqu’au 31 décembre 2023. Le syndicat CGT précise que cette stratégie a véritablement contribué à instaurer un rapport de force en faveur des salariés qui à maintes reprises ont eu recours à la grève durant l’année y compris pour régler des situations liées au conditions de travail.

Mais les succès ne s’arrêtent pas là, puisqu’aux élections professionnelles du 6 octobre dernier, la CGT sort nettement majoritaire. Elle a enregistré une augmentation de plus de 8 points et passe de 47 à 53 % des suffrages, 71% chez les ouvrières et ouvriers. 

Depuis l’appel permanent de janvier 2022, une trentaine de salarié(e)s se sont syndiqués durant la lutte et renforcent ainsi l’équipe militante de plus de 140 camarades présents sur le site d’Issoire.

Montreuil le 18 novembre   2022
Rédigé par M.A.