DACHSER veut se faire le droit de grève !
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- Catégorie : Luttes professionnelles
- Mis à jour : jeudi 20 juillet 2023 15:36
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L’entreprise Constellium basé à Issoire dans le département du Puy- de- Dôme est un leader mondial dans le développement, la fabrication et le recyclage de produits et de solutions en aluminium pour le transport, l’industrie et l’aéronautique. Airbus, est le client phare de l’entreprise.
Ce sont 1500 salariés en CDI et 200 intérimaires qui y travaillent en équipes, jour et nuit, la semaine ainsi que le week- end.
L’entreprise connait une belle croissance et des résultats records grâce au travail quotidien des salariés qui se mobilisent, pour fabriquer des produits à fortes valeurs ajoutées comme le LITHIUM, et satisfaire aux exigences de plus en plus fortes des clients. Au premier semestre 2022 le personnel du site d’Issoire a réalisé le résultat budgété de l’année entière. L’année 2022 va donc battre le record de 2019 qui était de 109 M€.
Cette réussite économique doit récompenser le fruit du travail des salariés en se traduisant par des hausses des salaires à la hauteur des besoins. C’est le sens de la lutte menée par les ouvriers, techniciens et cadres de l’entreprise depuis des mois.
Initiée depuis des années dans le cadre des NAO et dans les ateliers et bureaux, la question centrale des salaires devient immédiatement, la revendication incontournable de tous les salariés de l’usine d’Issoire.
Après l’échec des NAO 2021 et à la demande des femmes et des hommes qui créent les richesses de l’usine, le syndicat CGT décide donc d’innover dans la manière de porter la lutte, et met en place un préavis de grève permanent sur toute l’année 2022. Du 1er janvier au 31 décembre 2022 avec un seul mot d’ordre : la grève permanente pour l’augmentation du salaire de base.
Durant toute l’année, le personnel s’organise et désorganise la production, avec l’appel permanent « on fait grève quand on veut et comme on veut ». Surtout les jours ou l’on produit les commandes à forte valeur ajoutée.
Très rapidement, les travailleurs comprennent que la négociation des salaires avancée par la direction au 27 Octobre devra s’accompagner d’une véritable bataille sur le terrain. Dès lors, les salariés sont unis derrière la revendication portée par de la CGT avec 7% d’augmentation générale soit « un talon de 200 euros minimum pour les bas salaires ».
Les choses s’accélérèrent le 27 octobre, la direction semble enfin entendre les revendications portées et met 5 % sur la table.
Le 8 novembre date de la deuxième réunion des NAO sous la pression d’une grande partie du personnel en grève avec la seule CGT, la direction met 128 euros de talon sur la table, et 5,6 % pour les autres. Le talon représente 7 % d’augmentation du salaire pour les plus bas salaires, entre 500 € et 700 € pour le haut des grilles. Après consultation des grévistes, la CGT signe l’accord salarial.
Cet accord s’appliquera en partie (3%) sur la paie de novembre 2022 avec impact sur treizième mois, la prime d’ancienneté et les forfaits. On peut considérer ça comme un rattrapage pour 2022.
Persuadés que la stratégie est la bonne, Le Syndicat CGT décide donc de renouveler son appel permanant à la grève jusqu’au 31 décembre 2023. Le syndicat CGT précise que cette stratégie a véritablement contribué à instaurer un rapport de force en faveur des salariés qui à maintes reprises ont eu recours à la grève durant l’année y compris pour régler des situations liées au conditions de travail.
Mais les succès ne s’arrêtent pas là, puisqu’aux élections professionnelles du 6 octobre dernier, la CGT sort nettement majoritaire. Elle a enregistré une augmentation de plus de 8 points et passe de 47 à 53 % des suffrages, 71% chez les ouvrières et ouvriers.
Depuis l’appel permanent de janvier 2022, une trentaine de salarié(e)s se sont syndiqués durant la lutte et renforcent ainsi l’équipe militante de plus de 140 camarades présents sur le site d’Issoire.
Montreuil le 18 novembre 2022
Rédigé par M.A.
Les agents, salarié.e.s, étudiants, retraité.e.s du secteur public comme privé, et acteurs du secteur sanitaire, social et médico-social se mobilisent car il est grand temps de voir s’ouvrir de véritables négociations sur les revendications portées par l’action des personnels, en lutte, épuisés par la crise sanitaire et non reconnus par le gouvernement.
L’Union Syndicale Départementale CGT Santé et Action Social du Puy De Dôme se mobilisera avec l’ensembles des personnels du public et du privé le Jeudi 22 septembre 2022 à 11h devant l’ARS de Clermont-fd.
Cette journée sera le lancement des mobilisations dans notre secteur qui rejoindra la journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations du 29 septembre pour lutter tous ensemble. Faisons entendre notre colère qui gronde aussi fort que les volcans d’Auvergne!
La Fédération des cheminots a décidé de s’inviter au sommet européen organisé à Lyon du 28 au 30 juin 2022, intitulé : « Journées du réseau transeuropéen de transport ».
Lors de ces journées, les ministres européens des transports traceront les contours libéraux des transports de demain.
C’est pourquoi les cheminots appellent à les salarié-e-s à participer à la manifestation organisée le 28 juin à Lyon, à 13h, aux Brotteaux, pour :
Affiche du 28 juin : cliquez ici
Tract du 28 juin : cliquez ici
Toujours en ligne : pétition en ligne pour le développement du train PUBLIC en Auvergne -Rhône-Alpes
Signez la pétition ICI et Infos-luttes la Cgt informe usagers ICI
Suite au droit d’alerte envoyé à la Direction le 10 Janvier, l’intersyndicale T2C a décidé d’organiser une journée de mobilisation le samedi 5 Février. Les revendications portent essentiellement sur la dégradation des conditions de travail et de la sécurité sur le réseau
Aujourd’hui, nous donnons à l’ensemble des salariés de T2C la possibilité d’exprimer leur colère et leur ras-le-bol en appelant à une journée de grève.
L’intersyndicale vous invite à participer à l’Assemblée Générale le : Samedi 5 Février à 10h Dépôt Pardieu.
Dans cette période et en ce début d’année 2022, l’annonce de la victoire des (ex) salariés de LUXFER est une sacrée bouffée d’oxygène, d’espoir et un sacré point d’appui pour toutes celles et tous ceux qui luttent pour préserver leur outil de travail, leurs compétences, leur emploi, pour relancer une véritable stratégie industrielle, des filières d’avenir et des services publics afin de répondre à l’urgence sociale et climatique. Nous pensons particulièrement aux travailleurs de FERROPEM, de la SAM, d’UGITECH, d’ARKEMA et tant d’autres….
Cette victoire, leur victoire représente une lutte emblématique contre le capital, pour faire triompher un projet industriel au service de l’intérêt général, avec la reconstruction d’une usine de production métallurgique 4.0 , le maintien de leurs savoir-faire, le développement de leurs compétences et la relance de l’emploi en proximité, sur le territoire de Cébazat, dans le Puy de Dôme.
C'est une immense victoire pour toutes celles et de tous ceux qui ont cru à ce projet d’avenir et qui jour après jour, ensemble, sans jamais rien lâcher ont convaincu l’Etat, la région, la Métropole de Clermont de s’engager et d’investir dans la relance industrielle, le travail et l’emploi !
C’est ainsi qu’une page se tourne pour les ancien-ne-s salarié-e-s de Luxfer et qu’un nouveau combat démarre : recréer une activité pérenne sur le territoire Puy-de-Domois et autant d’emplois que ceux qui ont disparu avec la fermeture de Luxfer Gerzat.
"Les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on ne mène pas"
Cette victoire est l’aboutissement de trois années de luttes acharnées bercées par des moments de joies, de doutes, de fraternités, de solidarités, de combats et de vies !
Axel Peronczyk et l’ensemble des ancien-ne-s salarié-e-s de l’usine Luxfer peuvent être fiers de cet aboutissement victorieux qui est le fruit de leurs convictions, de leur force de travail, de leur acharnement, des valeurs qui les animent et qui nous animent toutes et tous dans notre militantisme CGT. Croisons les doigts pour que cette victoire soit le début d’un enchaînement de conquêtes de nouveaux droits dans l’ensemble des professions, dans l’ensemble des luttes professionnelles et interprofessionnelles. Soyons plus que jamais fiers de porter notre organisation CGT et ses valeurs. Les anciens salarié-e-s de Luxfer nous montrent la voie : la lutte paie!
Longue vie aux “Forges de Gerzat”, vive les luttes et vive la CGT.
Lire le communique de presse du syndicat CGT des (ex) salariés de Luxfer
Lire le communiqué de presse de l’UD CGT 63, de l’USTM 63, de la région métaux et du comité régional
Retrouvez l’interview d’Axel Peronczyk, représentant syndical CGT des anciens salariés de Luxfer sur YouTube : ICI ou Facebook : ICI
Premiers articles de presse :
L’humanité :
L’usine nouvelle :
L’infodurable :
La Montagne :
Libération :
Le Figaro :
Radioscoop :
Notre temps :
France 3 Région :
France Bleu :
Les Echos :
7 jours à Clermont
https://www.7joursaclermont.fr/luxfer-la-tenacite-a-fini-par-payer/
Le Semeur Hebdo
Toujours en première ligne face aux effets des crises sanitaire, économique ou sociale, les invisibles ont montré leur colère au grand jour le 7 décembre 2021, où 50000 professionnels du secteur social, médico-social et socio-éducatif se sont retrouvés nationalement pour faire entendre leurs revendications et leur colère face à un gouvernement sourd et muet !
Ils continuent à se mobiliser pour des augmentations de salaire, l’amélioration des conditions de travail, une politique budgétaire et de recrutement à hauteur des besoins des institutions et des personnes accompagnées ainsi que pour la défense de leur conventions collectives et la généralisation des acquis de chaque conventions mais aussi pour leurs conditions d’études, trouver un stage est devenu un parcours sans fin et lorsque les stagiaires trouvent, ils viennent trop souvent combler les manques d’effectifs.
Le gouvernement et les employeurs doivent arrêter de vendre le social sur l’autel de la rentabilité.
Privé non lucratif, privé lucratif et public : tous les acteurs du médicosocial travaillent pour et avec de l’humain.
Mardi 1er février rassemblement à 10h00 devant le Conseil départemental et manifestation jusqu’à la préfecture de Clermont-Ferrand.