19 janvier : une journée historique pour lancer la lutte contre la réforme des retraites
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- Catégorie : Luttes interprofessionnelles
- Mis à jour : lundi 23 janvier 2023 13:39
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Qualifiée de « paramétrique » par le gouvernement, car modifiant l’âge de départ à la retraite 64 ans et le nombre de trimestres cotisés pour une pension à taux plein, cette réforme qui ouvre la voie notamment à la suppression des régimes spéciaux considérés comme trop coûteux et à une attaque renforcée contre les droits familiaux, induirait, en réalité, un changement en profondeur du système actuel.
Dans les faits, la réforme annoncée pousse encore plus loin la logique de réduction des dépenses sociales. Elle consacrerait aussi un basculement vers l’impôt, du financement des retraites dont le pilotage ne serait plus assuré par les représentants des salarié-es, mais par le gouvernement et le législateur, au détriment de la démocratie sociale.
Pour toutes ces raisons et pour défendre notre système de retraites contre celles et ceux qui veulent le fragiliser, l'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle, avec l'ensemble des organisations syndicales du département, à une première journée de grève massive !
MANIFESTATION JEUDI 19 JANVIER A CLERMONT-FERRAND
A partir de 10H00 PLACE DU 1er MAI
Lire le communiqué de presse intersyndical 63
La réforme des retraites présentée par Élisabeth Borne le 10 janvier 2023 vise, une fois encore, à baisser les pensions et à obliger les salarié-es et les fonctionnaires à travailler plus longtemps.
La réforme annoncée pousse encore plus loin la logique de réduction des dépenses sociales. Qualifiée de « paramétrique » par le gouvernement, car modifiant l’âge de départ à la retraite et le nombre de trimestres cotisés pour une pension à taux plein, cette réforme qui ouvre la voie notamment à la suppression des régimes spéciaux considérés comme trop coûteux et à une attaque renforcée contre les droits familiaux, induirait, en réalité, un changement en profondeur du système actuel.
Elle consacrerait aussi un basculement vers l’impôt, du financement des retraites dont le pilotage ne serait plus assuré par les représentant-es des salarié-es, mais par le gouvernement et le législateur, au détriment de la démocratie sociale.
Lire la déclaration intersyndicale
Depuis des mois, face à l'inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.
La crise s’intensifie autour de la question des salaires. Depuis quelques jours, des fausses informations discréditent la grève des salariés de Total Énergies, faisant croire qu’il s’agit d’un mouvement de quelques privilégiés grassement rémunérés.
L’accord salarial du 3 octobre 2022 dans la branche Pétrole (que la CGT n’a pas signé) montre que les premiers coefficients (130 à 200) sont inférieurs au Smic.
On est loin du chiffre de 5000 euros brut en moyenne annoncé par la direction de Total Energies, qui parle de moyenne dans un secteur où les écarts de rémunération entre les salariés et les cadres sont très importants.
Et l’inflation, prévue autour de 6 % pour 2022, vient accroitre les difficultés des travailleurs.
Un peu partout en France, les travailleurs se révoltent et réclament des négociations salariales dignes, au moins à la hauteur de l’inflation.
Pour les organisations syndicales du Puy de Dôme CGT, FO, FSU, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63, la grève décidée et votée par les travailleurs∙ses est toujours légitime. Il est inacceptable que des élu∙e∙s et autres personnalités remettent en cause ce droit constitutionnel, en appelant à briser la grève par le pourrissement et y compris par le recours à la force. Pour CGT, FSU, FO, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63 c’est clair : nous nous opposons à toute remise en cause du droit de grève et à toute répression contre les grévistes.
Il y a urgence oui, celle de répondre favorablement aux revendications des salarié∙e∙s !
CGT, FO, FSU, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63 appellent à soutenir les salarié∙e∙s en grève et à organiser et amplifier les luttes sur les salaires, les traitements et sur les revendications dans toutes les entreprises et services. Rassemblement et conférence de presse à 18h00 vendredi 14 octobre devant les marches de la Préfecture de Clermont-Ferrand.
Malgré une actualité qui peut paraître morose ou mortifère, le monde du travail se mobilise quasi quotidiennement car la colère et les revendications ne manquent pas. Ce n’est pas les résultats des récentes élections législatives et la nomination du nouveau gouvernement qui sont aujourd’hui la promesse de lendemains qui chantent.
Plus que jamais dans une France marquée à droite voire très à droite la CGT a un rôle moteur à jouer, qu’elle ne pourra jouer seule. L’unité que nous arriverons à construire autour de sujets majeurs pour le monde du travail tels que les salaires ou encore les retraites sera déterminante. Dans un contexte inflationniste très important, qui a débuté non pas avec la guerre en Ukraine, mais à la fin du 1er semestre 2021, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture, partir en vacances devient en effet de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleuses et travailleurs.
La CGT réclame une réelle réflexion autour des salaires, et non pas un saupoudrage de mesurettes cache misère.
En cette rentrée haute en tensions sociales, la CGT appelle à la mobilisation le 29 septembre prochain à travers toute la France.
Retrouvez les 10 mesures d'urgence pour les salaires et le pouvoir d'achat en suivant ce lien.
Dans un contexte inflationniste très important, qui a débuté non pas avec la guerre en Ukraine, mais à la fin du 1er semestre 2021, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture, partir en vacances devient en effet de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleurs.
Et si le code du travail prévoit une indexation du SMIC en fonction de l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC.
Idem pour les minima de branches, qui devraient augmenter dans la même proportion que le SMIC. Ainsi, depuis la nouvelle revalorisation du 1er août dernier,152 branches professionnelles (sur 171) ayant des minima en dessous du SMIC pendant plusieurs mois.
Le gouvernement poursuit de même une politique fiscale qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics et du financement de la transition écologique. Nos organisations syndicales dénoncent également l’offensive libérale du gouvernement Macron contre l’éducation nationale, la recherche et l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il prévoit une contre-réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleurs et travailleuses de la possibilité d’avoir des indemnisations du chômage justes, une réforme du RSA qui le conditionnerait à une obligation de travailler de 15 à 20 h hebdomadaires, et continue d’envisager une réforme des retraites qui exigerait de travailler davantage et pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions. En ce qui concerne les jeunes et leurs familles, les aides (bourses, APL, allocation de rentrée scolaire) ne sont pas suffisantes pour compenser l’inflation. Une revalorisation significative des bourses scolaires, des APL et de l’ARS est nécessaire pour pallier le prix de la rentrée (qui avec l’inflation a grimpé de 5 à 10 %).
De plus, trop peu de familles bénéficient de ces aides en raison du plafond de ressources à ne pas dépasser. C’est pourquoi la CGT, Solidaires, la FSU, l’UNEF, la Voix Lycéenne et la Confédération Paysanne appellent dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre qui doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée.
Quand l’injustice devient loi, il est de notre devoir de nous mobiliser, de ne pas être dans la fatalité et l’immobilisme. Lutter, c’est agir !
Toutes et tous en grève et en manifestation le 29 septembre ! Départ de la manifestation à 10h30 Place des Luttes (Place des Carmes).
La CGT appelle l’ensemble du monde du travail, chaque salarié, privé d’emploi, retraité ou étudiant à se mobiliser largement le 1er mai prochain à l’occasion des manifestations et rassemblements qui seront organisés partout en France. À cette occasion, nous porterons l’exigence du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix.
Parce qu’il n’y a pas de progrès social possible sans l’assurance d’un avenir durable pour la planète, il n’y aura pas non plus de combat contre la « fin du monde » sans se préoccuper dans le même temps de la « fin du mois ». L’heure est bien à la reconnaissance de la valeur « travail », à la juste rémunération de celui-ci et de notre système solidaire de protection sociale par le salaire brut. Toute augmentation du salaire net par l’abaissement des cotisations sociales est à combattre, car c’est l’ensemble de notre protection sociale qui s’en trouverait fragilisée (retraite, assurance chômage, santé).
Agir et se mobiliser ce 1er mai, c’est porter l’exigence sociale et environnementale au cœur des politiques publiques à mettre en œuvre. C’est agir pour notre système de protection sociale, gagner le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et avant pour les métiers pénibles, c’est gagner un Smic à 2000 € brut et l’augmentation des salaires et des pensions en proportion... Bref, c’est agir tant en direction du gouvernement que du patronat pour gagner un monde de progrès social et de paix !
Pour mieux vivre des fruits de son travail dans un environnement durable et un monde de paix, le 1er mai 2022, mobilisons-nous !