Action syndicale le 25 avril : pour en finir avec les mort-es et les bléssé-es au travail

Par négligence et dans une volonté de maximiser les profits, les employeurs-ses mettent de côté la question des conditions de travail, n'engagent aucune politique de prévention des risques professionnelles que le patronat considère comme trop coûteuse. Comme le résume la Confédération, "travail de malade, malade du travail"... Ces dégradations des conditions de travail et de l'organisation du travail conduisent un nombre grandissant de travailleuses et travailleurs à choisir la rupture conventionnelle plutôt que de continuer à se détruire au travail. 
 
Concernant la prévention, de l'aveu même du conseiller technique de l'ancienne première ministre Elisabeth Borne, "les entreprises ont des outils pour la prévention, mais peu les utilisent, seulement 40 % des entreprises ont des DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels) alors que c’est obligatoire".
 
Les réformes des instances représentatives des travailleuses et travailleurs (IRP) avec notamment la suppression des CHSCT est lourde de conséquences puisque les IRP n'ont plus la possibilité d'intervenir directement sur les outils de production. Le 28 avril a été choisi par l’Organisation Internationale du Travail pour rappeler au monde l’enjeu de la santé et la sécurité au travail et l’importance de la prévention des risques professionnels.
 
Dans le cadre de cette journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail, l’Union Départementale CGT du Puy de Dôme organise un rassemblement et une conférence de presse le 25 avril 2024 à 11h00 devant la plaque Pax Labor dans le patio de l’Hôtel de Ville de Clermont-Ferrand. 

Pour la CGT, il faut se battre contre l'idée reçue, selon laquelle il y a des métiers à risques. Aucune fatalité, il faut créer les conditions d’une meilleure sécurité au travail et pour cela il faut de la volonté politique.