Manifestations jeudi 03 décembre 2020 : la Cgt sur tous les fronts
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- Catégorie : Luttes professionnelles
- Mis à jour : mercredi 2 décembre 2020 15:47
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L'intersyndicale départementale éducation (CGT-FSU-SUD-FO, la FCPE va être contactée) qui s'est réunie vendredi 06 novembre appelle à un rassemblement à 10h30 le mardi 10 novembre devant le rectorat de Clermont Ferrand.
Une salle de classe sera reconstruite (avec chaises etc...) et une conférence de presse est invité pour médiatiser l'évènement.
Le Premier ministre et son ministre délégué chargé des transports se sont rendus à Clermont-Ferrand le lundi 5 octobre 2020. Le président de la SNCF, Jean Pierre FARANDOU, était également du voyage.
La CGT lui avait adressé une demande d’audience et a donc été reçue.
Non au harcèlement et à la violence de certains patrons du Puy de Dôme
Le 5 octobre à 7 h, l'USTM-63 vous donne rendez-vous devant l'entreprise Constellium de la ville d'ISSOIRE, pour manifester notre dégoût face à l'acharnement de cette société à vouloir par tous les moyens se débarrasser du secrétaire du syndicat Christian Lacoste, après avoir tenté de l'intimider à plusieurs reprises depuis 2013, après avoir tenté de le corrompre il y a quelques mois, le voilà aujourd'hui accuser de vol...et demain ?
L'USTM 63 et l'UD Cgt 63 appelle les militants à soutenir notre camarade Christian devant les portes de l'usine à partir de 7h00
ENTREPRISE LUXFER A GERZAT- PUY DE DÔME
Souveraineté sanitaire, relocalisation, réindustrialisation…
Passons des déclarations aux actes !
Mi-avril, les organisations syndicales CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, d’Auvergne - Rhône-Alpes s’étaient exprimées ensemble sur la situation de l’entreprise LUXFER, à Gerzat, dans le Puy de Dôme pour relayer la parole des salarié-es de l’entreprise.
Pour rappel, cette usine de LUXFER est le leader de la production de bouteilles d'oxygène médical en Europe. Pourtant il y a 22 mois, la direction de l’entreprise décidait de fermer définitivement l'usine et de licencier tous les effectifs malgré des bénéfices en augmentation de 55 %. La raison ? Une stratégie de prédation : User de sa position de monopole et créer volontairement des difficultés d'approvisionnement pour forcer les clients à prendre des produits de plus basse qualité et faire augmenter leurs prix une première fois en 2019 et une deuxième en 2020 pendant la crise du COVID.
Dès l’annonce du projet, les salarié-e-s de LUXFER et leurs représentants CFDT et CGT, avec le soutien et l'engagement des différentes structures syndicales professionnelles et territoriales des organisations signataires, se sont démené-e-s inlassablement pour proposer des alternatives à ce plan, d’abord à LUXFER dans le cadre de la phase d’information / consultation, puis avec la recherche de repreneurs. Elles et ils ont également porté le projet d’une coopérative puis d’une réquisition de leur entreprise par l’Etat dès lors que la crise sanitaire laissait entrevoir un risque de pénurie de bouteilles d’oxygène.
Après le premier pic et alors que la perspective d’un vaccin reste éloignée, alors que l’Europe et l’ensemble des pays très fortement impactés par le COVID-19 ont déjà connu les situations de pénurie de bouteilles qu’avaient annoncées, de longue date, les ex-salarié-e-s de l’usine, la seule usine d’Europe apte à produire des bouteilles d’oxygène médical va-t-elle encore rester à l'arrêt quand les signes de la "deuxième vague" tant redoutée sont, chaque jour, plus nombreux ?
Rappelons-nous que le contexte avait amené le Président de la République Emmanuel Macron à souligner le besoin de renforcer les services publics et la nécessité de retrouver les moyens de notre souveraineté en termes de production de matériel sanitaire. Il avait déclaré vouloir "rebâtir l’indépendance de la France" notamment sur les produits de première nécessité en affirmant "qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché".
Les communications sur les plans de relance annoncés depuis, que ce soit au niveau national comme au niveau des régions et de l’Europe "déclinent" toutes, sous des formes diverses, les thèmes de la souveraineté économique et de l’indépendance technologique.
Les ex-salarié-e-s sont toujours prêts et disponibles pour apporter leurs compétences et leur savoir-faire au service de l’intérêt général, de la préservation de la santé de toutes et tous. Ils ont poursuivi, avec plusieurs repreneurs, l’élaboration de projets de redémarrage de l’activité bouteilles et de diversification de leur activité, autour des enjeux liés à la "transition écologique". Certains sont très avancés, y compris sur l’angle financement.
C’est pourquoi, nos organisations syndicales soussignées renouvellent leur plein soutien à la lutte sans relâche menée par les salarié-e-s et leurs organisations syndicales. Elles demandent à nouveau que tous les moyens soient déployés pour la relance de la production et la pérennité de l’usine et des emplois.
Comme premier jalon d’un projet plus vaste, la reprise de la production industrielle à LUXFER, et les projets de diversification projetés, auraient valeur de symbole, pour la région AURA, le territoire national et européen, de cette volonté affichée de retrouver souveraineté économique et indépendance technologique.
Les organisations syndicales régionales CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, demandent à l’Etat qu’il décide enfin de s’engager concrètement et sans attendre pour obliger le groupe LUXFER à vendre l’usine. A ce jour, un repreneur sérieux avec un projet viable et financé s’est positionné, mais il reste toujours dans l’attente d’une décision de LUXFER.
Dans une délibération du 10 juillet 2020, le Conseil Régional, demande également à l’Etat d’agir pour que le propriétaire de LUXFER soit forcé de rentrer dans une solution de cession de site. La Région s’engage, si une telle démarche est initiée, à accompagner un projet de reprise du site, aussi bien en termes d’investissements que d’accompagnement des salariés. Cette opération d’accompagnement serait menée conjointement avec les autres collectivités locales, notamment le département du Puy-de-Dôme.
Plus rien ne s’oppose à la relocalisation de l’usine de Gerzat et au redémarrage de sa production de bouteilles d’oxygène médical. Tous les moyens doivent permettre d’affronter la seconde phase de la crise sanitaire que nous abordons.
La relance permettrait également au repreneur de mettre en œuvre des projets de diversification liés aux, impérieux enjeux environnementaux portés par les ex-salariés et leurs organisations syndicales, des collectivités territoriales, des élus et des organisations politiques.
Alors que des collectivités territoriales se sont engagées à différents niveaux, il est insupportable que l’Etat n’agisse pas.
Il est grand temps que les paroles se traduisent en actes.
Le 23 septembre 2020
Les salarié-es de HOP, dont le groupe Air France est le principal actionnaire, ont décidé de se mobiliser face à l'annonce de suppression de 49 emplois.
Ils seront en grève ce vendredi 10 juillet à partir de 9h00 à l'occasion de la venue de la direction sur le site de maintenance de Clermont-Ferrand.
Une conférence de presse est conviée aux alentours de 10H00 et un casse-croûte sera proposé en attendant l'arrivée de la direction de HOP. Tout renforcement interprofessionnel sera le bienvenue pour soutenir nos camarades qui ne veulent pas voir leurs emplois et leurs activités disparaître alors que 7 milliards d'euros ont été mis sur la table par "l'ancien" gouvernement Macron. L'Etat est une fois de plus complice d'une casse sociale organisée sous couvert d'arguments écologiques.
Soyons nombreuses et nombreux aux côtés des salarié-es de HOP ce vendredi !
Article d'Amandine Cailhol – journal LIBÉRATION le 12 février 2019
Après le refus, mardi 12 février 2019, du projet de poursuite d’activité, l’usine du Puy-de-Dôme spécialisée dans la fabrication de bouteilles de gaz risque de fermer en juin, malgré ses bénéfices. Retour sur la lutte des 136 salariés pour conserver leur emploi.
Encore une. À Gerzat, dans le Puy-de-Dôme, la nouvelle est tombée fin novembre : l’usine Luxfer Gas Cylinders, spécialisée dans la fabrication de bouteilles de gaz à haute pression, va fermer. C’est du moins le souhait de la direction du groupe britannique qui a racheté ce site en 2001. Mais les salariés n’entendent pas se laisser faire. Retour, en dix dates, sur leur lutte pour sauver l’emploi.
Ça s’est passé à la cantine. Les salariés qui étaient présents ont vu débouler un homme au visage inconnu : le manager de transition. Certains l’avaient croisé dans les couloirs quelques minutes avant cette réunion matinale de dernière minute, et lui avaient demandé qui il était. «Quelqu’un que vous n’allez pas aimer», leur aurait répondu le nouveau venu. Entre les tables de cantine, il a laissé le directeur du site annoncer la mauvaise nouvelle : après quatre-vingts ans d’existence, l’usine, dont les industriels Air liquide et Linde sont les deux plus gros clients, allait fermer en juin. Au même moment, un communiqué était publié par la direction. Il y était question de l’«environnement économique dégradé» de cette boîte qui produit notamment des extincteurs pour les pompiers de Paris et de Marseille et des bouteilles d’oxygène pour les hôpitaux. La missive pointait aussi «une concurrence de plus en plus agressive provenant notamment de pays à bas coûts» et affirmait la nécessité de «simplifier son outil industriel en réorganisant son activité» et en la «concentrant» sur ses deux autres sites britannique et américain.
«C’était froid, sans aucune délicatesse, se souvient l’un des 136 salariés de Luxfer. On était incrédules car le carnet de commandes était bien rempli.» «On ne s’y attendait tellement pas, raconte un autre, du service des approvisionnements. Après ça, j’ai été arrêté quelques jours. Le médecin voulait même me mettre sous anxiolytiques.»
Aujourd’hui encore, près d’un tiers des salariés est en arrêt maladie, selon la CGT. «Il faut les comprendre. Il y a un minimum de respect à avoir quand on veut virer les gens qui vous ont fait gagner de l’argent pendant des années. Là ça a juste été du mépris», s’agace Axel Peronczyk, élu CGT au CHSCT de l’entreprise.
Lire la suite : Luxfer : « Ils nous ont laissé mourir, ils ont laissé l’usine pourrir »
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