chomage

  • Assurance chômage : Après la loi Travail, le gouvernement va-t-il encore se coucher devant le Medef ?

    Montreuil, le 3 octobre 2016

    Alors que la ministre du Travail a consulté les organisations syndicales et patronales et que la question des négociations assurance chômage se pose, Manuel Valls vient d’écarter une augmentation des cotisations sur les plus hauts salaires et de s’aplatir, encore une fois, devant les hurlements de Pierre Gattaz.

    La CGT a rappelé à Myriam El Khomri ses propositions pour permettre la pérennité de l’assurance chômage dont la dette sert d’instrument de chantage pour baisser les droits :

  • Assurance chômage : la lutte continue !

     

    Le Tribunal de grande instance de Paris (TGI) n’a rien vu de déloyal dans les négociations de couloir relatives à la convention d’assurance chômage.

    Il vient de débouter la CGT de la demande en annulation de l’accord du 22 mars ; il estime que nous n’apportons pas les preuves de la déloyauté des négociations.

    Ni la non communication des chiffrages par l’Unedic des projets successifs aboutissant à des baisses drastiques des allocations, ni les documents le démontrant et récupérés, après coup, quand d’autres les avaient eus avant signature, ni les négociations de couloir, décrites par les signataires eux-mêmes dans leurs témoignages, ni les modifications substantielles entre l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 22 mars et la convention du 14 mai, n’ont convaincu les juges.

  • Assurance chômage : qui est vraiment responsable de l’échec ?

    Communiqué Confédéral CgtMontreuil, le 22 février 2019

    Après « l’échec » de la négociation assurance chômage, Emmanuel Macron vient de se livrer à une belle opération de communication qui relève du scandale, avec une opération de destruction menée depuis plusieurs mois.

    De quel « échec » parle-t-on ? De ne pas avoir accepté, pour les syndicats, pour une fois unanimes, de baisser les droits des chômeurs ? Ou bien faut-il interroger la responsabilité d’avoir refusé côté patronal toute mesure contre la précarité, pourtant « promesse » de Macron ?

    La lettre de cadrage du gouvernement dès le début de la négociation réclamait 1,3 milliards par an d’économies sur le dos des chômeurs. Au passage la promesse de campagne de Macron d’instaurer un bonus-malus sur le recours abusif aux contrats précaires a disparu.

  • Ce n’est pas aux chômeurs de payer !

    Déficit, déficit, déficit…, voilà le mot de ralliement de l’ensemble du patronat relayé par les gouvernements successifs. Et oui, à les écouter, les chômeurs seraient responsables du déficit des caisses de l’UNEDIC. Responsables parce qu’ils ne voudraient pas travailler. Il faudra bien qu’un jour, on nous explique comment près de 6 millions de salariés privés d’emploi pourraient trouver un emploi alors que le Service Public, dont c’est le principal rôle, n’offre que 200 000 offres. Et encore quels emplois ? Intérim, CDD de quelques heures par semaine, etc. voire des offres illégales que le Comité national a dénoncé.

    Comment Pôle emploi va pouvoir réellement se consacrer à sa principale activité en déplaçant 200 conseillers dont la mission sera de sanctionner les mauvais élèves de la recherche d’emploi ? En fermant des agences et en dématérialisant les autres pour éloigner les privés d’emploi des agences restantes ?

  • Chiffres du chômage : le chômage repart à la hausse... et les droits à la baisse ?

    Montreuil le 26 septembre 2016.

    Les chiffres du chômage du mois d’août 2016 montrent clairement que le chômage repart à la hausse, n’en déplaise aux attentes du gouvernement et malheureusement pour tous les salariés concernés.

    La catégorie A progresse de 1% sur trois mois (+36500 personnes) avec un chiffre particulièrement inquiétant de 2,2% pour les moins de 25 ans.

    Aucune catégorie n’échappe à l’augmentation.

  • Chiffres du chômage de juillet 2016 : les vases communicants ne font pas une baisse durable !

    Montreuil, le 24 août 2016

    Le gouvernement va certainement crier à l’inversion de la courbe du chômage, en mettant en avant la très légère baisse de la catégorie A (- 0,5 % sur un mois et -0,1% sur 3 mois). 

    Mais, en regardant dans le détail, on constate d’abord que le chômage des plus de 50 ans n’en finit pas de progresser (encore 0,2 % en juillet et surtout plus 2,8 % sur un an).

    De plus, les catégories B et C, celles des travailleurs précaires, celles des petits boulots de plus en plus court, ne cessent de progresser : en catégorie B (78h ou moins dans le mois) plus 2,3 % sur un mois, plus 1,8 % sur trois mois et plus 4% sur un an, tandis qu’en catégorie C, même progression de 0,8 % sur un mois, 3,1 % sur trois mois et 4,8% sur un an.

    Ainsi, le chômage total des catégories A, B et C s’établit à 5 442 100 personnes, en hausse de 0,1 % sur un mois, 0,8% sur 3 mois et 0,7 % sur un an, soit 39 400 demandeurs d’emploi supplémentaires.

  • Chiffres du chômage de juin : La CGT réclame une autre politique de l’emploi

    Les chiffres du chômage du mois de juin semblent montrer une relative stabilité. Mais, une certaine confusion statistique règne : au mois d’avril, les radiations avaient très fortement augmenté et on compte désormais des tendances sur trois mois, ce qui permet d’afficher des toutes petites baisses (-0,2% et -5300 personnes en catégorie A) alors que le chômage augmente sur un mois (0,2%, +5400 personnes)...

    Toutefois, l’embellie n’est pas encore là : le total des demandeurs d’emploi en catégorie A, B et C s’élève à 5 434 000, il progresse de 0,1 % sur un mois et 0,9% sur un an.

  • Contre la réduction de l’accueil dans les agences de Pôle emploi.

    La direction générale de Pôle emploi a présenté au CCE réuni le 21 juillet 2015 un dossier portant sur «accès direct du demandeur d’emploi à son conseiller référent et développement des services personnalisés sur rendez-vous».

    Sous cet intitulé alléchant - comment ne pas se réjouir a priori que de telles orientations soient envisagées?- ce dossier introduit en fait une réalité particulièrement brutale pour les demandeurs d’emploi.

    Le développement des services personnalisés sur rendez-vous annoncé se fera par la réduction des horaires d’ouverture au public pour l’accueil sur le flux. Ainsi, «un ou plusieurs après-midi peuvent être réservés à la programmation des rendez-vous sur la recherche d’emploi, l’indemnisation ou l’orientation, à l’accès à l’offre de service numérique et aux ateliers collectifs» selon les termes même de la délibération du Conseil d’administration de Pôle emploi sur ce sujet.

  • Dégressivité des allocations chômage, fausse solution, la CGT a d'autres propositions !

    Le président de la république, à l'occasion de ses vœux au Conseil Économique, Social et Environnemental a relancé le débat sur la baisse de la durée d'indemnisation des demandeurs d'emploi considérant que notre système était l'un des plus généreux d'Europe en omettant de dire que 43,3% des demandeurs d'emploi sont indemnisés, que le montant moyen d'indemnisation est de 1100 euros et que de nombreux demandeurs d'emploi perçoivent moins de 987 euros, c'est-à-dire le seuil de pauvreté. D'autres ministres se sont engouffrés dans cette brèche pour mettre la pression sur les négociateurs à la veille de l'ouverture de la négociation assurance chômage en mettant en avant l'étude de la dégressivité des allocations si les « partenaires sociaux » n'arrivaient pas à un accord. Un chantage inacceptable !

    La dégressivité a existé entre 1992 et 2001, selon un rapport de l'INSEE, ce dispositif n'a eu aucune efficacité sur la reprise d'emploi. Il n'y a donc pas lieu de la remettre en place.

    Dans le même temps, un rapport du gouvernement préconise des efforts pour réduire le déficit de l'UNEDIC.

  • Exigeons la réouverture des négociations assurance chômage !

    Depuis le 1er juillet 2014, les allocations ont été réduites à 57% de l’ancien salaire, fortement baissées pour beaucoup de salariés qui alternent « petits boulots » et périodes de chômage, tandis que le différé d’indemnisation a été porté de 75 jours maximum à 180 jours !

    Depuis le 1er octobre 2014, deux règles se combinent redoutablement :

    • La suppression de «réadmission», qui rend les droits non épuisables, même à quelques euros par jour,
    • Les droits rechargeables.

    Les gestionnaires majoritaires de l’UNEDIC prétendent découvrir le problème, alors que l’UNEDIC publiait dès juin 2014 le chiffre de 500 000 allocataires concernés par une baisse drastique de leur allocation.

  • Intermittents : Un jour historique !

    Le combat pour les droits sociaux est constitué d’étapes. Certaines sont décourageantes et d’autres ouvrent des perspectives possibles. La dernière journée des tables de concertation du 17 décembre a été consacrée au chiffrage par l’Unedic des propositions alternatives de la CGT, du Syndeac et de la CIP.

    Pour rappel, c’est la première fois que nous avons la possibilité de faire chiffrer nos modèles d’indemnisation. Jusqu’à présent, nous avancions que ces alternatives étaient crédibles. Mais les chiffrages que nous avions étaient tous réalisés à partir des données de la caisse des congés spectacle et étaient pour le moins contestés par nos « adversaires ».

    Aujourd’hui, ce débat est clos. L’Unedic admet que nos propositions ne sont pas plus couteuses que la réforme imposée depuis 2003. Le retour à la date anniversaire sur 12 mois évaluée à 35 millions d’euros supplémentaires est largement compensé par un plafonnement des hauts revenus. Il augmenterait le nombre d’allocataires de 3000 personnes jusqu’à présent exclues. Et il éviterait beaucoup de ruptures de droits temporaires chez les actuels ayant droits. Cela conduirait à une bien plus grande continuité de revenu.

  • L'Union syndicale de l'Intérim (USI)

  • Les ACC en grande difficulté. Mobilisons nous à leurs côtés le 29 juin.

    L'entreprise ACC Ingénierie et Maintenance est à nouveau en difficulté.

    Son activité de rénovation de matériel roulant ferroviaire est au creux de la vague ; les grands donneurs d'ordre ne lui ont pas renouvelé les contrats qui garantissaient 320 emplois à Clermont-Ferrand. Cinquante emplois ont déjà été perdus, via le non-renouvellement de contrats à durée déterminée.

    En plus des emplois restant, c'est une expertise et un savoir faire unanimement reconnus qui sont donc menacés.

    La dernière rame de RER B doit sortir des ateliers le 30 juin 2015.

    Pour que ce ne soit pas la dernière, les salariés des ACC-IM marqueront cette sortie de façon surprenante et spectaculaire, dans l'espoir de réveiller les décideurs publics et privés.

    A l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, SUD, ils donnent donc rendez-vous le 29 juin à partir de 06h30, au 32 rue Pré la Reine à Clermont-Ferrand.

  • Mobilisation nationale le 1er octobre des intermittent-e-s, privé-e-s d'emploi et précaires.

    La convention d’assurance-chômage entre en vigueur en deux temps : depuis le 1er juillet et à compter du 1er octobre. Celle-ci abaisse les droits de tous les demandeurs d’emploi : travailleurs précaires, intérimaires, intermittents du spectacle, salariés licenciés pénalisés sur leurs indemnités de départ ou obtenues aux prud’hommes.

    La lutte a contraint le gouvernement à ouvrir une concertation pour une « refonte » des annexes 8 et 10 (salariés intermittents du spectacle) qui sera marquée par une séance de travail le 2 octobre prochains. Pendant ces négociations, la CGT spectacle continue de mobiliser afin de faire valoir ses propositions alternatives qui reposent sur les principes suivants :

  • Prime de Noël : Qu'est-ce donc ? Qui la touche ?

    La prime de Noël est attribuée aux bénéficiaires percevant les allocations suivantes :

    • Revenu de solidarité active (RSA socle)
    • Allocation de solidarité spécifique (ASS)
    • Allocation transitoire de solidarité (ATS)
    • Allocation équivalent retraite (AER)
    • Prime forfaitaire mensuelle de reprise d’activité

    Les bénéficiaires du RSA activité n’ont pas droit à cette prime. La prime sera versée autour du 15 décembre.

  • Relance du Syndicat du Spectacle et de l'Audiovisuel CGT Auvergne

    À l’initiative de Camarades toujours syndiqué-e-s, le Syndicat CGT Spectacle et Audiovisuel Auvergne qui était en sommeil depuis quelques temps, est en train de se relancer à Clermont-Fd.

    Dans le contexte des Négociations Nationales de l’UNEDIC qui viennent de redémarrer, les Camarades intermittents du Spectacle ont bien compris qu’une fois encore il va falloir se battre contre le démantèlement de leur statut et de ses annexes spécifiques.

    Faites passer l'information aux salarié-e-s concerné-e-s et contactez nous pour connaître les prochaines réunions de lancement à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Retrouvez le Communiqué de la Fédération CGT du Spectacle

  • Relance du Syndicat du Spectacle et de l'Audiovisuel CGT Auvergne

    À l’initiative de Camarades toujours syndiqué-e-s, le Syndicat CGT Spectacle et Audiovisuel Auvergne qui était en sommeil depuis quelques temps, est en train de se relancer à Clermont-Fd.

    Dans le contexte des Négociations Nationales de l’UNEDIC qui viennent de redémarrer, les Camarades intermittents du Spectacle ont bien compris qu’une fois encore il va falloir se battre contre le démantèlement de leur statut et de ses annexes spécifiques.

    Faites passer l'information aux salarié-e-s concerné-e-s et contactez nous pour connaître les prochaines réunions de lancement à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Retrouvez le Communiqué de la Fédération CGT du Spectacle

  • Réunion du collectif Chômage et Précarité de la CGT.

    Le collectif Chômage Précarité CGT du Puy de Dôme appelle à participer à une réunion :
     
    Jeudi 20 novembre 2014
    18h à l'Hôtel des Vils 55 avenue de l'URSS
    Clermont-Ferrand.
     
     
    Avec la succession de réformes anti-sociales contre les plus précaires de notre société, il est temps de se réunir et de s'organiser, en vue de la manifestation du 6 décembre prochain à Paris.
  • Semaine de l’emploi

    Du 6 au 14 octobre 2016 sur l’ensemble de la Région Auvergne Rhône Alpes, la CGT aux côtés des privés d’emploi et précaires

    Historique de l’action :

    Chaque année, Pôle Emploi, le Conseil Régional et la Direccte organisent un événement intitulé « une semaine pour un emploi ». Sur l’ensemble des départements de Rhône-Alpes, des forums sont organisés. Des milliers de privés d’emploi, d’étudiants, de travailleurs précaires (84 000 en 2014) se retrouvent dans ces rencontres. Depuis 2 ans, suite à la demande d’UD, de comités de privés d’emploi et précaires nous avions décidé d’organiser régionalement un déploiement. Un tract avait été rédigé. Au final, 6000 tracts, chaque année sont distribués sur l’ensemble des initiatives en Rhône-Alpes avec l’aide des UL, des UD, des syndicats de Pôle Emploi et des comités de privés d’emploi. Une réussite. En comité régional, nous avions alors décidé de reconduire chaque année cette action.

    Cette année, faisons encore mieux.

  • Situation et évolution du chômage dans les départements : Auvergne-Rhône-Alpes août 2016

    En région Auvergne-Rhône-Alpes :                                                                                                                                                   

    • 14,5% des chômeurs ont  moins de 25 ans (91 530 personnes)
    • 22,7% des chômeurs ont  plus de 50 ans (143 760 personnes)  
    • 51,1% des chômeurs sont des femmes (323 220 personnes)    
    • 41,5% des chômeurs sont au chômage depuis plus d’un 1 an (262 460 personnes)