Pour une autre répartition des richesses : Augmentons les salaires !
- Détails
- Catégorie : Luttes professionnelles
- Mis à jour : jeudi 19 janvier 2017 19:32
- Affichages : 12669
Communiqué CGT Éduc'action 63, 17/01/16
Grève et manifestation le 1er février pour l'augmentation des salaires !
Après la loi travail, le dernier mauvais coup du gouvernement est l'augmentation dérisoire du SMIC (0,93 %) annoncée le 19 décembre 2016 à l'issue d'une réunion entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
Tou-te-s les salarié-e-s sont impactés car le SMIC est la référence dans de nombreux dispositifs sociaux.
Dans le public, le PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations) avait déjà anticipé cette quasi-stagnation. Selon les échelons, la variation est faible. Le gouvernement parle de « revalorisation et d'augmentation » comme il se félicite de la baisse de la courbe du chômage. Dans les 2 cas, à jouer sur les mots et les personnes concernées, il nourrit le ressentiment et la colère de ses agents. Pour la CGT, les hausses de salaire ne sont pas significatives, elles sont donc insuffisantes. La plupart des agents vont le constater par eux-même sur le bulletin de salaire.
Nous défendons aussi l'égalité de traitement. Les avancées salariales ne doivent pas dépendre de l'évaluation professionnelle (et donc de ses résultats). Le PPCR des fonctionnaires voté par les syndicats utiles au gouvernement n'est pas acceptable en l'état.
Dans le privé, la plupart des négociations annuelles ne sont pas à la hauteur des espérances des salarié-e-s. Les retraités, aussi, voient leur niveau de vie diminuer par la stagnation des pensions quand l'inflation repart.
Pourtant de l'argent, il y en a ...
Depuis plusieurs années, l’État verse annuellement 200 puis 230 milliards d’aides, de crédits d’impôts et d’exonérations aux entreprises. Une paille !
Pour relancer quoi ? Les relocalisations, la mise aux normes sociales et environnementales des entreprises ? Non, pour rétablir les marges de bénéfices de ces entreprises !
Un exemple : Le fameux C.I.C.E. (Crédit Impôt Compétitivité Emploi), tant vanté par le gouvernement, aura coûté 22 milliards en 2016. Beaucoup de grosses entreprises en ont bénéficié : La Poste (341 millions d'€), la SNCF (318 millions d'€), Peugeot (146 millions d'€), Carrefour (120 millions d'€), BPCE (Banque Populaire-Caisse d’Épargne), Casino, Auchan, Renault…
Ont-ils créé des emplois ? Non. Sauvé ? Ils disent que oui. Détruit ? Oui, et ça c'est prouvé , même par les cabinets d'experts sensés leur tendre la perche (Expertise de France Stratégies).
Les groupes du CAC 40 ont ainsi réalisé 42 milliards de profits au 1er semestre 2016, soit + 11% par rapport à 2015. A longueur d'antennes, on nous serine : L'économie va mal ! Mais pour qui ? Pas pour les actionnaires et les financiers !
Malgré l'intox, les coups bas, nous ne nous résignons pas ! Mieux, nous réclamons une autre répartition : plus pour le travail salarié, moins pour le capital financier. La CGT revendique le SMIC à 1800 € et une augmentation générale des salaires de 400€ par mois.
C'est tous ensemble et mobilisés en nombre que nous inverserons le rapport de force.
Alors, tous à la manif au rectorat à 15h, le mercredi 1er février à Clermont-Fd !