Tract 18 Juin - Expression Jeunes CGT AIA
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- Catégorie : Collectif Jeunes
- Mis à jour : mercredi 19 juin 2019 12:04
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Mardi 18 juin,
Salon du Bourget, Service national universel etc. autant d’évènements onéreux qui font que le monde de la défense est en ébullition permanente avec comme point commun l’assise systématique de l’univers guerrier sur notre société. Alors qu’il y a urgence à dessiner un monde de paix, ce choix est une nouvelle fois celui du capital dingue, ce même capital sans tète que dénonce Macron, sans honte, à l’OIT.
Le Service National Universel c’est 1,5 milliards d’euros par an soit le salaire de 50 000 profs ou bien même, un montant à mettre en comparaison avec les maigrelets 70 millions d’euros proposés à ceux et celles qui soignent notre pays au quotidien. Ce pognon de dingue trouve finalement son point de chute dans les mêmes poches, c’est l’art du libéralisme. Derrière les vœux pieux d’unir une génération derrière la « nation », il y a la réalité de terrain, on ne résoudra pas le mal emploi ou le chômage de masse avec des polos à cocarde ou des casquettes bleu blanc rouge.
A l’heure où la grande muette à fait de la fameuse tirade : « 2% du PIB à l’horizon 2025 » un tic verbal médiatique de grande ampleur, voyons par nous même ceux et celles qui œuvre au quotidien pour panser les 60 000 suppressions d’emplois que notre ministère à hériter des deux dernières Loi de Programmation Militaire. Des sociétés sous-traitant pullulent sur nos bases, nos directions et nos ateliers, pourtant, à la CGT nous n’opposons pas les salariés mais notons que cette diversité statutaire n’a qu’un seul but originel : celui de nous diviser. Le but de mettre de fausses barrières entre les travailleurs, car n’en déplaise aux accros de la rhétorique du cœur de métier, les sous-traitants sont aussi des acteurs du service publics et particulièrement celui de la défense.
Qui nourrit les personnels ? Qui nettoie leurs locaux ? Qui construit les logements ? Qui entretient les véhicules, les navires et les aéronefs ?
Externaliser la charge, c’est aussi externaliser le savoir-faire.
La ré-internalisation est un combat de quotidien qui s’illustre à merveille lorsque le ministère des armées bégaye face à un mouvement social de ces mêmes prestataires. Alors que notre ministère se morcelle entre payeur, donneur d’ordre, service d’achats etc. le caractère internationaliste et interprofessionnel de la CGT prend alors tout son sens lorsqu’il faut trouver des solutions ensemble d’un pays à un autre, d’un ministère à un autre, d’un service public à une entreprise privée.
Soutien inconditionnel à nos collègues sous-traitants
Pr le collectif jeunes de l’AIA CF
Agenda :
12 juillet : réunion des collecteurs
3 et 4 octobre : congrès du syndicat de l’AIA à Cournon d’Auvergne
7 et 8 novembre : congres de l’union départementale du puy de dôme à Gerzat