ANNULATION : Conférence sur l’engagement militant 13 avril 2022 à 20 h à la salle Georges Conchon
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- Catégorie : Initiatives
- Mis à jour : jeudi 7 avril 2022 15:35
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Une mouvance? Une idéologie? Un parti organisé? L’extrême droite est à la fois diffuse, protéiforme et tend à se normaliser, ce qui la rend extrêmement dangereuse. On assiste dans la période actuelle, avec l’arrivée d’un nouveau parti d’extrême droite en France piloté par Zemmour, à un retour sans précédent des tendances nationalistes, racistes et homophobes.
L’extrême droite n’est pas un phénomène politique et social nouveau. Elle est le fruit d’une tradition qui s’abreuve autant des tendances réactionnaires et conservatrices qu’à la figure fantasmée d’une supériorité raciale et culturelle qui serait comme l’étape ultime d’une révolution historique débarrassée de ses scories qui doivent autant aux contingences de l’immigration, des processus égalitaires et d’un progressisme qu’elle honnit de tout son être.
Elle est traversée de courants très divers qui s’y déploient, parmi lesquels les partis néo fascistes, néonazis mais également certains mouvements religieux traditionalistes, fondamentalistes ou au contraire paganistes, des partis populistes ou souverainistes, monarchistes ou encore nationalistes. La diversité des formes qu’elle revêt peut rendre difficile à appréhender. Quoi de commun en effet entre le populisme d’un Bolsonaro au Brésil et l’héritage néo nazi de l’AFD en Allemagne? Ou encore entre le RN en France ou le parti au pouvoir en Pologne, Droit et Justice (PIS)?
Si l’extrême droite est multiple dans ses formes et dans ses expressions, elle connaît cependant un certains nombres de constantes et de traits communs qui peuvent nous aider à l’identifier et à ne pas la laisser se présenter, parfois, sous des attraits de respectabilité qu’elle cherche à obtenir afin de se hisser ou de se maintenir au pouvoir là où elle y est déjà parvenue.
Ses discours sont souvent violents. L’extrême droite exprime de façon régulière un tropisme de la “décadence” actuelle qu’elle oppose à une sorte de nostalgie d’un âge d’or qu’il faudrait retrouver. Elle fait l’apologie des sociétés élitaires et de la force virile, elle diffuse la peur du métissage, elle appelle à la censure des mœurs, à l’oppression des femmes et au rejet des intellectuels.
Souverainiste, populiste, sexiste, raciste, antisémite et xénophobe, l’extrême droite a certes plusieurs visages mais elle a souvent le même corps charpenté aux délires d’expressions de haine et de rejet.
Son principal moteur, dans les dernières années, a été la crise migratoire. Selon les latitudes géographiques ce seront ici les juifs, là-bas les maghrébins ou encore les hispaniques qui seront pris pour cible. Par ailleurs et c’est d'actualité à la veille de la journée du 08 mars, lutter contre l’émancipation des femmes est une constante du discours et des pratiques des formations d’extrême droite. Partout dans le monde, les représentants de ce courant distillent la haine envers une catégorie de personnes pour dresser un écran de fumée masquant ses lacunes, puis elle organise le pillage au profit d’une caste quand elle a pris le pouvoir.
Ce samedi 26 mars, le collectif de luttes contre les idées d'extrêmes droites 63 (LCED 63), dont l'UD Cgt 63 fait parti, appelle à une manifestation à partir de 14h30 Place de la Victoire.
Le sentiment xénophobe n’a pas changé, il reste la même matrice première de tous ces mouvements. La nouveauté c’est sans doute qu’il s’est banalisé et qu’il est désormais suffisamment installé dans les sociétés et légitimé par les pouvoirs en place pour que l’essentiel du travail de propagande des extrêmes droites se porte ailleurs, notamment sur les questions sociales. C’est ce qui explique en partie ses succès et son audience auprès de populations abandonnées et livrées à une mondialisation libérale qui s'accommodent fort bien d’un pouvoir fasciste ou fascisant. C’est ce qui les rend tout particulièrement dangereuse.
Le 27 janvier dernier, plus de 170 manifestations portaient la revendication d'une augmentation des salaires et des pensions, à l'appel des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL.
L'UNSA se joint à elles pour appeler à une nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.
Dans l'intervalle, ces organisations soutiennent les nombreuses mobilisations qui ont lieu dans les entreprises ou le secteur public.
Une récente étude de l'ONG Oxfam a mis des chiffres sur cette explosion des inégalités.
Sous la présidence d'Emmanuel Macron, les 1% les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter de 2,8% en moyenne, quand les 5% des ménages les plus modestes ont perdu jusqu’à 0,5% de leur pouvoir d’achat.
Il faut également augmenter les montants des bourses destinées aux étudiants et les pensions que touchent les retraités.
Le 8 mars, ce n’est pas la Saint Valentin ou la fête des mères, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité. Et c’est indispensable parce que nous en sommes très loin, notamment au travail: les femmes gagnent en moyenne toujours 28,7 % de salaire en moins. Chaque jour, c’est comme si nous arrêtions d’être payées à 15h40. Le 8 mars, à quelques semaines de l’élection présidentielle, nous voulons une déferlante pour l’égalité. Nous voulons montrer à tou·te·s les candidat·e·s que nous ne lâcherons rien, dans la rue comme dans les urnes.
Partout dans le monde, les femmes se mobilisent et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés et aspirent à sortir des rapports de domination. Le 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie.
Le 8 mars, faisons grève, manifestons, débrayons à 15h40 ou 2 heures avant la fin de la journée pour dénoncer les inégalités salariales!
Rendez-vous 15h40 Place de Jaude.
Le président Vladimir Poutine a pris cette nuit la lourde responsabilité d’ordonner le bombardement de dizaines de sites militaires à travers toute l’Ukraine et aux troupes de l’armée de terre russe de franchir la frontière en plusieurs points du territoire ukrainien. Ces bombardements supposément ciblés ont déjà touché des quartiers d’habitation et ont causé des pertes civiles. La vie de millions d’Ukrainiens est bouleversée.
Cette décision peut provoquer un embrasement dramatique de la région et conduit déjà les populations civiles de plusieurs grandes villes, en particulier de Kiev, à fuir vers l’ouest, abandonnant en catastrophe leurs logements. La CGT alerte sur les risques de généralisation du conflit et appelle l’ensemble des dirigeants des parties concernées à ne jouer en aucun cas la carte de l’escalade.
Les armes doivent se taire immédiatement et laisser la place à une solution diplomatique plaçant au cœur l’aspiration des populations à vivre libres et en paix ! La CGT condamne, comme elle l’a toujours fait, les menées impérialistes des grandes puissances, l’irresponsabilité des dirigeants qui font le choix des armes plutôt que du dialogue, les cadres d’alliance militaire dont l’OTAN qui représentent une menace permanente pour la paix.
A l’instar de nombreuses voix en France et dans le monde, la CGT exhorte tous les responsables politiques à arrêter de suivre la logique militaire et à faire prévaloir l’aspiration des peuples à la paix. Face à une guerre qui une fois encore se traduira par des morts, des destructions et des reculs sociaux, la CGT est aux côtes des travailleuses et travailleurs d’Ukraine, de leurs organisations syndicales. Elle est aussi aux côtés des travailleuses et travailleurs, des organisations syndicales, des pays qui seront rapidement impactés par cette guerre, notamment ceux de Russie et des pays limitrophes de l’Ukraine. Tous les peuples sans exception – qui sont confrontés à une crise globale (climatique, sanitaire, sociale…) frappant d’abord les plus pauvres, les plus fragiles – n’ont rien à gagner à une nouvelle guerre !
Les priorités pour les peuples et l’avenir de l’humanité se nomment : paix, préservation de l’environnement, justice sociale, réalisation des droits humains, désarmement !
Nous revendiquons :
1. Un cessez-le-feu en Ukraine et la mise en œuvre des accords existants
2. L’arrêt des menaces et des livraisons d’armes à toutes les parties
3. Que les Nations-Unies soient le cadre privilégié d’élaboration des solutions politiques et diplomatiques pour régler la question ukrainienne.
L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme aux cotés d'organisations politiques, syndicales et associations progressistes appellent à un rassemblement devant la Préfecture de Clermont-Ferrand samedi 26 février 2022 à 11h.
Carrefour THIERS : le tribunal reconnait la responsabilité de l’enseigne dans le suicide d’une salariée !
Lors d’une audience fleuve qui commençait à 17 h pour finir à 2 h du matin carrefour a été condamné à une amende de 50 000 € pour homicide involontaire par personne moral au travail outre la publication du jugement dans les magasins Carrefour du département.
Le cadre mis en cause, rouage indispensable à la commission de l’infraction a lui été condamné à 4 mois de prison avec sursis.
C’est le procès de l’organisation du travail dans la grande distribution qui s’est discuté le 26 janvier dernier au tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. On peut cependant regretter la faiblesse des condamnations qui n’imposeront pas à l’enseigne de modifier ses pratiques managériales.
Rappelons également que l’enseigne a été condamnée dans cette même affaire pour faute inexcusable par le pôle social du tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand.