De la maternelle à l’université, une rentrée scolaire 2018 inacceptable !

Communiqué CGT Éduc’action, SUD éducation, SNUIpp-FSU, SE-UNSA.

Télécharger le tract

Pour la rentrée scolaire 2018, le ministère n’a prévu aucun poste supplémentaire pour les écoles, les collèges et lycées de l’académie de Clermont-Ferrand. Pour ouvrir un poste là, il faudra fermer ailleurs.

Dans le même temps, le ministère décide que tous les CP de REP et les CE de REP+ doivent compter 12 élèves dès la rentrée prochaine après les CP de REP + à la rentrée dernière. Et tout cela à moyens constants dans l’académie. Pour mettre en place cette mesure, le ministère crée 3880 postes nationalement quand il en faudrait 6400.

Dans les collèges la baisse des effectifs aurait pu être l’occasion de réduire les effectifs dans les classes, de favoriser les dédoublements pour aider les élèves. Il n’en est rien. 26 postes dont 5 en Segpa disparaîtront dans l’académie pour créer les 33 postes destinés dans les lycées à absorber l’augmentation importante des effectifs d’élèves. L’académie de Clermont-Ferrand perdra 8 nouveaux postes d’agents administratifs qui s’ajouteront aux 180 suppressions depuis 10 ans.

Assurément cette prévision va constituer une dégradation supplémentaire des conditions d’étude et de travail pour toutes et tous.

  • Pas de baisse des effectifs d’élèves dans les classes de la maternelle à la terminale
  • Toujours des difficultés pour assurer les remplacements de personnels absents
  • Toujours moins d’aide aux élèves en difficulté d’apprentissage. Insuffisance de postes en RASED.
  • Toujours une enveloppe minimale pour la formation continue
  • Des effectifs d’élèves bien trop élevés en ULIS et SEGPA pour qu’on puisse parler sérieusement d’école inclusive
  • Davantage encore de sections à public mixte (statut scolaire et apprentissage) dans les lycées professionnels
  • De nouvelles charges de travail pour les professeurs de terminale sommés de se prononcer sur le devenir de leurs élèves dans le supérieur et cela dès la fin du premier trimestre.

Pas de création de postes mais toujours le recours aux salariés précaires qui, lui, ne faiblit pas bien au contraire, preuve que les besoins en postes sont bien réels.

Ce zéro, c’est vraiment moins que rien

Si le ministre considère que notre académie est la mieux dotée du territoire, il reste que nous n’acceptons pas cette nouvelle dégradation des conditions de travail et d’étude. Au Comité Technique Académique du 18 janvier tous les syndicats ont voté contre les conditions prévues pour la rentrée 2018.

Il faut créer des emplois pour l’école publique, de la maternelle à l’université. Il faut réaffirmer cette priorité à l’école, au collège et au lycée public et cesser les cadeaux toujours plus larges à l’enseignement privé.

À nous toutes et tous dans les écoles, les collèges, les lycées et les services de ne pas être spectateurs de cette situation inacceptable !

MANIFESTATION

Samedi 3 février 15H  à Clermont-Ferrand du rectorat à la préfecture