Après plusieurs mois de mobilisation et l’élaboration d’un projet industriel permettant la diversification de l’activité de leur usine, les salariés GM&S, ont décidé, jeudi 11 mai, d’utiliser la manière forte pour se faire entendre et empêcher la liquidation judiciaire de l’entreprise. Cette situation souligne la désespérance des salariés. Ces derniers ont essuyé trois redressements judiciaires depuis 2009. Entre-temps, des dirigeants, peu scrupuleux, ont vidé les caisses de l’entreprise aux dépens du site industriel et de ses salariés et surtout des pouvoirs publics qui avaient investi via la Banque Public d’Investissement.
GM&S est spécialisée dans la métallurgie des poudres fabrique des pièces pour l'industrie automobile. C'est, avec un effectif de 238 salariés l'un des plus gros employeurs de la Creuse. L'entreprise a été placée en redressement judiciaire le 2 décembre et est sous observation jusqu'au 23 mai.
Communiqué CGT CROUS, Union Fédérale Cgt des Syndicats de l’État, Cgt Fédération de l’Éducation, Recherche et Culture, 5 mai 2017.
Signature du "Protocole d'accord sur les conditions et modalités d'accès des personnels ouvriers des CROUS à la fonction publique de l'État"
Le 4 mai 2017 le protocole sur la titularisation des agents des CROUS a été signé par la CGT, la FSU et la CFDT, par la ministre de l'Education nationale, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et par le président du CNOUS.
C'est toute la CGT dans la Fonction publique qui s'engage, par la signature des trois secrétaires généraux de l'Union nationale des syndicats des CROUS (UN-CGT CROUS), de la Fédération de l'Education, de la Recherche et de la Culture (FERC-CGT), et de l'Union fédérale des syndicats de l'Etat (UFSE-CGT).
Communiqué de presse Fédération Nationale des Syndicats de Transports CGT, 9 mai 2017
Lors de la négociation prévue, la Fédération Nationale des Syndicats de Transports CGT, dans la continuité du mouvement en Ile-de-France qui a eu lieu pour la reconnaissance de la qualité de conducteur/conductrice de matières dangereuses, portera haut et fort les valeurs de progrès social dont cette profession a besoin.
Pour rappel, un(e) conduct(rice)eur transportant 38000 L de carburant ou 24T d’acide est payé 9,73€/H, alors qu’il ou qu’elle est obligé(e), pour effectuer son travail, d’être titulaire de certificats spécifiques obtenus après des examens qu’il ou qu’elle doit renouveler tous les 5 ans.
Ces salarié(e)s, compte tenu de la dangerosité des matières transportées, ne font même pas l’objet de contrôles médicaux adaptés. Que souhaitons-nous, un autre scandale tel que celui de l’amiante ?
En action vendredi 5 mai sur le site logistique Logista de Mions (banlieue lyonnaise), les salarié-e-s mobilisé-e-s ont bloqué le centre d'approvisionnement des buralistes sur la journée avec impact pour tout le week-end. Une nouvelle réunion publique à Riom se prépare, ainsi que de nouvelles actions. Plus d'informations à venir.
Au 28ème jour de grève à la Clinique psychiatrique de l'Auzon, à la Roche-Blanche (Puy de Dôme), les salarié-e-s réuni-e-s en AG ont décidé ce mardi 25/04 de reprendre le travail et de valider un protocole de fin de conflit.
Au terme d’une 3ème séance de négociation (seulement la 3ème, en 28 jours de grève !) menée lundi 24 avril, les représentant-e-s du personnel sont sorti-e-s avec les premières propositions. Pendant ces 28 jours de lutte, tout a été tenté par la direction pour casser le mouvement : embauche de contractuels pour remplacer les grévistes, réquisitions abusives, menace de liquidation de la clinique, ultimatum pour accepter des propositions inacceptables… Mais la pression mise sur la direction du site et sur le groupe par les salarié-e-s en grève, relayée par les médias locaux et coordonnée par l’Union Syndicale Départementale Cgt de la Santé et de l’action sociale 63 a finalement payé. Cette pression était indispensable pour aboutir à un dialogue avec le groupe mais un dialogue qui reste difficile.