Acticall se joint au mouvement du 26 juin 2014

C’est l’été, mais la CGT reste mobilisée pour avoir des négociations salariales constructives...

Il est temps de dire NON aux NAO (=Négociations Annuelles obligatoires) à0% d’augmentation depuis 3 ans et un dialogue social n’aboutissant qu’à de belles promesses sans jamais rien voir venir…Ce 26 juin 2013, nous sommes toutes et tous en débrayage pour nos emplois, nos salaires, nos retraites, nos conditions de travail…

Une action pour ne pas laisser passer une 4ème année à 0% d’augmentation et pour imposer d’autreschoix à la Direction que la flexibilité à outrance et le SMIC à vie !

Voici les revendications que nous avons présentées à la direction et seules celles en majuscules ont été satisfaites :

  •          Augmentation de 50€ pour les salariés ayant plus d’un an d’ancienneté touscollèges confondus ;- Augmentation de la valeur faciale des tickets restaurant de 1 € ;- Prime d'ancienneté : 50€ par mois tous les 5 ans d'ancienneté ;- Embauche au coefficient 140, passage automatique du coeff. 140 à 150 au boutd’1 an et du coeff. 150 à 160 au bout de 3 ans ;- Instauration une bonne fois pour toute d'une pause physiologique avec une harmonisation du processus sur tous les sites
  •          FACILITER L’ACCEPTATION DES ECHANGES D'HORAIRES ENTRE SALARIESAVEC L’ACCENT SUR LES ANNUALISES ;- AUGMENTER LE POURCENTAGE DE SALARIES EN CONGES SUR UNE MEMESEMAINE, TOUTES PERIODES DE CONGES CONFONDUS
  •          Augmenter la temporisation entre les appels, tous clients confondus
  •          FACILITER LA MOBILITE GEOGRAPHIQUE VOLONTAIRE.

 

La Direction n’a retenu que les propositions n’ayant aucun coût financier et encore pas toutes !!!!

Et elle réfléchit à une possible augmentation du ticket restaurant. Nous sommes conscients de la crise que traverse notre secteur depuis plusieurs années mais le travail des salariés ne doit plus être bradé !  

La CGT considère que le niveau de compétitivité peut être significativement amélioré en revalorisant le travail dans toutes ses dimensions (salaires, organisation et conditions de travail, emploi qualifié…) !On constate d’année en année un véritable tassement des premiers niveaux de grilles salariales entrainant l’absence d’évolution et de trajectoire salariale réelle d’un coefficient à l’autre. De réelles grilles de salaires avec de vrais écarts hiérarchiques nous semblent essentielles pour développer l’attractivité de la branche des centres d’appels prestataires. De même, la dégradation continue des conditions de travail engendre ce qu’il nous faut bien nommer une souffrance au travail. Alors que des millions de salariés sont privés d’emploi, ceux qui sont en emploi souffrent, notamment, de l’intensification du travail, de la flexibilité à outrance imposée par la direction et les autres syndicats sans aucune compensation (annualisation), etc. Le coût du mal travail en France est estimé à 4 points du PIB, soit 80milliards d’euros. C’est un drame humain et un gâchis financier !

Pour la CGT il faut :

  •          Agir sur le travail, porter l’exigence de sa transformation, c’est agir pour et en prévention.
  •          Porter l’exigence du droit d’expression des salariés sur leur travail participe du nécessaire débat sur la qualité du travail et l’exigence du bien travailler.
  •          Utiliser les CHSCT et poser les revendications sur l’organisation et le temps de travail pour combattre toutes les formes de souffrance au travail est un enjeu humain et économique. Pour la CGT, cette démarche est une des conditions d’un développement humain durable.
  •          La démocratie au travail reste à construire à partir de son contenu, son organisation.
  •          Soigner le travail, c’est répondre tant à l’interrogation sur le «pourquoi je fais » qu’à celle sur le «comment je fais ».

 

ON LÂCHE RIEN !!!

  

La CGT Acticall appelle l’ensemble des salarié-e-s à faire grève dès 14h30et à participer massivement au rassemblement et à la manifestation du 26 juin 2014 à Clermont-Ferrand (place Delille) contre la politique libérale dugouvernement au service du patronat. 

  La multiplication des exonérations de cotisations sociales, le pacte de responsabilité … soit autant de mesures qui visent à une seule chose, baisser le soit disant coût du travail, c’est-à-dire du salaire au seul profit des actionnaires. Aussi nous n’avons rien à attendre de cette énième conférence sociale si ce n’est la tentative du MEDEF et consort d’avaliser les choix politiques antisociaux.

C’est dans la lutte et seulement dans la lutte que nous pourrons faire entendre nos revendications.

TOUS ENSEMBLE, TRAVAILLONS A CONSTRUIRE UN RAPPORT DE FORCES NÉCESSAIRE POUR GAGNER. LES CHEMINOTS NOUS ONT MONTRÉ LA VOIX. LES INTERMITTENTS DU SPECTACLE N’EN FINISSENT PAS DE NOUS FAIRE ESPÉRER.