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Catégorie : Luttes interprofessionnelles
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Mis à jour : vendredi 1 octobre 2021 17:36
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La crise sanitaire du COVID-19 a mis en lumière les limites d'un système libéral à bout de souffle, révélant à la fois les inégalités économiques, sociales et environnementales et dénonçant l'exploitation des richesses créées par les hommes par une minorité de profiteur-ses.
La pandémie ne s’estompe pas, partout dans le monde les populations sont touchées, parfois avec une violence et un rythme encore jamais atteints. Début mai 2021 l’OMS rappelait ainsi « Il y a eu plus de cas de Covid-19 signalés au cours des deux dernières semaines dans le monde, qu'au cours des six premiers mois de la pandémie ». Officiellement, plus de 200 millions de personnes ont déjà été contaminés et quasiment 5 millions en sont mortes, à cela s’ajoute les millions de Covid longs dont les conséquences à long terme sont encore méconnues (des études estiment que 10% des contaminés développent des séquelles plus ou moins importantes). L'OMS a par ailleurs reconnu que le nombre de décès liés directement ou indirectement au Covid-19 est « significativement sous-estimé », la surmortalité enregistrée étant deux à trois fois plus élevée que les décès attribués au virus. Le Covid-19 aurait causé au moins trois millions de décès directs et indirects pour la seule année 2020 alors que les bilans officiels font état d'environ 1,8 million de morts. À l'instar de l'université de Washington, elle estime que la pandémie aurait fait « environ 6 à 8 millions » de morts. Et le manque, voire l’absence de coordination au niveau mondial, n’ont fait qu’accentuer ce désastre humain et social.
Pour la CGT, le discours a toujours été clair : la vaccination doit rester un choix et il faut convaincre et non contraindre. En rappelant inlassablement que la lutte contre le virus ne pourra être complète qu’avec des mesures de réorganisations sociales visant à la suppression virale, et cela quel que soit le taux de vaccination. Les positions de l’OMS font directement échos à ce que le mouvement syndical progressiste recommande à travers le monde. La grande majorité des forces sociales et progressistes du globe font le constat que face à une pandémie, un système de santé gagné aux intérêts privés n’est pas en mesure d’y faire face. La CGT refuse le passe sanitaire, les reculs en matière de droit du travail qu’il génère et la stigmatisation par la vaccination obligatoire des soignants.
En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité. Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites. Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes. La CGT réaffirme son opposition totale à la reprise de la réforme de l’assurance chômage et à la poursuite de toutes les actions qui ont déjà permis de la combattre et en faire suspendre l’application. Elle réaffirme également son opposition totale à toute réouverture de discussions sur la réforme des retraites, pas question d’aller autour d’une table discuter d’un projet d’allongement de la durée de cotisations ou du recul de l’âge.
Pour la CGT, il est possible et urgent de rompre avec le modèle que tente de nous imposer les gouvernants actuels. Ensemble, dans l'unité la plus large, nous pouvons imposer le choix du progrès pour un monde juste, durable et solidaire qui nécessite de fortes transformations économiques, sociales et environnementales.
Le 5 octobre, mobilisé-e-s pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études ! Faire du 5 octobre une date incontournable de la mobilisation sociale.
Lire le tract de l'UD Cgt 63
Lire le tract de l'intersyndicale départementale
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Catégorie : Luttes interprofessionnelles
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Mis à jour : lundi 9 août 2021 17:41
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Depuis plus d’un an, le monde entier est bouleversé par la pandémie de Covid19. Cette crise est multiple et a de nombreuses conséquences dans le domaine de la santé en premier lieu mais, aussi, sur les questions économiques et sociales ainsi que sur le plan de la démocratie.
Le variant Delta fait craindre une nouvelle vague épidémique en France et dans d’autres pays du monde, il ne faut pas la minimiser : les chiffres des nouveaux cas quotidiens sont là. Alors que la ministre du Travail affirmait, en novembre dernier, que les mesures barrières étaient suffisantes pour protéger les agents et salarié.e.s du médico-social, elle leur impose aujourd’hui une extension du pass sanitaire et une obligation vaccinale sous menace de sanctions.
Nous réaffirmons la position de la CGT sur la vaccination, progrès sanitaire et social partout dans le monde. Le vaccin doit être gratuit pour toutes et tous. Cependant, la vaccination ne peut se faire dans n’importe quelles conditions et à n’importe quel prix. Nous avons bien conscience que des doutes existent sur les vaccins. C’est par l’information, la pédagogie, le débat qu’ils peuvent être levés. Certainement pas par la menace et la contrainte.
Tout en réaffirmant avec force notre position sur la nécessité de la vaccination, nous nous opposons à toute obligation ainsi qu’à toutes mesures antisociales. Face au débat actuel, soyons pour la pédagogie et le bon sens. Nous ne devons pas tomber dans le piège qui nous est tendu de la division entre les travailleur.euse.s car les autres enjeux de la période sont les annonces suivantes du président de la République : la réforme de l’assurance chômage, suspendue par le Conseil d’État il y a un mois, qui pourrait bien être remise sur la table dès la rentrée et la réforme des retraites qui serait engagée « dès que les conditions sanitaires seront réunies. » C’est-à-dire certainement après les élections présidentielles. C’est exactement ce que préconisait le président du Medef, Geoffroy Roux De Bézieux, qui affirmait récemment qu'il fallait passer l'âge de départ en retraite à 64 ans, contre 62 actuellement, mais que la réforme devait être effectuée après l'élection présidentielle. Pour lui, la réforme de l'assurance chômage est plus urgente que celle des retraites.
Il est inadmissible que cette crise sanitaire serve de prétexte à une nouvelle casse sociale et démocratique. Il est inadmissible que les employeurs puissent contrôler l’état de santé des salariés et suspendre unilatéralement leur contrat de travail à la seule présomption de maladie, sans avis du médecin du travail. Il est inadmissible qu’ils puissent interrompre avant leur terme les contrats de travail à durée déterminée et les contrats de travail temporaire. Au final, la loi fragilise encore davantage le contrat de travail et aggrave le rapport de subordination en renforçant le pouvoir des employeurs vis-à-vis des salarié.e.s.
C'est une attaque sans précédent au pacte social et une remise en cause des libertés fondamentales qui doit faire l'objet d'une solidarité de tous les syndicats CGT du Puy de Dôme.
L'Union départementale CGT du Puy de Dôme appelle l'ensemble des militant.es CGT à soutenir les salarié.es des établissements Sainte Marie qui organise un rassemblement à l'appel de leur syndicat CGT Sainte Marie à partir de 10h rue Antoine Menat entre la maison du peuple et le bâtiment restauration de Sainte Marie avec de nombreux salarié.e.s des autres établissements du département.
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Catégorie : Luttes interprofessionnelles
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Mis à jour : lundi 14 juin 2021 20:50
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La casse et les projets de casse se multiplient dans le secteur de l’électricité et du gaz (EDF, ENGIE, GazelEnergie) : démantèlement, ventes à la découpe, fermetures de sites, suppressions d’emplois, destruction du service public de l’énergie...
La liste est longue et il faut réagir.
Face à ces attaques, la FNME-CGT met tout en œuvre pour défendre le service public et les intérêts de la population. Nous impulsons initiatives publiques, campagnes de communication, débats, interviews, convergences de luttes et même constitution d’un front commun composé de femmes et hommes issus de milieux syndicaux, politiques et associatifs ! Actifs et Retraités des IEG, depuis des mois vous avez été nombreux à répondre présents aux différents rendez-vous. Nous devons tous ensemble continuer et accroître le rapport de force !
Mardi 22 juin 2021, date anniversaire des 75 ans du Statut national du personnel des industries électriques et gazières, sera donc un temps fort et symbolique : donnons de la visibilité à notre colère, à nos propositions et à nos revendications.
Citoyens ou usagers nous sommes tous concernés ! La casse du secteur de l’électricité et du gaz est en marche :
VENEZ LA STOPPER.
L’énergie est un bien commun trop précieux pour être livré aux seules logiques financières et
marchandes. Elle doit être mise au service de toutes et tous pour l’intérêt général.
Si vous souhaitez vous inscrire pour un départ en gare de Clermont-Ferrand
merci d'envoyer un mail à cette adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lire le tract d'appel à la grève
Lire le tract citoyens et usagers
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Catégorie : Luttes interprofessionnelles
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Mis à jour : jeudi 22 avril 2021 16:56
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L'intersyndicale départementale CGT - FO - FSU - Solidaires et UNEF s'est réunie à deux reprises dans le cadre de la préparation de la manifestation du 1er mai 2021.
Nos organisations syndicales réaffirment que le 1er mai est bien la journée de luttes et de revendications des travailleuses et travailleurs du monde entier.
Après divers échanges avec le mouvement d'occupation de la Comédie à Clermont Ferrand représenté par le collectif "Culture en Danger 63", il a été décidé de construire de manière convergente cette journée revendicative.
Après les traditionnels dépôts de gerbe à l'Hôtel de Ville de Clermont-Ferrand, le départ de la manifestation se fera devant le parvis de la Comédie pour rejoindre la Place de Jaude. Deux parcours vont être déposés en Préfecture et le choix sera fait le "jour J" en fonction du nombre de militant-e-s présent-e-s. A l'arrivée, les organisations syndicales prendront la parole avant les associations et partis politiques œuvrant pour le progrès social. Des animations artistiques et culturelles viendront également animer cette journée.
Du matériel confédéral a également été envoyé à la Maison du Peuple, vous pouvez venir récupérer des affiches au secrétariat de l'UD Cgt 63.
La CGT du Puy de Dôme doit saisir cette occasion de montrer sa force et sa représentativité en ce 1er mai. Soyons nombreuses et nombreux à manifester ce jour là pour s’engager avec détermination pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde.
Pour ouvrir le débat et construire des alternatives avec les salariés, la Confédération a édité un 4 pages «
Pour l’emploi, imposons une autre logique ».
Cet outil compile les propositions CGT pour la défense de l’emploi, pour des augmentations de salaires, la réduction du temps de travail, le développement de l’industrie et le renforcement des services publics.
Il est disponible au secrétariat de l'UD Cgt 63.
Toutes et tous dans la rue, en manifestation le 1er mai 2021. Vive les luttes et vive la Cgt du Puy de Dôme.
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Catégorie : Luttes interprofessionnelles
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Mis à jour : lundi 29 mars 2021 14:41
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Dans la suite du mouvement unitaire qui avait réuni des dizaines de milliers de manifestants le 4 mars et dans le cadre du mouvement d'occupation des lieux de spectacle qui s'est répandu ces derniers jours comme une traînée de poudre sur tout le territoire, le collectif « Culture en Danger 63 » occupe La Comédie de Clermont-Ferrand et appelle à des rassemblements tous les vendredis Pour gagner l’annulation de la réforme de l’assurance chômage, l’amélioration des droits pour toutes et tous et défendre l’emploi, les salaires et les services publics.
L’ampleur du soutien montre que ce n’est plus seulement un mouvement de revendications professionnelles du secteur du spectacle et de la culture mais bien une lutte commune pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs qui souhaitent, comme dans tous les secteurs, retrouver un emploi et obtenir la garantie de tous leurs droits sociaux. Dans tous les domaines, la nécessité de répondre aux besoins de la population saute aux yeux, après des années de suppressions d’emplois dans le privé comme dans le public. L’urgence sociale est bien de lutter contre la pauvreté grandissante et sécuriser les travailleuses et travailleurs tout au long de leurs parcours professionnels. Il faut stopper les licenciements et créer des emplois pour garantir des services publics partout pour toutes et tous.
L’urgence est bien de faire valoir un autre partage des richesses !
On ne joue plus, on lutte !
Exigeons le retrait de la réforme de l'assurance chômage qui entre en vigueur le 1er juillet et qui menace de diminuer les allocations mensuelles des intermittents de l'emploi (guides conférenciers, employés dans la restauration, l'événementiel etc...).
Lire le tract "vendredi de la colère"