HOLLANDE et VALLS : le prétexte du chômage pour détruire le Code du travail !
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- Catégorie : Expressions Interprofessionnelles
- Mis à jour : mercredi 20 janvier 2016 20:40
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Communiqué de presse du secteur DLAJ, UD CGT du Puy de Dôme.
Encore une fois, les annonces de F. HOLLANDE privilégient les entreprises au détriment des salariés. Encore une fois, les actionnaires ont le sourire et les travailleurs font grise mine !
Au nom de la lutte contre le chômage, tous les coups sont permis contre les garanties collectives et individuelles des salariés que contient le Code du travail. F. HOLLANDE n’invente rien, il reprend les recettes éculées que tous les gouvernements ont mises en œuvre depuis 30 ans.
Les annonces du Président vont toutes dans le même sens : offrir au patronat de « la souplesse » et lui accorder encore plus de largesses sociales et fiscales. On a bien vu ce que cette politique donne. Déjà en 1986, Yvon GATTAZ avait promis 400.000
emplois de plus si l’autorisation de licenciement en matière économique était supprimée… En réalité, cela a d’abord facilité les licenciements !
La réforme du marché du travail n’est rien d’autre qu’un marché de dupes : alors que la loi était garante d’une égalité des droits pour tous, il reviendra à l’accord d’entreprise de décider au cas par cas notamment en matière de temps de travail. A titre d’exemple, par accord d’entreprise, le seuil de déclenchement des heures supplémentaires qui jusqu’alors était de 35 heures pourrait être augmenté à 36, 37 ou plus. Dans le même temps, pour celles qui seraient majorées, la majoration de 25 % pourrait être réduite à peau de chagrin.
Aujourd’hui, le temps de travail, demain le salaire, c’est Inacceptable !
Dans le même temps, alors que la loi MACRON supprime des peines de prison infligées à l’encontre de la délinquance patronale, pour la première fois sous la cinquième république, des militants syndicaux sont condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir défendu leur outil de travail.
Et pour couronner le tout, les indemnités allouées par le conseil des prud’hommes en cas de licenciement abusif seront plafonnées.
F. HOLLANDE vient de tourner définitivement le dos à toutes ses promesses de campagne !