Rana Plaza, Bangladesh, 1 an après

Il y a un an s'effondrait le "bâtiment-usine" de Dacca au Bangladesh. Cette catastrophe coûta la vie à près de 1200 ouvrièr-e-s, essentiellement du textile, et en blessa 2500 autres.

La majorité de ces salarié-e-s sous traitaient pour de grandes enseignes et marques occidentales (telles camaïeux auchan ou carrefour), dans des conditions de travail désastreuses et pour des salaires de véritable misère.

 

Un accord international entre syndicats et distributeurs a alors vu le jour ; il met en place un système de contrôle sur la sécurité des bâtiments et un fond d'indemnisation pour les victimes de cette catastrophe.

Mais cela n'est pas suffisant.

La CGT, fédérations commerce services et textile habillement, s'est engagée aux côtés de l'INDECOSA et de l'Avenir Social pour véritablement prendre le problème à sa base.

L'enjeu est de former les travailleur-se-s au syndicalisme dans ces usines. En effet, le besoin est grand que ces salarié-e-s s'organisent et puissent améliorer leurs conditions de travail. Il leur faut des repères, de l'information et de l'assurance afin de revendiquer et lutter pour un mieux être, dans des régions où l'humain est considéré comme un esclave, destiné à produire pour des pays lointains (pour la France entre autres). 

L'autre enjeu est d'informer les citoyen-ne-s consommateurs occidentaux de ces marques, sous traitant sans aucun contrôle leur production dans ces pays à bas coût de main d'oeuvre.

Une prise de conscience est nécessaire, lutter sur les deux fronts est indispensable, si on veut que s'améliorent les conditions des travailleurs là-bas comme ici. C'est pourquoi un appel aux dons est lancé.

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