Interpellation du Directeur de la DIRECCTE AURA par l'intersyndicale
- Détails
- Catégorie : Luttes professionnelles
- Mis à jour : jeudi 31 mai 2018 10:32
- Affichages : 10904
Intersyndicale CGT, SUD, CNT, SNU de la DIRECCTE Auvergne Rhône-Alpes, le 24 mai 2018.
Ceci est une note d’information de l’intersyndicale CGT, SUD, CNT, SNU de la DIRECCTE Auvergne Rhône-Alpes, accompagnant le courrier adressé au DIRECCTE Auvergne Rhône-Alpes, concernant des difficultés internes à nos services, ayant des répercussions graves sur le service public rendu aux usagers.
En 2015, a été mis en place dans nos services WIKIT, un logiciel de saisie de l’activité des agents de contrôle de l’inspection du travail, contesté pour plusieurs raisons et notamment :
- Il s’agit d’un outil servant principalement aux remontées statistiques quantitatives et non conçu pour faciliter le travail des agents ;
- Le logiciel est lourd, chronophage et peu ergonomique ;
- La hiérarchie est plus attachée à la saisie de notre activité dans ce logiciel qu’à nous donner les moyens réels d’effectuer notre activité elle-même.
La place démesurée, pour ne pas dire obsessionnelle, qu’a prise ce logiciel dans les préoccupations de notre hiérarchie témoigne d’une administration plus soucieuse de produire des outils de communication et de valorisation tant internes qu’externes, dans un contexte de destruction des services publics et de nos missions, que de garantir un service public de qualité.
La mise en place de ce logiciel s’est heurtée à des résistances dans nos services, en particulier par des refus de saisie de l’activité.
Aujourd’hui, notre hiérarchie, pour faire plier les récalcitrants et régler ses problèmes internes, utilise le chantage comme moyen de pression, comme nous l’expliquons dans la lettre au DIRECCTE ci-jointe.
En conditionnant sa signature, dans certains dossiers, à une saisie préalable dans le logiciel WIKIT, le DIRECCTE ou l’encadrement intermédiaire par délégation, cherche uniquement à briser les oppositions internes, sans souci du tort que cela cause aux usagers du service public ni aux droits des salariés, ce qui les prive par conséquent d’une éventuelle intervention de l’inspection du travail dans les entreprises.