EDF d'autres choix sont possibles

Communiqué FNME CGT 2 février 2017

Depuis maintenant plusieurs mois, les mauvaises annonces se succèdent sur l'entreprise publique EDF. Nous assistons à une sorte d'acharnement pour déstabiliser l'entreprise, avec une convergence des libéraux qui veulent la mort du service public et des « libertaires » qui confondent service public de l'énergie et aveuglement dogmatique anti-nucléaire.

Aujourd'hui, l'entreprise fait à nouveau la une des médias au travers la tenue d'un Comité Central d'Entreprise où la direction d'EDF va annoncer pour 2019 une fourchette de suppressions d'emplois comprise entre 3257 et 5107.

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Elections dans les TPE : quelques infos...

Rappel, pour la récupération des éléments de vote non reçus.

Pour récupérer ses éléments de vote, l’électeur doit aller sur le site du ministère [élection-tpe.travail.gouv.fr] à la rubrique : comment voter.

À 1- votez sur internet ou à 2- votez par courrier, vous trouverez en fin de texte un écrit qui précise que si un salarié  inscrit n’avait pas reçu le courrier d’information en septembre 2016 et/ou le courrier contenant le matériel de vote en décembre, sur ce site du ministère il pourra à nouveau renseigner l’adresse sur le passage indiqué : ici  (en téléversant les justificatifs d’identité et de domicile).

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Répressions antisyndicale à l'ITSRA.

Depuis des semaines, des revendications sont portées par les salararié-e-s et étudiant-e-s de l'ITSRA (lire nos articles) et le climat continue de se dégrader dans cet établissement. La Direction ne répond en rien aux besoins exprimés, bien au contraire, il y a distribution de sanctions à l'égard de personnels engagés dans la bataille. Avertissements, mises à pied, et maintenant c'est un licenciement pour faute grave.

De nombreux salariés ont fait le choix de quitter l'établissement ces derniers temps, de nombreux autres sont en arrêt de travail... une situation qui en dit long sur le "Travail"... et qui pose question sur les projets de la Direction.

La mobilisation continue, la répression envers les salarié-é-s qui revendiquent et qui luttent doit cesser à l'ITSRA comme ailleurs !

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L’Ugict-CGT et l’UNEF font 15 propositions pour stopper le déclassement des jeunes diplômés

À l’occasion d’une journée de débats sur les conditions de travail des jeunes diplômés organisée mercredi 23 novembre, la CGT des Ingénieur-e-s, cadres et technicien-ne-s et l’UNEF interpellent pouvoirs publics et patronat autour de 15 propositions.

Alors que le gouvernement transforme la concertation sur les jeunes en exercice de communication, l’UGICT-CGT et l’UNEF proposent des mesures précises pour protéger, stabiliser et reconnaître les qualifications et le travail des jeunes.

L’Ugict-CGT a organisé le 23 novembre à Paris, avec son journal Options, un colloque sur les aspirations des jeunes ingés, cadres et tech, retransmis en direct par Mediapart. Organisations de jeunesse (les Youtubeurs d’#OnVautMieuxQueCa, l’UNEF, la JOC), universitaires (Camille Peugny, Karel Yon, Cédric Hugree) et DRH débattront avec les 150 participant-e-s de la situation des jeunes et des mesures à prendre.

Ouvrir des perspectives et lutter contre le déclassement des jeunes

La CGT et l’UNEF portent un projet d’ensemble visant à la mise en sécurité sociale de la jeunesse et des salarié-e-s : une allocation d’autonomie pour permettre aux étudiant-e-s de poursuivre leurs études en étant autonomes financièrement et socialement; la sécurité sociale professionnelle et le nouveau statut du travail salarié avec des droits individuels (à la mobilité, à la formation professionnelle, à la reconnaissance de la qualification et au déroulement de carrière...) garantis collectivement. Enfin, pour relancer l’ascenseur social, ouvrir des perspectives et lutter contre le déclassement des jeunes qui n’ont jamais été aussi qualifiés, la mise en place d’un statut de l’encadrement est indispensable.

Hollande et la jeunesse : 4 ans après tout reste à faire

En mars 2012, l’Ugict-CGT et l’UNEF interpellaient les candidats à la présidentielle et présentaient une proposition de loi cadre pour l’emploi des jeunes. Ceci a permis, appuyé sur la mobilisation des jeunes et des salariés, de gagner la prise en compte des années d’apprentissage pour le calcul de la retraite (2013), une loi réglementant les stages en entreprise (2014) et la mise en place d’une aide à la recherche du premier emploi (2016). Avec ces mesures obtenues au forceps et le flop des contrats générations et du pacte de responsabilité, il reste encore énormément à faire pour améliorer la situation des jeunes diplômés.

Chiffres :

  • Chômage : 25 % des diplômé-e-s à bac +2 ou plus ont passé au moins 6 mois au chômage durant leurs 3 premières années d’insertion.
  • Précarité : un tiers des jeunes diplômé-e-s du supérieur n’accède pas au CDI 3 ans après la sortie du système éducatif.
  • Déclassement : le premier salaire d’un jeune diplômé à bac +2/3 est de 1 350 € net, il s’élève à 1860€ net pour les diplômé-e-s de
Master et 2 000 € net pour les docteurs.

CEREQ, enquête génération 2013

Les jeunes attachés au système de protection sociale solidaire

De la mobilisation contre le CPE en 2006 à celle contre la loi Travail en 2016, les jeunes ont massivement exprimé leur l’attachement au système de protection sociale solidaire et leur refus de contrats spécifiques et dérogatoires.

C’est pourquoi, dans la loi, les négociations interprofessionnelles, de branche ou d’entreprise, l’UNEF et la CGT continueront à se battre pour protéger, stabiliser et reconnaître les qualifications des jeunes.

Nos 15 propositions pour les jeunes diplômés :

1 - Ouvrir les droits sociaux aux jeunes et rendre universelle l’Aide à la Recherche du Premier Emploi


2 - Prendre en compte les années d’études, de stage et de précarité pour le calcul de la retraite


3 - Créer un statut de l’étudiant-e salarié-e


4 - Renforcer la protection des stagiaires


5 - Des droits et des perspectives pour les apprentis


6 - Service civique : un vrai droit à l’engagement, pas des emplois déguisés

7 - Pénaliser les entreprises qui abusent des contrats courts


8 - Elargir le salariat aux travailleurs et travailleuses des plateformes numériques

9 - Mettre en place une politique au service de l’emploi des jeunes et de l’avenir du pays

10 - Titularisation de tous les personnels précaires dans la fonction publique et remplacement de tous les départs en retraite

11 - Salaire de première embauche pour chaque niveau de qualification et de diplôme


12- Soutenir, financer et accompagner les projets innovants socialement et écologiquement


13 - Développer un management alternatif permettant la maîtrise de son travail


14- Réduire le temps de travail pour permettre l’égalité F/H et l’exercice de la parentalité


15 - Lutter contre les discriminations

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Soutien aux Camarades de Goodyear

Nos Camarades de la CGT Goodyear passeront devant le tribunal d’Amiens les 19 et 20 octobre prochains.

Pour que l’Union Départementale organise une action en fonction de vos souhaits, disponibilités et idées, merci de remplir le questionnaire.

Communiqué confédéral CGT du 29 janvier dernier : 

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Ils ont osé s’en prendre à des enfants… Non à la fermeture du Collège Surcouf de Saint-Malo ! Non aux violences policières !

Communiqué de la CGT Éduc'action Ille et Vilaine

Mardi, le Conseil Départemental d'Ille et Vilaine à majorité socialiste a annoncé sa volonté de fermer le collège Surcouf de St Malo.

Cette décision brutale est inacceptable d’autant qu’il s’agit d’un collège en Réseau d’Éducation Prioritaire dans le quartier populaire de la Découverte. Elle sonne comme la fin d’une ambition : donner aux jeunes Malouins issus du quartier un avenir grâce aux études. Le collège a une équipe pédagogique dévouée et développe des projets innovants. Les enfants des quartiers populaires ont aussi le droit d'avoir accès à un Service Public d’Éducation de proximité.

Les solutions pour sauver le collège sont pourtant connues : redécouper et rééquilibrer la carte scolaire malouine.

La CGT Educ’action 35 s’oppose à la fermeture du collège Surcouf.

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Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL. Toujours déterminé-es : Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !

Après plus de deux mois de mobilisation des salarié-es, des jeunes, des privé-es d’emploi et des retraité-es, la mobilisation se poursuit et s’amplifie comme le montre cette journée du 19 mai.

Cette semaine, le développement d’actions, de grèves dans de nombreux secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, montre que la détermination reste intacte. 
L’opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l’utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.

Le gouvernement n’a pas d’autre issue que celle du dialogue avec les organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour être écoutées sur les revendications qu’elles portent. C’est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de la République.

Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève reconductible, d’autres vont entrer dans l’action. Les organisations appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève, manifestations et actions.

Les organisations décident de renforcer l’action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d’ici là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes diversifiées.

Elles décident également une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d’étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d’emplois stables et de qualité.

La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es.

Cette votation sera remise lors d’un nouveau temps fort qu’elles décideront prochainement.

Les organisations invitent leurs structures à poursuivre la tenue d’assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d’actions, de la grève et de sa reconduction.

Elles se retrouveront rapidement pour assurer l’organisation et la réussite de ces mobilisations et initiatives.

Les Lilas, 19 mai 2016

ERDF devient ENEDIS, chronique d'un scandale organisé…

Alerte Enflement

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300 millions qui partent en fumée ! Soit 8 000 € par agent !

A partir du 31 mai, les agents d’ERDF vont devoir expliquer aux usagers qu’ils sont maintenant des salariés d’ENEDIS, "Energie Distribution".

Un an après un premier changement de logo qui aura coûté plus de 30 millions d’euros, ERDF va donc dépenser près de 300 millions d’euros pour "installer" cette nouvelle marque "ENEDIS".

La CRE a fait injonction à EDF ou ERDF d’avoir à se choisir un autre nom. Et comme EDF ne l’envisageait pas, c’est sur ERDF que cela retombe sous le regard complice des Pouvoirs Publics. Informés de cette comédie par la CGT, ils n’ont rien fait pour l’empêcher, la Fédération ayant écrit à Mme ROYAL par lettre du 4 novembre 2015, lettre restée morte.

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Assemblée Générale des actionnaires Michelin

Les actionnaires du groupe Michelin se réuniront pour leur assemblée générale ce vendredi 13 mai à Clermont-Ferrand dès 9h à Polydome.

14% de hausse par action, rémunération du PDG, un ordre du jour "riche"...

Les Camarades de la CGT Michelin appellent au rassemblement des salarié-e-s vendredi 13 mai à 10h à la Combaude, pour dénoncer la fermeture du site de rechapage et la suppression des 500 emplois.

Lire la lettre ouverte de la CGT au PDG de Michelin