Rassemblement avec les familles mises à la rue par le Conseil départemental.

Rendez-vous lundi 11 avril à 17 heures place de Jaude.

À partir d’avril, le Conseil départemental remet à la rue les familles avec enfants de moins de 3 ans dont il assurait l’hébergement.

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme assurait l’hébergement des familles en difficulté à condition qu’elles aient un enfant de moins de 3 ans. Mais de nombreuses familles ont été informées que leur hébergement prendrait fin en avril car le conseil départemental a décidé en janvier 2016 qu’il n’assurerait l’hébergement des familles qu’au maximum 4 mois par an. Des enfants très jeunes vont se retrouver à la rue, à Clermont-Ferrand, parce que le conseil départemental a décidé de faire reposer sur la protection de l’enfance l’essentiel des économies qu’il doit faire pour compenser la baisse de dotation de l’état. Ces enfants vont se retrouver à la rue parce que le département continue à préférer héberger des familles à l’hôtel pour que cela reste très précaire alors que des appartements ou des foyers coûteraient moitié moins cher.

Dans le même temps, le département du Puy-de-Dôme veut soigner son image et dépense de grosses sommes pour la candidature de la chaîne des puys au patrimoine mondial de l’UNESCO... Des enfants qui dorment dehors, il y aura de quoi faire de belles photos.

Pour une véritable protection pour les jeunes isolés étrangers

UN TOIT, UNE ECOLE, DES PAPIERS

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Rendez un père à ses enfants, libérez Admir : régularisez la famille Cenga

Depuis le 4 février Admir Cenga est enfermé au Centre de Rétention Administrative de Lyon. Il risque chaque jour l’expulsion vers l’Albanie. Monsieur Cenga vivait avec Nexhmije dans une région livrée au règne des mafias. Leur magasin a été incendié, leur vie menacée. En 2013, ils ont fait le choix difficile de quitter le pays où ils ont grandi et sont venus en France avec Anxhi leur fille de deux ans. Nexhmije était alors enceinte de leur deuxième enfant Anxhelo qui a aujourd’hui deux ans. Ils pensaient pouvoir reconstruire leur vie ici au prétendu pays des Droits de l’Homme.

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Soutenons les premières victimes des coupes budgétaires dans l'aide sociale à l'enfance du département

Communiqué du RESF

Tous les vœux de réussite du Conseil Départemental à Moussa …et aux autres jeunes étrangers !

Face à une très large mobilisation (des salarié-e-s des associations sociales financées par le Conseil Départemental), la Conseil départemental 63 avait choisi en Décembre de revenir sur sa décision d'arrêter la prise en charge des jeunes majeurs isolés à partir du 31 Décembre 2015. 

Les actions du RESF 63 (rencontre avec Alexandre Pourchon, vice-président et adjoint aux affaires sociales, lettre ouverte, pétitions), jointes aux protestations venues de toutes parts : enseignants, chefs d'établissements, assistants sociaux, parents d'élèves, et au mouvement de fond des éducateurs....avaient été entendues :

  • Les prises en charge des jeunes étrangers scolarisés seraient maintenues jusqu'à la fin de l'année scolaire, fin juin 2016...

Ce fut un soulagement pour tous : même si cela ne fait que repousser le problème, du moins ces jeunes pourraient-ils terminer l'année scolaire en paix.

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Mobilisons nous le 2 décembre pour un véritable droit à l'éducation pour tous !

Dans de nombreuses écoles, collèges et lycées du département, des élèves viennent avec la peur au ventre. Ils ont peur qu’eux ou un de leurs parents soient arrêtés, conduits en centre de rétention et expulsés vers un pays qu’ils ont fui ou parfois ne connaissent même pas. S’ajoutent à cette peur des conditions d’hébergement très précaires : une chambre d’hôtel ou un foyer qu’il faut quitter chaque semaine pour en espérer un autre, parfois la rue ou la salle d’attente de l’hôpital de Clermont-Fd. Pourtant, ans la plupart des cas, ces élèves sont assidus, participent aux cours et à la vie de l’école ou de l’établissement et les familles les plus jeunes s’emploient à assurer une fréquentation scolaire régulière malgré de grandes difficultés matérielles. L’hiver approche, des familles avec enfants se retrouvent à la rue et la préfecture, comme les responsables politiques, ne semblent pas s’en préoccuper ou ne répondent même pas à nos questions sur le sujet.

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