Même pas peur ! Les salariés de l'énergie ne se laisseront pas impressionner.

Retour sur l'action du 21 janvier 2016, communiqué CGT FNME 63

La mobilisation augmente, proportionnellement à la colère !

Les agents en ont profité pour alerter à nouveau la population, lors des différentes interviews avec les journalistes, sur les conséquences désastreuses des directives de Bruxelles et de la flamber des prix que cela risque d’engendrer, avec la complicité de nos directions et de notre gouvernement.

Quelques chiffes :

Des milliers de salariés actifs et inactifs sont descendus dans la rue pour exprimer leurs revendications (1 500 à Lyon, 850 à Orléans, 400 à limoges, 300 à Bayet 200 à Toulouse, à Rouen, à Béziers, …) ; occupation de postes à RTE, à la Distribution, coupures de lignes 63 KV et 90 KV, blocages de sites, délégations auprès des Directions et Préfectures).

Le 24 novembre dernier à Clermont-Ferrand, plus de 500 agents de la Région, malgré l’intervention d’un manageur zélé ayant d’autorité bloqué l’accès du poste source Liève, se sont imposés et repris en main leur outil de travail.  

Depuis le début de l’année les salariés, via la CGT, ont déposé de multiple préavis de grève, et manifesté leur exaspération par de petites actions symboliques. En guise de réponse, les directions dans le cadre du dialogue sociale ont déposé plusieurs plaintes. 

Ce 21 janvier, à l’appel de la CGT, 700 agents se sont rassemblés : 400 agents sur Limoges et 300 agents dans l’Allier ; Le rendez vous était donné au poste RTE d’interconnexion 400 000 Volts de Bayet… ;

Ultime provocation des Directions, un Comité d’Accueil de gendarmerie les attendait. Une fois de plus, nos Directions ont  abordé le dialogue social dans la « sérénité » !... Mais les agents ont su se montrer convainquant, puisqu’une délégation d’employeurs composée de la DR Auvergne (ERDF) et du RTE ont du se déplacer pour entendre leurs colères. 

Grandes absentes, les Directions de GRDF et d’EDF SA, qui restent dans le plus grand mépris vis-à-vis de ses salariés.

Les agents ont fait part de leurs revendications concernant leurs emplois, leurs salaires, la baisse de dotation « 1% » et de leur farouche opposition sur les réformes des entreprises, et ont démontré qu’ils n’étaient pas des voyous mais bien des gens responsables et non manipulables comme voudraient le faire croire nos employeurs. 

Un seul but recherché par nos directions : « criminaliser l’action syndicale ».

C'est dans un contexte économique et social dur, avec une répression syndicale forte sans précédent, que les salariés de l'énergie se sont mobilisés.

En effet, au lieu de combattre le chômage et la réindustrialisions du pays, gouvernement et patronat instaurent un climat de répression sous couvert de l'état d'urgence, envers les salariés qui osent relever la tête et protester.