Lettre ouverte aux Auvergnats et Rhônalpins

Communiqué Comités Régionaux CGT Auvergne et Rhône-Alpes, 27 février 2018

Certains discours pessimistes s’inquiètent de l’absence d'implication de la jeunesse dans la vie sociale et politique de notre pays.

Mais là en l’occurrence, la jeunesse nous donne espoir. Elle n’est pas dupe. Et ça fait du bien ! Merci à ces étudiants d’avoir mis en lumière les propos de Laurent Wauquiez, lors de son intervention la semaine dernière dans une école de commerce de Lyon. Ils ont ainsi apporté la confirmation de la réalité du personnage plus populiste que populaire.

Lors du dernier enregistrement diffusé sur les ondes, Laurent Wauquiez fait état d’un soi-disant versement aux organisations syndicales de 5 millions d’euros par an par l’ancien exécutif de la Région Rhône-Alpes, agissement qu’il aurait stoppé en arrivant à la région au nom de l’indépendance.

Se donnant comme d’habitude un rôle fantasmé, outre une somme et des pratiques totalement imaginaires, il met en scène une rencontre et un dialogue avec les organisations syndicales n’ayant jamais eu lieu sur ce sujet.

Le président Wauquiez a mis deux ans après sa prise de mandat pour recevoir les organisations syndicales, à leur demande, après de multiples relances. Celles-ci souhaitaient pourtant porter des propositions sur des dossiers précis comme la politique économique de la région, la relance de l’industrie, la mobilité ainsi que les enjeux de la formation professionnelle, des dossiers cruciaux pour les auvergnats et rhônalpins. Ainsi, elles affirmaient la place centrale de la parole des travailleurs pour être force de propositions dans les instances régionales de construction des politiques publiques. Idée balayée par M. Wauquiez.

La Cgt condamne ces propos et demande des excuses publiques.

Assez d’agitations, assez de tergiversations et de propos injurieux, diffamants, la situation exige la mobilisation de tous les acteurs pour :

-          Favoriser le développement solidaire et durable des territoires de notre région.

-          Satisfaire des besoins et l’accès aux droits fondamentaux, aux services publics du monde du travail et des populations.

-          Vivre et travailler dignement et à égalité sur chaque territoire.