Journée d'étude CARSAT du 20 novembre 2018 : la souffrance au travail

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Dans le public au Ministère de l’économie et des finances avec une hausse de 40% des plaintes pour souffrance ou mal-être auprès des médecins du travail par rapport à 2009, le manque de reconnaissance, le stress, l’augmentation des agressions pour les agents aux guichets, les successives suppressions d’emplois et les restructurations sont autant de facteurs qui concourent à cette dégradation (extrait d’article Cgt 2013).

Pour le secteur privé, la fédération CGT Commerce, Service, Distribution observe depuis des années une recrudescence de faits intolérables touchant les salarié.e.s de ce secteur. Récemment, l’actualité s’est faite le relais d’affaires graves touchant à l’intégrité physique et morale de salarié.e.s.

Les affaires médiatisées de Free et surtout de Lidl démontrent le caractère inique et dégradant des conditions de travail subies par les salarié.e.s de ces enseignes.

Le fichage des salarié.e.s intérimaires chez Leroy Merlin Valence démontre l’état d’esprit patronal à travers des comportements haineux des responsables qui osent tout : le calvaire vécu par des travailleurs et des travailleuses comme ceux vécus par Ayele au « O marché frais » de la Courneuve et par Fadila, à Auchan Tourcoing, qui ont été victimes de fausses couches liées à leurs conditions de travail.

Ce management inhumain amène aussi des salarié.e.s à mettre fin à leurs jours, comme récemment un salarié de Monoprix Raincy.

Combien d’autres drames faudra-t-il pour mettre en place de véritables garanties pour protéger les salarié.e.s au travail ?

Les récentes réformes du Code du travail, malgré une opposition très fortement majoritaire des Français et des travailleurs, va encore aggraver cette situation (extrait d’art. Cgt 2017).

Enfin, alors qu’il y a chaque année 100.000 burn out, la disparition des CHSCT signe la fin des politiques de prévention des risques organisationnels au travail (extrait d’article Cgt 2018).

Pour la Cgt, il est urgent de rompre avec le mal travail !

Il cause des dégâts considérables et coûte 4% du PIB chaque année, soit l’équivalent de 80 milliards d’euros qui pourraient être mobilisés dans la mise en place d’une réelle politique d’amélioration des conditions de travail (extrait d’article Cgt 2018).

Nous vous proposons d’aborder les sujets des risques organisationnels, de la souffrance au travail et du burn-out, lors de notre prochaine journée d’étude CARSAT (c’est Jean-Luc Molins de l’UGICT qui interviendra pour la CGT).

20 novembre 2018 - salle Abbé Prévost – Rue Abbé Prévost - Clermont- Fd - 8H30 à 16h30

Vous pouvez dès maintenant, après avoir prévenu votre syndicat, déposer auprès de votre employeur votre demande de congés de formation syndicale (CFESS), vous et votre syndicat trouveront toutes les informations utiles à l'inscription dans cet article.

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