Combat contre la loi Macron : des avancées pour l'institution des prud'hommes !

Un peu d'espoir dans l'évolution de certaines mesures de la loi Macron, surtout celles qui cherchaient à casser l'institution juridique des prud'hommes. 

En effet, pour l'échevinage (irruption de juges professionnels dans cette institution paritaire entre patronat et syndicats) le gouvernement recule et laisse la décision aux conseillers d'utiliser, ou non, le recours à un juge professionnel. Également, en ce qui concerne le défenseur syndical, il aura le statut de salarié-e protégé-e. La notion de "secret des informations" divulguées ou non par l'employeur est également supprimée. Vous retrouverez le détail de ces avancées, mais aussi les combats en cours dans ce numéro de Droits en liberté.

Saisissez-vous de la pétition pour le rétablissement des élections prud'hommes. Vous la retrouverez dans cet article. La disparition de ce scrutin, initialement prévu en 2013 et finalement "repoussé" en 2017, serait une atteinte fondamentale à l'expression et à la défense de millions de salarié-e-s, salarié-e-s précaires ou étranger-e-s.