Communiqué des salarié-e-s de Vinci-Airports.

Négociations Annuelles Obligatoires 2014-2015

                               …Et non, pas encore finies !

 

La maison Vinci-Airports a vraiment du mal avec le DIALOGUE social. Le mot est en exergue, volontairement, car nous avons réellement l’impression que la conception actuelle du dialogue dans ce groupe semble se résumer à un monologue ronronnant. Dès qu’une voix discordante se fait entendre, on se crispe, on sort les calculettes, les tableaux de chiffres, s’évertuant à nous prouver par A + B que non, il n'y a pas de sous pour les salariés !!! Mais des sous, il y en a...

Bref, le mécontentement gagne. Dans plusieurs autres entités Vinci, les NAO sont maigres ou insignifiantes. Plusieurs protocoles de "désaccord" ont été validés, avec des augmentations à minima. La situation est déplorable en général.

A l’aéroport de Clermont-Ferrand, malgré de multiples réunions de négociation, assemblées du personnel - tant avec la Direction qu’avec les Syndicats - une journée de grève le 23 Janvier, aucune réelle modification n’est apparue dans les positions de la Direction. Et c’est maintenant au tour de l’aéroport de Chambéry d’entrer dans la danse, pour les mêmes motifs.

Donc, le Vendredi 13 Février 2015, ce sont deux aéroports gérés par Vinci-Airports qui seront en grève : Chambéry et Clermont-Ferrand.

Nous osons espérer que cette dynamique syndicale ouvrira les yeux et les oreilles d’une Direction Régionale et de Directions locales dont les discours synchronisés, huilés et monocordes ne passent décidément plus auprès des salariés.

Nous nous battons pour nos salaires, certes, et c’est normal, mais pas seulement. Nos revendications portent également sur l’emploi et les conditions de travail. Mais l’un n’ira pas sans l’autre. Le personnel de la SEACFA (Clermont-Ferrand) comme celui de la SEACA (Chambéry) ont fait de lourds efforts afin de contribuer au redressement économique de leurs entreprises respectives. Ils estiment maintenant être en droit d’en recueillir quelques fruits. En tout état de causes, le discours de l’austérité est désormais obsolète.

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