Régularisation des familles menacées d'expulsion : Un toit, une école, des papiers pour les mineurs isolés

Manifestation mercredi 7 juin à 17h30

Départ devant le rectorat de Clermont-Fd

Avenue Vercingétorix

Tract RESF

Après le rassemblement du 22 mai devant l'école Paul Bert de Clermont-Ferrand, en soutien à Besnik et à sa famille, après les rassemblements devant le rectorat et place de Jaude mercredi 24 mai pour la régularisation de 6 familles sans-papiers et leurs enfants et pour un véritable accueil des mineurs isolés, après une interpellation de l'éducation nationale lors du Conseil Académique de l'Éducation Nationale, après des rassemblements devant les écoles et collèges, après des goûters de solidarité avec les familles et tous les élèves, après des pétitions, après des interventions constantes AUPRÈS DE la préfecture, du conseil départemental et de l'ensemble des élu-e-s, la mobilisation continue.

Cette mobilisation aux côtés des familles Sejdiu, Berisha, Hashani, Ngalula-Mbombo, Nsembo et Besnik et de leurs enfants a commencé au mois de janvier. Elle rassemble des personnels de l'éducation nationale, des parents d'élèves, des militants de RESF, des militants des Droits de l'Homme, des syndicalistes, des citoyennes et citoyens indignés-es par le sort réservé à ces familles qui ont fui des pays où elles ne peuvent plus vivre en sécurité, indigné-e-s par l'accueil honteux réservé à des mineurs, donc à des enfants arrivés en France, souvent après les pires « voyages ».

Leur âge est le plus souvent contesté, ils subissent des tests osseux dénoncés comme aléatoires par le monde médical, suite à ces tests as ont tous 19 ans... Ainsi ils ne relèvent plus de l'Aide Sociale à l'Enfance et le tour est joué. Le conseil départemental se désengage ainsi d'une partie de sa mission sur la protection de l'enfance. Et plusieurs dizaines de jeunes se retrouvent à la rue. Certains sont scolarisés et peuvent être en internat la semaine, d'autres attendent, depuis parfois longtemps d'entrer à l'école et n'ont pas de toit, que l'accueil d'urgence où ils ne sont pas prioritaires... Depuis janvier rien ne bouge de ce côté-là et plusieurs étrangers en situation régulière ont du mal à faire renouveler leur titre de séjour à la préfecture.

Tout cela est intolérable, la loi doit changer

Devant le rectorat nous interpellerons à nouveau l'éducation nationale pour que l'ensemble des mineurs soient scolarisés. Nous demandons que les différents services se fient aux papiers des jeunes pour déterminer leur âge. Nous demandons une nouvelle fois à Madame la Préfète d'user des possibilités que lui donnent ses fonctions pour régulariser ces familles.

RESF 63 condamne les conditions matérielles que subissent les demandeurs d'asile dans le Puy-de-Dôme dans le cadre du dépôt de leur demande.

Par exemple, une famille (2 adultes avec 2 enfants) arrivée dans notre ville le 19 mai damier n'a obtenu un rendez-vous en préfecture que pour le 3 juillet pour déposer sa demande. Elle reste ainsi 1 mois et demi sans droits et sans hébergement ! L'État doit mettre en place les moyens nécessaires pour que les demandes d'asile puissent se faire dans des conditions décentes pour les étrangers.

Législatives 2017, RESF interpelle les candidat-e-s

À l'occasion des élections législatives, RESF63 a lancé une interpellation publique aux candidat-e-s de gauche et à ceux de la majorité présidentielle.

À l'arrivée de la manifestation nous donnerons aussi la parole aux candidat-e-s qui nous soutiennent et auront répondu à notre appel.

Une mobilisation qui s'amplifie :

Depuis janvier, sont concernés et mobilisés par des élèves dont les remues sont menacées d'expulsion ou par des élèves mineurs isolés, les établissements suivants boita Jules Ferry (Cébazat), école Charles Perrault (Clermont-Fd), école Paul Bert (Clermont-Fd), collège Albert Camus (Clermont-Fd), Lycée Amédée Gasquet (Clermont-Fd)…